La meilleure série de tous les temps : selon les spectateurs, c'est elle !
lundi 27 mars 2006 - 00h20
"CHiPs"... un mot qui évoque l'apéritif pour certains, une série culte pour d'autres ! Que sont devenus les officiers Poncherello et Baker ?
Erik Estrada et Larry Wilcox incarnent les célèbres motards de la brigade autoroutière de Californie. Durant les 6 saisons de CHiPs, ils font régner l'ordre sur les routes et dans les quartiers de Los Angeles. Depuis, les deux stars suivent des voies très différentes...
La difficile reconversion d'Erik Estrada
À l'arrêt de CHiPs en 1983, Erik Estrada profite de sa nouvelle célébrité pour mettre en avant ses racines portoricaines. Ne parlant pas couramment espagnol, il apparaît pourtant jusqu'en 1993 dans plusieurs telenovelas (feuilletons quotidiens hispanophones) : Un Solo corazón, Rosa salvaje et Dos mujeres, un camino. Cette dernière, pour laquelle il a dû activement apprendre la langue, est un immense succès en Amérique Latine, et relance sa carrière, au ralenti depuis qu'il a rendu la moto.
Il attend 1994 pour tourner dans son premier film en espagnol, Juana la Cubana. S'il multiplie les efforts pour percer au cinéma, la tâche s'avère plus difficile que prévue. Bien que la liste des longs métrages dans lesquels il joue est impressionnante, il ne trouve pas le scénario qui marquera les esprits. Il s'illustre en 1987 dans Hour of the Assassin où il est engagé pour tuer le nouveau président élu. Suivent des films d'actions comme Caged Fury, Do or Die ou The Last Riders, et le thriller A Show of force aux côtés d'Andy Garcia et Robert Duvall en 1990.
Le personnage de Ponch semble lui coller à la peau puisqu'il renfile peu après le costume de motard le temps d'une publicité et pour des clips musicaux de Bad Religion ("Infected", 1995) et Butthole Surfers ("Pepper", 1996). En 2004, c'est en gardien de cellule qu'il apparaît dans "Just Lose It" du rappeur Eminem.
L'ensemble de la carrière d'Erik Estrada est ponctuée de rôles dans une multitude de séries, notamment dans un épisode en trois parties de Rick Hunter en 1987 où il interprète un policier. Pour n'en citer que quelques-unes, ses dizaines de participations incluent entre 1995 et 2003 Une Nounou d'enfer, Alerte à Malibu, V.I.P., Walker, Texas Ranger, Son of the Beach et Scrubs. Il joue également dans plusieurs épisodes du soap Amour, gloire et beauté en 2001.
Le renouveau
Au bout de près de 30 ans de carrière, il publie son autobiographie en 1997 : "Erik Estrada: My Road from Harlem to Hollywood". Il y évoque son parcours, de l'anonymat à la célébrité, suivi d'une période transitoire plus difficile à vivre jusqu'au succès de la telenovela Dos mujeres, un camino. Les années 2000 sont l'occasion pour Estrada de se rapprocher du jeune public en prêtant sa voix pendant plusieurs saisons aux personnages de deux dessins animés : Sealab 2021 et Maya & Miguel.
Depuis toujours très engagé, il supporte de nombreuses causes, notamment la lutte contre la drogue puisqu'il est le représentant international en 2000 de la campagne D.A.R.E. ("Drug Abuse Resistance Education"). Deux ans plus tard, il agit en faveur de la sécurité routière en devenant le porte-parole du programme "Car seat inspection and installation" de la California Highway Patrol (la brigade de CHiPs).
Depuis 2003, le nouveau credo d'Erik Estrada est la télé réalité. Il commence avec "The Surreal Life", un jeu qui réunit sous un même toit des personnalités qui ont connu un grand succès dans le temps avant de tomber dans l'oubli. L'année suivante, il tente de retrouver son corps de sex-symbol dans "Body Challenge: Hollywood", une émission qui impose des défis physiques à des stars. Dans "Film fakers", il fait croire à trois jeunes acteurs qu'ils participent à un film de qualité alors que le scénario est volontairement mauvais et impossible à jouer !
La télé réalité, un tremplin vers le retour au succès ?
Larry Wilcox le businessman
Lorsqu'il rend la moto et l'insigne un an avant la fin de CHiPs, Larry Wilcox tente sa chance pour un autre rôle de policier, audition qu'il perd face à Don Johnson qui devient l'un des héros de Deux flics à Miami.
Dès lors, il privilégie une carrière de businessman face à celle d'acteur. Il commence par créer la société Wilcox Productions, qui produit dès 1981 Meurtre d'une créature de rêve. Inspiré d'une histoire vraie, le téléfilm suit la vie intense – écourtée par une mort tragique – du modèle Dorothy Stratten, incarnée par Jamie Lee Curtis. Il propose ensuite la série fantastique The Ray Bradbury Theater, qui reste à l'antenne de 1985 à 1992.
