Mad Movies, magazine incontournable du cinéma fantastique et horrifique, fête ses 40 ans cette semaine. L'occasion de célébrer cet anniversaire à travers quatre décennies de films de genres que vous avez plébiscités à travers vos critiques.
*Classement des films SF/Fantastique/Horreur les mieux notés par les spectateurs arrêté au 11 juin 2012
N°10 - Dracula (1992)
En 1492, le prince Vlad Dracul, revenant de combattre les armées turques, trouve sa fiancée suicidée. Fou de douleur, il défie Dieu, et devient le comte Dracula, vampire de son état. Quatre cents ans plus tard, désireux de quitter la Transylvanie pour s'établir en Angleterre, il fait appel à Jonathan Harker, clerc de notaire et fiancé de la jolie Mina Murray. La jeune fille est le sosie d'Elisabeta, l'amour ancestral du comte...
La critique de ledpacks - "La quintessence du film de vampires. 13 ans après Apocalypse Now et sa lente remontée du fleuve, Coppola trouve une nouvelle manière d'explorer l'enfer. Il revisite d'une manière géniale ce genre bien spécifique, entre film d'horreur et fantastique. Loin d'occulter tous les Dracula de série B tournés par Christopher Lee, il transcende ces films en reprenant certains éléments de leur mise en scène : du fun, du gore et des scènes de sexe inter-espèces assez incongrues pour arriver au cauchemar parfait : sordide, sombre, inquiétant, mais pas assez violent pour se réveiller. Le génie pur de Coppola permet de rendre le mysticisme acceptable sans jamais devenir ridicule, ce qui arrive très rarement au cinéma sinon jamais. Des films Grindhouse des années 70 jusqu'au récent Da Vinci Code, les exemples sont nombreux. Ce génie s'exprime plus ou moins selon les scènes, parfois il explose dans des scènes d'anthologie exceptionnelles, parfois sa marge de manœuvre est plus restreinte par la narration mais toujours Coppola trouve le moyen de rendre l'instant unique par un détail dans le décor, une musique lancinante au phonographe,... Bref, ce film est un pur délice. L'une des(nombreuses) œuvres majeures du cinéaste."
La bande-annonce originale
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N°9 - Braindead (1992)
Lionel Cosgrove, un jeune homme timide flanqué d'une mère envahissante fait la connaissance de la belle Paquita, dont il tombe amoureux. Ce qui n'est pas du goût de sa chère maman, bien décidée à gâcher cette relation. Alors qu'elle espionne l'un de leurs rendez-vous galants au zoo, cette dernière est mordue par un singe-rat de Sumatra. Succombant à ses blessures, elle se transforme alors en zombie cannibale et contamine peu à peu la ville. Seul Lionel peut stopper l'invasion...
La critique de Asian91 - "En dehors de sa trilogie au succès incontestable, P. Jackson s'est, autrefois, livré à la réalisation de films au budget moindre. Braindead fait partie, sans nul doute, d'une de ses premières et meilleures réalisations. Armé d'un humour déjanté, décapant et d'une monstruosité accaparante, P. Jackson s'essaie à merveille dans le genre horrifique ! Attention aux âmes sensibles car ce film, au même niveau que son humour, joue sur le gore à un niveau rarement vu même aujourd'hui. Fendre des têtes à gogo et se fendre la gueule, chapeau bas à Braindead !"
La bande-annonce originale
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N°8 - Sleepy Hollow, la légende du cavalier sans tête (1999)
En 1799, dans une bourgade de La Nouvelle-Angleterre, plusieurs cadavres sont successivement retrouvés décapitée. Terrifies, les habitants sont persuadés que ces meurtres sont commis par un étrange et furieux cavalier, dont la rumeur prétend qu'il est lui-même sans tête. Les autorités new-yorkaises envoient alors leur plus fin limier pour éclaircir ce mystère.
La critique de ChrisChambers86 - "Avec "Sleepy Hollow", Tim Burton signe une histoire de malèdiction ensorcelante, magnifiquement illustrèe par un illusionniste au sommet de son art! Le film est d'une richesse extrême, mais aussi d'une construction admirable où les pièces s'assemblent peu à peu, à la manière d'un puzzle, où les certitudes scientifiques du personnage principal ne tardent pas à tomber lorsqu'il est mis en prèsence du cavalier sans tête! Johnny Depp est sans aucun doute l'un des comèdiens les plus intrigants du cinoche amèricain! il y a cette prèsence physique, èvidemment, ce charme subtil, presque complexe, et cette dèlicatesse qui èmanent de lui à tout moment, à l'ècran comme dans la vie! il y a cette magnificence intèrieure aussi, que l'on perçoit à travers son regard et ses silences si èloquents! Son personnage dans "Sleepy Hollow" n'èchappe pas à la règle! il y est remarquable dans cet univers de malèfices et d'enchantements! Avec ses grands yeux noirs, son joli minois et son teint de porcelaine, Christina Ricci est l'innocence au coeur pur, hèroïne burtonienne par excellence qui se marie fort bien avec la rèalitè et l'imaginaire, le fantastique et le merveilleux! Quant à l'immense Chris Walken, il fait une prestation marquante et inattendue! Au final, Burton rèalise sans aucun doute l’un de ses meilleurs films, un superbe conte macabre dans la plus pure tradition gothique, où les décors extraordinaires nous mettent dans la noirceur la plus totale! La B.O de Danny Elfman magnifie le tout..."
