En 1966, alors qu’il est cadreur sur le tournage de Django, Enzo Barboni s’attèle à l’écriture de On l’appelle Trinita. À l’apogée du western italien, où s’illustrent notamment Sergio Leone et Sergio Corbucci, le réalisateur fait le pari osé de parodier le genre.
Sorti en 1970, le film marque effectivement un tournant dans le western spaghetti : l’ambiance est à la rigolade, les fusillades ressemblent à des duels de Lucky Luke (où les méchant finissent avec le pantalon sur les genoux), les pistoleros taciturnes sont remplacés par des personnages très bavards et les problèmes causés aux petites gens par les puissants se règlent avec des coups de poings assénés avec vigueur mais dans la bonne humeur. Face à Terence Hill, le comédien Bud Spencer popularise son fameux "coup de poing-massue", qu’il avait déjà effectué dans Dieu pardonne… moi pas ! en 1967.
Plus gros succès du box-office italien jusqu’en 1986, On l'appelle Trinita connaît rapidement une suite, intitulée On continue à l'appeler Trinita, toujours mise en scène par Enzo Barboni. Cette fois, les deux héros cherchent à devenir les plus grands gangsters du Far West pour respecter la promesse qu’ils ont faite à leur père sur son lit de mort. Parmi les nombreux gags, on retient surtout la scène de la partie de cartes où Trinita (Terence Hill) s’amuse à gifler un joueur qui l’accuse d’avoir triché.
On continue à l'appeler Trinita de Enzo Barboni avec Terence Hill, Bud Spencer, Yanti Somer...
Ce soir sur L'ÉQUIPE à 21h05