Le réalisateur du "Péril Jeune", de "Chacun cherche son chat" et de la trilogie "Auberge Espagnole"/"Poupées Russes"/"Casse-tête Chinois" a révélé au public de nombreux talents... De Romain Duris à Vincent Elbaz, découvrez les visages que Cédric Klapisch nous a fait découvrir ! (Dossier réalisé par Raphaëlle Raux-Moreau)
Révélé par Klapisch dans "Le Péril Jeune", Romain Duris devient ensuite son acteur fétiche
© Gaumont
Première collaboration : Le péril jeune (1994)
Dernière collaboration : Casse-tête chinois (2013)
Nombre de collaboration : 7
La 'Romain Duris' Story
Repéré dans la rue par un directeur de casting à la recherche des héros du Péril jeune (qui, avant de sortir dans les salles était un téléfilm appartenant à une collection d'Arte), Romain Duris aurait pu ne jamais devenir acteur. Non seulement, il ne se destinait pas au métier mais il a hésité à venir à sa première audition (que vous pouvez découvrir ci-dessous). C'était sans compter Cédric Klapisch et l'univers qu'il lui proposait. Pris d'une sorte d'intuition qui pourrait se résumer à un coup de foudre artistique, le réalisateur lui offre alors le rôle de Tomasi et le révèle au public. Depuis, Romain Duris est devenu l'un des acteurs français les plus populaires, collaborant avec Tony Gatlif, Jacques Audiard, Jan Kounen ou encore Michel Gondry. Pour autant, l'acteur n'a jamais quitté l'univers de son metteur en scène fétiche. Entre le réalisateur et l'acteur, c'est en effet plus qu'une simple histoire de visage révélé, c'est une véritable épopée artistique ! Mais pourquoi ?
Le mot de Cédric Klapisch
"Il y a quelques jours sur un plateau télé, on m’a remontré les images de son casting pour Le péril jeune. Et moi, je comprends (rires). Je comprends pourquoi je l’ai pris. Il suffit de voir cette vidéo. Il est charmant. Vraiment, il a un truc. Ce qu’on appelle le charisme, finalement c’est toujours très mystérieux tous ces mots-là, la photogénie, la cinégénie… Il a ça. Et franchement, ça ne s’explique pas. Et c’est fou. Les cinq garçons du 'Péril jeune', ils étaient tous beaux mais quand on venait dans les salles de cinéma et qu’il y avait Romain et qu’on annonçait : "untel, puis untel et… Romain Duris", il déclenchait des : "aaahh !!!". C’est atroce parce que ce n'est pas juste, mais c’est comme ça..."
Romain Duris dans "Chacun cherche son chat" (1996)
© Vertigo Productions/ Jérome Plon
"Ce que j’aime bien chez lui c’est que… tout se voit dans cette première audition. Il a un truc rebelle, il n’a pas envie d’être comme tout le monde. Et en même temps, il ne se la raconte pas, il est assez nature, il est assez spontané, il a envie de vérité. Je pense que, dans sa peur d’être acteur, c’était qu’il ne voulait pas être faux. Il déteste le faux. Alors ça, c’est génial pour un réalisateur, puisqu’on veut que les choses soient vraies. Alors si lui, il a la terreur du faux, on va au même endroit (rires)."
Romain Duris dans "Peut-être" (1999)
"On a fait sept films ensemble. Je ne peux pas dire qu’il me représente. Tomasi dans 'le Péril jeune' ou le personnage de Xavier, ce n’est pas moi. Je ne fais pas un travail comme Guillaume Gallienne vient de faire ou comme Valeria Bruni Tedeschi, où clairement ça raconte plus leur vie que ce que je fais [dans mes films]. Je ne suis pas dans cette logique de raconter ma vie. Mais, c’est sûr que Romain est un vecteur : dans ce qu'il joue je peux mettre des choses personnelles."
=> La vidéo du premier casting de Romain Duris
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