5 films sinon rien : Albert Dupontel revient sur sa carrière de réalisateur - Page 5

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"C'était une expérience bien meilleure que les précédentes, même s'il y a eu l'écriture, qui n'est jamais simple, et même s'il a fallu convaincre Catherine Frot qui a beaucoup hésité pour le rôle, et à juste titre. Il y avait quelque chose de très ludique avec Le Vilain. Le film prend souvent l'aspect d'un des personnages principaux. Ici, l'aspect ludique, malicieux, malin, avec tous les petits gadgets du Vilain, c'était assez marrant à faire. Il y avait un côté Lego sur le tournage, on passait les tortues par les fenêtres, on avait une planque cachée sous le parquet... C'était un film enfantin. Normal, car Le Vilain est un sale gosse. Le film épousait ce côté sale gosse plutôt rigolo.

"Il y avait un côté Lego sur le tournage, on passait les tortues par les fenêtres, on avait une planque cachée sous le parquet... C'était un film enfantin."

J'ai eu beaucoup de plaisir à faire ce film, vraiment. Et puis le public a été au rendez-vous, il y a eu le plaisir de travailler et de diriger Catherine Frot, qui est quand même un petit monstre du cinéma français. C'était un ensemble, avec aussi Nicolas Marié dans le rôle du docteur, qui me faisait beaucoup rigoler. J'ai pris du plaisir, beaucoup plus que sur Enfermés dehors, qui était assez dur...

La bande-annonce du "Vilain" :

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