Disponible depuis plusieurs mois aux États-Unis sur Peacock, le thriller Last Light, qui marque le grand retour de Matthew Fox douze ans après la fin de Lost, est enfin disponible depuis quelques jours en France sur Prime Video et s'est déjà placé dans le top des programmes les plus regardés de la plateforme.
Composée de cinq épisodes, cette mini-série suit le parcours du pétrochimiste Andy Yeats, un expert dans le domaine, qui réalise, lors d’un voyage d’affaires au Moyen-Orient, que ses pires craintes sont en train de se réaliser. Si quelque chose empêchait l’approvisionnement en pétrole sur toute la planète, cela déclencherait une réaction en chaîne : les transports seraient paralysés ; les fournitures cesseraient d’être livrées ; et les forces de l’ordre seraient débordées.
Rencontrée l'an dernier au Festival de télévision de Monte-Carlo, la comédienne Joanne Frogatt (Liar, Downton Abbey), qui prête ses traits à Elena, l'épouse d'Andy, est revenue à notre micro sur les thématiques plus que jamais d'actualité de la série, sur sa collaboration avec ses partenaires de jeu, et sur le tournage de Last Light, qui s'est en partie déroulé à Paris.
AlloCiné : Comment présenteriez-vous Last Light au public français ?
Joanne Froggatt : Last Light est un thriller qui mêle action et questions sociales et écologiques. La série raconte les conséquences d’une attaque éco-terroriste qui cible les réserves de pétrole de la planète et qui menace de faire s’effondrer les infrastructures de notre société et le monde tel que nous le connaissons.
La famille que l’on suit tout au long des cinq épisodes, dont les membres sont incarnés par Matthew Fox, Alyth Ross, Taylor Fay et moi-même, est éparpillée aux quatre coins de la planète et va tout faire pour se retrouver. C’est évidemment une série incroyablement d’actualité, avec la crise énergétique que nous traversons. Mais c’est aussi une série extrêmement divertissante, excitante et épique, qui promet de tenir le public en haleine.
En quoi Elena diffère-t-elle de vos précédents rôles à la télévision et au cinéma ?
Elena est une femme qui se retrouve plongée dans ce désastre et qui n’a pas le choix : elle doit se battre pour s’en sortir. Elle doit utiliser son intelligence pour trouver un moyen de rentrer chez elle et de mettre en sécurité son fils, qui se trouve avec elle à Paris au moment où le monde sombre dans le chaos. Et je dois avouer que j’ai beaucoup aimé jouer cette femme qui est prête à tout pour sauver sa famille. La manière dont elle fait face à tout ça est très intéressante.
La famille est au cœur de la série et on ressent une vraie alchimie entre vos partenaires de jeu et vous. Ça a tout de suite matché entre Matthew Fox, Alyth Ross, Taylor Fay et vous ?
Absolument. Sur n’importe quel tournage, un esprit de famille naît généralement assez vite si on a la chance de travailler avec des gens agréables et professionnels. Et ça a évidemment été le cas sur Last Light. En quelques jours, on avait l’impression de se connaître depuis des années.
Je me suis montrée assez maternelle envers Alyth et Taylor, qui jouent Laura et Sam, les enfants de mon personnage. Je les ai tout de suite pris en affection, ce sont des comédiens et des jeunes gens incroyables.
Et j’étais très excitée à l’idée de travailler avec Matthew, j’apprécie son travail depuis longtemps. Et ce que j’ai pprécié c’est qu’on a passé beaucoup de temps tous les deux à imaginer le passé de nos personnages, afin de comprendre où en est exactement leur mariage et comment ils en sont arrivés là. Nous n’avons pas eu énormément de scènes tous ensemble, mais j’ai vraiment adoré tourner ces séquences de famille.
Que pouvez-vous teaser sur la manière dont l’intrigue se développe au fil des épisodes ?
Je ne peux évidemment pas dire grand-chose car je ne veux pas gâcher le plaisir des téléspectateurs. Mais ce qui est certain c’est que vous allez voir les personnages se battre pour leur survie, leurs idéaux, leur famille, et l’avenir de la planète. Et je pense que malgré les rebondissements qui vous attendent, la série se termine sur un sentiment d’espoir qui fait du bien.
La série se déroule à la fois au Moyen-Orient, à Londres et à Paris. Avez-vous réellement tourné en France ?
Nous avons principalement tourné à Prague et à Abu Dhabi en fait. Mais j’ai aussi eu quelques jours de tournage à Paris et j’ai adoré tourner en France. Paris est une ville magnifique.
On peut entendre votre personnage parler français dans la série. Avez-vous dû apprendre la langue pour les besoins de Last Light ?
Je ne parlais pas du tout français donc, oui, j’ai dû apprendre quelques notions de français pour les besoins de la série. C’était un vrai défi (rires). Même si ça ne concerne que quelques scènes, ça m'a pris beaucoup plus longtemps que je ne le pensais pour réussir à parler un français à peu près compréhensibles (rires).
Heureusement j’ai eu la chance de travailler avec des comédiens français, dont Samir Boitard, qui ont été adorables et m’ont beaucoup aidé. Cette expérience sur Last Light m’a donné envie d’apprendre vraiment votre langue un jour.
Vous avez repris votre rôle en 2022 dans le deuxième film Downton Abbey. Etes-vous surprise par le succès que continue de rencontrer cette série ?
C’est incroyable pour moi de continuer à parler de Dowton Abbey douze ans plus tard (rires). Je suis extrêmement reconnaissante d’avoir la chance d’être associée à cette série pour le restant de ma vie et d’avoir eu l’opportunité de travailler avec cette équipe et ces comédiens formidables.
Pensez-vous qu’un troisième film verra le jour ?
Je n’en ai aucune idée. Cela dépendra du public, du succès du film, et de l’envie de Julian Fellowes de continuer l’aventure. S’il trouve une idée intéressante pour un troisième film Downton Abbey, je suis certaine que nous serions tous partants pour rempiler.