De quoi ça parle ? Idole de la boxe et entouré de sa famille, Adonis Creed n’a plus rien à prouver. Jusqu’au jour où son ami d’enfance, Damian, prodige de la boxe lui aussi, refait surface. A peine sorti de prison, Damian est prêt à tout pour monter sur le ring et reprendre ses droits. Adonis joue alors sa survie, face à un adversaire déterminé à l’anéantir.
Le film le plus cher de la franchise
Creed (2016) avait coûté 35 millions de dollars, Creed II (2019) 50 millions et Creed III 75 millions (le premier film a rapporté pas loin de 174 millions de dollars dans le monde et le second 214 millions).
A titre de comparaison, Rocky (1977) a généré 225 millions de dollars pour un budget de 960 000, Rocky II (1980) 200 millions pour 7 millions, Rocky III (1983) 125 millions pour 17 millions, Rocky IV (1986) 300 millions pour 30 millions, Rocky V (1990) 120 millions pour 42 millions et Rocky Balboa (2006) 156 pour 24 millions.
Rocky absent
Sylvester Stallone n'est pas de retour dans la peau de Rocky (une première pour la célèbre franchise de boxe entamée en 1976). Au micro d'IGN, Michael B. Jordan a précisé les raisons de cette absence : "Je sais que Sly a révélé qu'il ne reviendrait pas pour Creed III mais vous savez, il y aura toujours l'esprit et l'essence même de Rocky dans cette saga. Il y aura toujours un peu de Rocky dans Adonis Creed."
"Toutefois, c'est une franchise Creed. Nous voulions vraiment construire cette histoire et cet univers autour d'Adonis pour lui permettre d'aller de l'avant, de s'émanciper. Nous avons beaucoup de respect pour tout ce qu'il a construit. Désormais, nous souhaitons mettre en avant Adonis et sa famille. Et je pense que le public va aimer ce que nous préparons. Ça sera un épisode vraiment spécial."
Une décision qui n'a pas plu à l'interprète de Rocky. Selon ce dernier, Jordan emmène la saga dans un "espace sombre", prenant un chemin très différent de la manière dont il perçoit les personnages : "C'est le coup classique. Ils picorent quelques aspects de Rocky par-ci par-là sans même me demander mon avis ou si je veux en être", déplore-t-il, faisant aussi référence à l'annonce du spin-off sur Drago.
"Ils ont pris une direction opposée à celle que j'aurais prise. C'est une philosophie différente, celle d'Irwin Winkler et de Michael B. Jordan. Je leur souhaite bonne chance, mais de mon côté, je suis beaucoup plus un sentimental. J'aime que mes héros se fassent cogner, mais je ne veux pas qu'ils aillent dans cet espace sombre. Je pense que le public voit déjà assez de noirceur", termine l'acteur de 76 ans.
Prise de poids pour Michael B. Jordan et Jonathan Majors
Pour être crédible en boxeur affûté, Michael B. Jordan a suivi un programme encore plus radical que pour les films précédents. Avec un rythme de six jours d’entraînement par semaine, il est parvenu à atteindre son but avec 15 kilos de masse musculaire en plus. Jonathan Majors, quant à lui, a révélé consommer près de 6 000 calories par jour pour prendre du muscle, en parallèle de son entraînement en boxe et en musculation. Au total, il a gagné 12 kilos pour les besoins du film.
Un boxeur professionnel au casting
On trouve au casting José Benavidez, ex-champion poids mi-moyen, vainqueur des Golden Gloves et 11 fois détenteur du titre de champion national. Pour son premier rôle au cinéma, il interprète Felix Chavez – dont Adonis et Duke se portent garants – qui dispute un match décisif avec Damian. Benavidez est devenu le plus jeune champion des Golden Gloves de tous les temps en remportant le titre à seulement 16 ans.
Caméras numériques spécifiques
Michael B. Jordan et le directeur de la photographie Kramer Morgenthau ont choisi de tourner avec des caméras numériques certifiées IMAX et d’utiliser le format d’image IMAX – qui permet de gagner jusqu’à 26% d’image en plus. Morgenthau indique : "C’était franchement exaltant de pouvoir utiliser des caméras IMAX sur le tournage, d’autant que notre but était de faire en sorte que l’univers du film soit le plus immersif et viscéral possible pour les séquences acrobatiques."
"C’était notre approche : il y avait là quelque chose de profondément magique, surtout pour la scène au Dodger Stadium où Michael Jordan s’avance sur le ring : le format de l’image s’agrandit, les deux barres noires disparaissent et on obtient une image gigantesque, magnifique, puissante. Ce dispositif donne à l’ensemble une ampleur inédite d’une précision extrême. Le fait d’être le premier film sur le sport à utiliser un tel procédé était un véritable atout artistique."