En 1985, il participe aux Douze salopards : la nouvelle mission, suite télévisée du célèbre film de Robert Aldrich. Sans tenir de rôle régulier, Larry Wilcox apparaît tout de même dans plusieurs séries, notamment dans quatre épisodes d'Arabesque entre 1986 et 1992, mais également dans Matlock, Perry Mason, MacGyver et Profiler.
Au milieu des années 90, il élargit ses activités en fondant Team Elite, une entreprise spécialisée en marketing et communication. Prenant goût à ses nouvelles responsabilités, il dirige ou possède d'autres sociétés dans le secteur des nouvelles technologies : UC Hub (solutions de transfert par fibres ou sans-fil), PromiseNet (télécommunications), One Digital (jeux vidéo et Internet) et MediaCore (algorithmes de compression pour Internet).
Un rôle pour la vie
Même s'il s'éloigne un peu d'Hollywood, Larry Wilcox reste associé à Jon Baker, son personnage dans CHiPs. En 1993, il retrouve Erik Estrada lors d'une apparition dans la parodie Alarme fatale, avec Emilio Estevez et Samuel L. Jackson. Quelques années plus tard, les deux acteurs sont à nouveau réunis dans le téléfilm CHiPs '99. Jon et Ponch reprennent du service pour résoudre une affaire de vols de voitures.
Entre temps, Wilcox passe derrière la caméra pour The Little CHP, une vidéo pour enfants à propos de deux jeunes garçons qui rêvent de devenir motards à la brigade autoroutière de Californie. En plus de le réaliser, il en est l'auteur, le producteur et l'un des interprètes. Encore une fois, il reprend son rôle de CHiPs, de même que Robert Pine qui interprète le sergent Getraer. John Schneider (Shérif, fais-moi peur !) y tient aussi un rôle.
Aujourd'hui très impliqué dans ses sociétés, Larry Wilcox trouve également le temps d'être le porte-parole de Fibrohugs, un organisme de lutte contre le fibromyome, une tumeur généralement bénigne qui touche uniquement les femmes.
Maintenant proches de la soixantaine, les héros de CHiPs laissent place à la nouvelle génération. En effet, c'est Wilmer Valderrama (Fez dans That 70's Show) qui reprendra le casque de Ponch dans l'adaptation cinématographique de la série. Celui de Jon est toujours à pourvoir...
Aurélien Martin
À partir de 1977, deux acteurs méconnus du grand public deviennent les héros de toute une génération :
La difficile reconversion d'Erik Estrada
À l'arrêt de CHiPs en 1983, Erik Estrada profite de sa nouvelle célébrité pour mettre en avant ses racines portoricaines. Ne parlant pas couramment espagnol, il apparaît pourtant jusqu'en 1993 dans plusieurs telenovelas (feuilletons quotidiens hispanophones) : Un Solo corazón, Rosa salvaje et Dos mujeres, un camino. Cette dernière, pour laquelle il a dû activement apprendre la langue, est un immense succès en Amérique Latine, et relance sa carrière, au ralenti depuis qu'il a rendu la moto.
Il attend 1994 pour tourner dans son premier film en espagnol, Juana la Cubana. S'il multiplie les efforts pour percer au cinéma, la tâche s'avère plus difficile que prévue. Bien que la liste des longs métrages dans lesquels il joue est impressionnante, il ne trouve pas le scénario qui marquera les esprits. Il s'illustre en 1987 dans Hour of the Assassin où il est engagé pour tuer le nouveau président élu. Suivent des films d'actions comme Caged Fury, Do or Die ou The Last Riders, et le thriller A Show of force aux côtés d'Andy Garcia et Robert Duvall en 1990.
Le personnage de Ponch semble lui coller à la peau puisqu'il renfile peu après le costume de motard le temps d'une publicité et pour des clips musicaux de Bad Religion ("Infected", 1995) et Butthole Surfers ("Pepper", 1996). En 2004, c'est en gardien de cellule qu'il apparaît dans "Just Lose It" du rappeur Eminem.
L'ensemble de la carrière d'Erik Estrada est ponctuée de rôles dans une multitude de séries, notamment dans un épisode en trois parties de Rick Hunter en 1987 où il interprète un policier. Pour n'en citer que quelques-unes, ses dizaines de participations incluent entre 1995 et 2003 Une Nounou d'enfer, Alerte à Malibu, V.I.P., Walker, Texas Ranger, Son of the Beach et Scrubs. Il joue également dans plusieurs épisodes du soap Amour, gloire et beauté en 2001.
Le renouveau
Au bout de près de 30 ans de carrière, il publie son autobiographie en 1997 : "Erik Estrada: My Road from Harlem to Hollywood". Il y évoque son parcours, de l'anonymat à la célébrité, suivi d'une période transitoire plus difficile à vivre jusqu'au succès de la telenovela Dos mujeres, un camino. Les années 2000 sont l'occasion pour Estrada de se rapprocher du jeune public en prêtant sa voix pendant plusieurs saisons aux personnages de deux dessins animés : Sealab 2021 et Maya & Miguel.
