2001-2011 : dix ans ont passé depuis les attaques terroristes du 11-Septembre, point de bascule de l’Histoire qui a bien sûr trouvé son écho au cinéma. Retour en onze points sur une décennie de films dans le "monde d’après"…
Alexis Geng
En plus d’être délicat à traiter, le contexte historique/géopolitique post-11 Septembre (auquel s'ajoute à présent la crise économique) une fois mis en film ne draine pas forcément les foules ; on a donc pu entendre certains affirmer que les studios s’étaient d'autant plus volontiers orientés vers les sujets les plus légers. Ainsi Don Hahn (Disney), producteur notamment du Roi Lion, a-t-il déclaré récemment la chose suivante [source AFP] :
"Le 11-Septembre a été un traumatisme. J'étais traumatisé, comme la plupart d'entre nous l'ont été. On ne voulait plus revoir ça. [...] On préférait se divertir avec des films qui puissent nous faire oublier tout ça. [...] C'est peut-être pour cela qu'on a vu tant de films de super-héros, car ces personnages l'emportent contre les méchants."
Le 11-Septembre nous a-t-il valu une surenchère d’entertainment ? Difficile de répondre avec certitude, disons que la théorie est au moins discutable (Hollywood s'est dès le départ construit autour de la notion de divertissement), et qu’on pourrait affirmer qu’a contrario, même les pop-corn movies type films de super-héros se sont laissés contaminer par "l’ambiance" (cf. le pourtant guilleret Iron Man et son contexte afghan, ou les sombrement réalistes Batman de Christopher Nolan, avec quelques références directes et des supers-vilains qui se rapprochent dans ce cadre de terroristes, Ra's Al Ghul et sa secte, le Joker)... ce qui n'est là non plus pas une nouveauté, mais une constante de l'industrie à toutes les époques. A défaut de multiplier les représentations des attentats eux-mêmes, le cinéma ne cesse en tout cas de s’y référer et d’explorer ses prolongements.
En guise de conclusion, puisqu'on parle "légèreté", souvenir du World Trade Center comme haut-lieu du happening (quand le crime n'était qu'artistique), grâce au décalage offert par Le Funambule de James Marsh :
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