La bande-annonce originale
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N°7 - L'Armée des 12 singes (1995)
Nous sommes en l'an 2035. Les quelques milliers d'habitants qui restent sur notre planète sont contraints de vivre sous terre. La surface du globe est devenue inhabitable à la suite d'un virus ayant décimé 99% de la population. Les survivants mettent tous leurs espoirs dans un voyage à travers le temps pour découvrir les causes de la catastrophe et la prévenir. C'est James Cole, hanté depuis des années par une image incompréhensible, qui est désigné pour cette mission.
La critique de WilliamE. - "Terry Gilliam livre ici une réalisation magistrale, une fresque de science-fiction se déroule devant nos yeux pendant un peu plus de deux heures, calculée au centimètre près. Un scénario vraiment passionnant de bout en bout, des personnages à la psychologie intrigante et riche, portés à l'écran par le talent de Bruce Willis, Brad Pitt ou encore Madeleine Stowe. Une vraie réussite sur tous les points."
La bande-annonce originale
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N°6 - Le Cinquième élément (1997)
Au XXIII siècle, dans un univers étrange et coloré, ou tout espoir de survie est impossible sans la découverte du cinquième élément, un héros affronte le mal pour sauver l'humanité.
La critique de FlorianL. - "Je me fais plaisir en regardant ce film tous les deux ans environ et l'effet est toujours le même. Humour, action, émotion, grand spectacle, tout ce qu'il faut pour nous régaler pendant 2H06. Et ce film est l'occasion de se plonger dans un monde futuriste, moins pessimiste que "Blade Runner" mais extrêmement stressant et peu sûr dans lequel un ancien soldat de choc devient chauffeur de taxi et tombe par hasard sur une belle rousse. Ce film est aussi le dernier bon film de Luc Besson."
La bande-annonce originale
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N°5 - Bienvenue à Gattaca (1997)
Dans un monde parfait, Gattaca est un centre d'études et de recherches spatiales pour des jeunes gens au patrimoine génétique impeccable. Jérôme, candidat idéal, voit sa vie détruite par un accident tandis que Vincent, enfant naturel, rêve de partir pour l'espace. Chacun des deux va permettre à l'autre d'obtenir ce qu'il souhaite en déjouant les lois de Gattaca.
La critique de Raffiou - "Très beau film d’anticipation, l’histoire se situe dans un futur proche au sein d’un monde de haute de technologie et d’une société eugéniste où on peut choisir un phénotype parfait pour son futur enfant. Vincent est homme né naturellement, où son phénotype comporte des défauts physique qui l’empêche de devenir un être parfait. Rêvant par tous les moyens de voyager dans l’espace, chose qui lui est inaccessible, il devra prendre l’identité de Jérôme un homme parfait génétiquement mais devenu invalide à la suite d’un accident. Le film est donc une belle critique de l’eugénisme, en montrant que la génétique ne définit pas forcément la valeur d’un être humain, par exemple Vincent qui arrive à devenir l’image d’un homme performant aux prix de terribles efforts et par la seule force de sa volonté. Le film possède un grand casting: Ethan Hawke, Jude Law, Uma Thurman, tous les acteurs sont excellents dans leur rôle. La musique est majestueuse et émouvante. Le scénario est captivant et très bien écrit. Bienvenue à Gattaca est à l’image même des romans de science-fiction tels que « 1984 » de Georges Orwell ou encore « Le Meilleur des Mondes » d’Aldous Huxley ; une critique intelligente de l’eugénisme où le héros se révolte contre un monde parfait et déshumanisé."
La bande-annonce originale
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N°4 - L'Etrange Noël de M. Jack (1994)
Jack Skellington, roi des citrouilles et guide de Halloween-ville, s'ennuie : depuis des siècles, il en a assez de préparer la même fête de Halloween qui revient chaque année, et il rêve de changement. C'est alors qu'il a l'idée de s'emparer de la fête de Noël...