Depuis toujours très engagé, il supporte de nombreuses causes, notamment la lutte contre la drogue puisqu'il est le représentant international en 2000 de la campagne D.A.R.E. ("Drug Abuse Resistance Education"). Deux ans plus tard, il agit en faveur de la sécurité routière en devenant le porte-parole du programme "Car seat inspection and installation" de la California Highway Patrol (la brigade de CHiPs).
Depuis 2003, le nouveau credo d'Erik Estrada est la télé réalité. Il commence avec "The Surreal Life", un jeu qui réunit sous un même toit des personnalités qui ont connu un grand succès dans le temps avant de tomber dans l'oubli. L'année suivante, il tente de retrouver son corps de sex-symbol dans "Body Challenge: Hollywood", une émission qui impose des défis physiques à des stars. Dans "Film fakers", il fait croire à trois jeunes acteurs qu'ils participent à un film de qualité alors que le scénario est volontairement mauvais et impossible à jouer !
La télé réalité, un tremplin vers le retour au succès ?
Des relations tendues
Meilleurs amis à l'écran, Erik Estrada et Larry Wilcox ne l'étaient pas en dehors. À tel point qu'aucun n'a été invité au mariage de l'autre, alors qu'ils se sont mariés à quelques mois d'intervalle durant la 3ème saison de CHiPs !
Larry Wilcox le businessman
Lorsqu'il rend la moto et l'insigne un an avant la fin de CHiPs, Larry Wilcox tente sa chance pour un autre rôle de policier, audition qu'il perd face à Don Johnson qui devient l'un des héros de Deux flics à Miami.
Dès lors, il privilégie une carrière de businessman face à celle d'acteur. Il commence par créer la société Wilcox Productions, qui produit dès 1981 Meurtre d'une créature de rêve. Inspiré d'une histoire vraie, le téléfilm suit la vie intense – écourtée par une mort tragique – du modèle Dorothy Stratten, incarnée par Jamie Lee Curtis. Il propose ensuite la série fantastique The Ray Bradbury Theater, qui reste à l'antenne de 1985 à 1992.
En 1985, il participe aux Douze salopards : la nouvelle mission, suite télévisée du célèbre film de Robert Aldrich. Sans tenir de rôle régulier, Larry Wilcox apparaît tout de même dans plusieurs séries, notamment dans quatre épisodes d'Arabesque entre 1986 et 1992, mais également dans Matlock, Perry Mason, MacGyver et Profiler.
Au milieu des années 90, il élargit ses activités en fondant Team Elite, une entreprise spécialisée en marketing et communication. Prenant goût à ses nouvelles responsabilités, il dirige ou possède d'autres sociétés dans le secteur des nouvelles technologies : UC Hub (solutions de transfert par fibres ou sans-fil), PromiseNet (télécommunications), One Digital (jeux vidéo et Internet) et MediaCore (algorithmes de compression pour Internet).
Un rôle pour la vie
Même s'il s'éloigne un peu d'Hollywood, Larry Wilcox reste associé à Jon Baker, son personnage dans CHiPs. En 1993, il retrouve Erik Estrada lors d'une apparition dans la parodie Alarme fatale, avec Emilio Estevez et Samuel L. Jackson. Quelques années plus tard, les deux acteurs sont à nouveau réunis dans le téléfilm CHiPs '99. Jon et Ponch reprennent du service pour résoudre une affaire de vols de voitures.
Entre temps, Wilcox passe derrière la caméra pour The Little CHP, une vidéo pour enfants à propos de deux jeunes garçons qui rêvent de devenir motards à la brigade autoroutière de Californie. En plus de le réaliser, il en est l'auteur, le producteur et l'un des interprètes. Encore une fois, il reprend son rôle de CHiPs, de même que Robert Pine qui interprète le sergent Getraer. John Schneider (Shérif, fais-moi peur !) y tient aussi un rôle.
Aujourd'hui très impliqué dans ses sociétés, Larry Wilcox trouve également le temps d'être le porte-parole de Fibrohugs, un organisme de lutte contre le fibromyome, une tumeur généralement bénigne qui touche uniquement les femmes.
Maintenant proches de la soixantaine, les héros de CHiPs laissent place à la nouvelle génération. En effet, c'est Wilmer Valderrama (Fez dans That 70's Show) qui reprendra le casque de Ponch dans l'adaptation cinématographique de la série. Celui de Jon est toujours à pourvoir...
Aurélien Martin
Vous devez vous connecter pour écrire un commentaire
-
killer2063
Tweet
The White Lotus sur OCS : qui sont les nouveaux vacanciers de la saison 2 ?
Tweet
Roseanne : comment ça se termine ?
Tweet
3 animes pépites à voir en famille pendant les vacances sur Netflix, Crunchyroll et ADN
Tweet
House of the Dragon : y aura-t-il une saison 2 ?
Tweet