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    Traumatisés par L'Exorciste : les enfants d'une école primaire ont été forcés à voir le film
    Olivier Pallaruelo
    Olivier Pallaruelo
    -Journaliste cinéma / Responsable éditorial Jeux vidéo
    Biberonné par la VHS et les films de genres, il délaisse volontiers la fiction pour se plonger dans le réel avec les documentaires et les sujets d'actualité. Amoureux transi du support physique, il passe aussi beaucoup de temps devant les jeux vidéo depuis sa plus tendre enfance.

    A Amsterdam, un animateur scolaire a forcé des enfants âgés de 7 à 9 ans, dont il avait la charge, à voir "L'Exorciste"... Enfants traumatisés, parents alertés, il a été licencié. Une procédure judicaire a également été ouverte contre lui.

    48 ans après sa sortie dans nos contrées, L'Exorciste de William Friedkin reste plus que jamais un monument de terreur brut. Sur une histoire de possession dont l'enjeu millénaire repose in fine sur la lutte éternelle entre les forces du Bien et celles du Mal, le cinéaste délivrait une expérience viscérale proprement traumatisante pour le public qui l'a découvert dans les salles obscures à l'époque.

    Ceci posé, on imagine donc aisément le traumatisme absolu vécu par une quarantaine d'enfants d'une école primaire d'Amsterdam, âgés de 7 à 9 ans. Selon les informations rapportées par le site d'informations hollandais Bnnvara, un animateur scolaire remplaçant d'une école a forcé les enfants dont il avait la garde durant la pause déjeuner à voir des films interdits aux moins de 16 ans, dont L'Exorciste et District 9.

    Le père d'un élève, dont le témoignage est rapporté par le site, raconte que les enfants se sont enfuis en hurlant dans les couloirs de l'école, en pleurs, logiquement terrorisés. D'autres enfants se sont plaints de cauchemars; et certains ont même carrément refusé de retourner à l'école...

    Durant la pause déjeuner, ce sont des films éducatifs qui sont projetés aux enfants dans cette école. Parfait sadique, cet animateur avait bien anticipé son coup : il avait également prévu le visionnage de La Panthère rose pour être prêt à changer de canal en cas d’interruption de sa séance de torture... Qui plus est, il avait fait promettre aux enfants de garder le secret sur les films qu'ils étaient contraints à regarder.

    L'intéressé a été licencié, et une procédure judiciaire a été ouverte.

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