Sorti en salles le 18 janvier, Goodbye nous raconte l'histoire de Roma, un jeune garçon qui vit à la campagne. Avec son ami d’enfance Toto ils se font appeler les "DonGlees" et ils organisent un petit spectacle de feu d’artifice tous les étés.
À l’issue de sa première année de lycée, Toto revient de Tokyo où il étudie. Un nouveau venu, Drop, se joint aux DonGlees pour filmer avec son drone le spectacle vu du ciel. Mais cette fois-ci, rien ne va, les feux d’artifices ne fonctionnent pas et le drone est emporté par le vent.
Au même moment, un feu de forêt se déclenche pour une cause indéterminée. La toile s’affole et blâme les DonGlees. Doma, Toto et Drop partent à la recherche du drone pour prouver leur innocence.
UN STUDIO MYTHIQUE
Goodbye est la nouvelle réalisation d'une artiste de grand talent, Atsuko Ishizuka. Cette dernière a mis en scène Goodbye au sein du légendaire studio Madhouse, à qui l'on doit des films mémorables comme Perfect Blue, Metropolis, Millennium Actress ou La Traversée du temps.
Entre Stand By Me et Les Goonies, la réalisatrice tente de prendre à contre-pied le thème du passage à l'âge, très prisé dans l'animation japonaise.
UNE CINÉASTE CHEVRONNÉE
Atsuko Ishizuka a mis en scène plusieurs films lors de ses études à l’Université des arts d’Aichi. La jeune femme est engagée au sein du studio Madhouse en 2004 et travaille comme assistante de production. De fil en aiguille, elle se lance dans la réalisation avec le clip Tsuki no Waltz pour la télévision NHK.
Atsuko Ishizuka a ensuite signé de nombreuses oeuvres chez Madhouse comme les séries télévisées No Game, No Life, Hanayamata, Prince of Stride : Alternative. En 2017, elle met en scène son premier film pour le cinéma No Game, No Life : Zero. L'année suivante, elle réalise l'anime A Place Further Than The Universe avant de piloter son second long-métrage : Goodbye.
Dans ce récit qui s'avère plus mature qu'on ne pourrait le penser, la cinéaste parvient à nous émouvoir et nous émerveiller, notamment grâce à cette bande de potes tous plus attachants les uns que les autres.
LA FIN DE L'INSOUCIANCE
Les plus jeunes seront fascinés par cette très belle ode sur la fin de l'enfance à travers l'épopée d'un été où tout a basculé. Conseillé à partir de 10 ans, ce long-métrage possède une esthétique marquante, proche du style du maestro Makoto Shinkai (Your Name).
Toutefois, la réalisatrice y apporte une touche occidentale, lorgnant du côté de grands classiques comme Stand By Me de Rob Reiner ou Les Goonies de Richard Donner !
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Goodbye est sorti dans les salles obscures le 18 janvier.