La critique de GerardLenormal - "Un conte gothique comme seul Tim Burton sait les imaginer. La stop-motion se prête parfaitement à l'univers dépeint ici, donnant au tout un charme que les images de synthèses les plus abouties ne parviendront jamais à reproduire. Cette matérialité rend le film on ne peut plus sensuel (plus particulièrement en HD...), tant chaque élément filmé brille par sa présence, faisant ressentir au spectateur chaque texture du décor, chaque mouvement des personnages. A tel point que cet univers, par nature figé, est rendu plus vivant encore que n'importe quel autre univers d'animation. De surcroît, tout est sublimé par les éclairages, aucun recoin de l'image n'est laissé au hasard. Et la vie qui jaillit de chaque scène n'est en fait que la somme de l’énergie dépensée par l'équipe du film, capturant image après image, à raison de 24 par seconde, soit près de 110.000 au total. Un travail titanesque, fastidieux d'extrême minutie. Mais le résultat est là et transpire le réel, alors que, paradoxalement, tout ici n'est que formes fantasmées, issues directement de l'esprit de Monsieur Burton, devenu si familier au fil de ses nombreuses réalisations. Tim Burton, grâce au prodigieux travail de l'équipe de Henry Selick, a réussi à nous projeter dans ses propres songes, en nous donnant l'impression de vivre ce rêve comme si c'était le nôtre. Quant à l'histoire elle-même, elle est magnifiquement horrible. C'est e propre de Tim Burton. Tout ses thèmes de prédilection sont là : rêve, horreur, enfance, humour, amour, différence, tolérance, recherche du bonheur... Plus que jamais, Tim Burton démontre que si le rêve et le cauchemar ne sont que deux interprétations différentes d'un seul et même songe, le conte pour enfant partage cette ambivalence. Ce goût pour le mélange de l'horreur et de la comptine en fait un digne descendant de Lewis Carroll. Dommage qu'il n'ait pas eu les mains libres pour lui rendre dignement hommage avec son remake l'Alice... Un chef d'oeuvre, dont seul l'aspect musical repoussera les réfractaires."
La bande-annonce originale
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N°3 - Sixième Sens (1999)
Cole Sear, garconnet de huit ans est hanté par un terrible secret. Son imaginaire est visité par des esprits menaçants. Trop jeune pour comprendre le pourquoi de ces apparitions et traumatisé par ces pouvoirs paranormaux, Cole s'enferme dans une peur maladive et ne veut reveler à personne la cause de son enfermement, à l'exception d'un psychologue pour enfants.
La critique de FanAvatar09 - "Sixième Sens est le premier film de Night Shyamalan que je vois et je dois dire que c'est sans doute un des films les plus intrigants que j'ai vu. Bruce Willis est vraiment parfait en docteur qui a des relations difficiles; mais la révélation du film est évidemment Haley Joel Osment qui incarne un enfant à la fois troublant et terriblement attachant. On ressent beaucoup de peine pour lui dès qu'il a peur. La musique de James Newton Howard correspond très bien à l'ambiance du film. Le scénario est une incroyable réussite, la chute finale est extrêmement bien trouvée et l'intrigue est vraiment bien ficelée. Un film culte et mythique."
La bande-annonce originale
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N°2 - Matrix (1999)
Programmeur anonyme, Thomas Anderson est aussi l'un des pirates les plus recherchés du cyber-space. Il est contacté par un certain Morpheus. Ensemble, ils se lancent dans une lutte sans retour contre la Matrice et ses terribles agents...
La critique de Boomster - "Mélanger SF ; Arts martiaux et film philosophique relevait du fantasme en 1999 ; ils l'ont pourtant fait. Que dire de Matrix ? Le film nous tiens en haleine de bout en bout, il est juste incroyable en plus d'être impressionnant et intelligent. Choisir une vie heureuse mais fictive, ou une vie réelle où les machines dominent le monde, tel est l'enjeu majeur de Matrix. 13 ans après, le film est toujours présent dans l'opinion commune, et ce pour encore bien des années. Les suites, en revanche, sont à oublier."
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N°1 - Le Seigneur des anneaux : la communauté de l'anneau (2001)
Frodon le Hobbit hérite de l'Anneau Unique, un instrument de pouvoir absolu qui permettrait à Sauron, le Seigneur des ténèbres, de régner sur la Terre du Milieu. Commence alors un vaste périple visant à la destruction de l'objet.
La critique de BruceWayne04 - "Après avoir revu ce film je vous fait partager ma critique. Tout d'abord je tire un grand coup de chapeau a Peter Jackson, qui a initié un non littéraire comme moi a cette trilogie que je ne connaissais pas avant visionnage du film. Que dire pour qualifier les 2h45 de grand cinéma que je viens de revivre, a part grandiose. Les scènes se suivent toutes plus époustouflantes, émouvantes ou déchirantes les unes que les autres. On se retrouve totalement immergé dans l'univers de la Terre du Milieu, belle, diversifiée et parfois effrayante. Les paysages sont sublimes, les acteurs absolument parfaits. Notamment Elijah Wood en Frodon, personnage insouciant au début du film qui passe magnifiquement à un être blessé, portant un fardeau qui le dépasse. Les scènes de combats sont une pure merveille. Les créatures effrayantes, avec mention spéciale aux cavaliers noirs. Peter Jackson lance également avec ce film la performance capture, et je félicite l'excellent Andy Serkis pour son interprétation de Golum, l'un des personnages les plus marquant de cette trilogie. Le tout appuyé par une musique poignante, et une mise en scènes digne des plus grand. Bref, on est en face d'un chef d’œuvre du cinéma J'en ai encore la chair de poule"
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