De quoi ça parle ?
Suzanne Saroc, une artiste peintre, a été brûlée vive dans son atelier il y a vingt ans. Un accident dont l’histoire va resurgir à l’occasion de deux nouveaux homicides dans la région, ceux de deux galeristes. Des crimes liés à la mort de Suzanne qui pourrait bien s’avérer être un meurtre.
L’enquête sur la mort des galeristes est menée par Marion, la fille de Suzanne, qui a vécu enfant la disparition de sa mère, et par Antoine Le Mezec, à la tête des investigations à l’époque. C’était pour lui sa première enquête.
Serait-il passé à côté d’un élément capital ? L’aurait-il occulté volontairement ? Quel est le lien entre toutes ces affaires ? Que cache Sébastien, le père de Marion, médecin légiste, lui aussi en charge de l’enquête sur la mort des deux galeristes et époux de Suzanne Saroc ?
Son amour pour Suzanne est demeuré intact depuis toutes ces années et, au fond de lui, il a toujours pensé qu’on lui avait menti. Jusqu’où ira-t-il pour découvrir la vérité ?
Samedi 18 mars à partir de 21h10 sur France 3
C’est avec qui ?
Réalisé par Stéphane Kappes, qui a notamment travaillé sur La Stagiaire et Le Crime lui va si bien, Meurtres à Pont-Aven est mené par Alexandre Brasseur, Astrid Roos et Stéphane Freiss.
Le premier est connu du grand public pour son rôle d’Alex Bertrand dans la feuilleton quotidien de TF1 Demain nous appartient. Quant à Stéphane Freiss, il était au casting de la saison 4 de Dix pour cent, mais il est également apparu dans Noces Rouges et Prière d’enquêter.
De son côté, Astrid Roos était dans le premier épisode de Escape, et elle était également à l’affiche du film Mon Héroïne, sorti en décembre dernier. Michel Voita (Baron Noir), Naïma Rodric (Un si grand soleil, Demain nous appartient) et Anne Canovas (Plus belle la vie) viennent compléter le casting de cette fiction écrite par Séverine Jacquet (Une belle histoire).
Ça vaut le coup d'œil ?
Dans la famille des “Meurtres à…”, je demande Meurtres à Pont-Aven, une nouvelle fiction policière de 90 minutes scénarisée par Séverine Jacquet. Au programme : une nouvelle ville, de nouveaux meurtres et surtout un nouveau duo d’enquêteurs prêt à tout pour mettre la main sur le coupable.
Alors que deux galeristes sont retrouvés morts, la policière Marion Saroc doit faire équipe avec Antoine Le Mezec, un agent qui avait enquêté 20 ans plus tôt sur la mort de sa mère, Suzanne, une artiste peintre brûlée vive dans son atelier.
Ils ne vont pas tarder à se demander si ces deux affaires ne seraient pas liées. Antoine serait-il passé à côté de quelque chose lors de sa première enquête ? Et Sébastien, le père de Marion, également médecin légiste, n’aurait-il pas caché des choses sur la mort de Suzanne ? Au fil de l’investigation, Marion va commencer à découvrir de sombres secrets de famille, qui pourraient tout changer.
Avec son scénario original, mêlant art pictural, escroquerie et survivalisme, Meurtres à Pont-Aven parvient à nous captiver de la première à la dernière minute. L’enquête de police bien ficelée nous entraîne de fausses pistes en fausses pistes, jusqu’à un dénouement final pour le moins inattendu, qui nous offre un moment fort en émotion.
La bonne alchimie entre les différents acteurs permet à Meurtres à Pont-Aven de se distinguer des autres fictions du genre. La jeune Astrid Roos est particulièrement convaincante dans le rôle de cette policière dure à cuire qui tente de comprendre ce qui est arrivé à sa mère, et son alchimie avec Stéphane Freiss, qui campe le père de son personnage, est indéniable, rendant leur relation vraisemblable.
De son côté Alexandre Brasseur n’est pas en reste, et forme un excellent duo avec Astrid Roos. En somme, Meurtres à Pont-Aven est un téléfilm au scénario bien ficelé, aux nombreux rebondissements, qui repose sur les magnifiques paysages pluvieux du Finistère.