Il y a trente ans, François Mitterrand accédait au pouvoir. Depuis, le plus romanesque des hommes politiques est devenu un personnage de fiction, sur le grand et le petit écran : AlloCiné revient sur ces longs métrages consacrés, de près ou de loin, côté public ou côté privé, au président socialiste.
Les faits
Le soir du 10 mai 1981, les Français découvrent sur leur poste de télévision le visage du nouveau Président de la République : avec 51,76% des voix, le socialiste François Mitterrand l'emporte face au Président sortant Valery Giscard d'Estaing, qui n'obtient que 48,24% des suffrages. En quelques heures, des dizaines de milliers de personnes se sont réunies Place de la Bastille pour fêter l'arrivée au pouvoir de la gauche.
Le film
Intitulé J'aime regarder les filles, comme un célèbre morceau de Patrick Coutin qui date de 1981, le premier long métrage de Frédéric Louf (auteur du court métrage Les Petits oiseaux, vu à Cannes), évoque la rencontre de deux lycéens de 18 ans : Gabrielle, fille de la bourgeoisie parisienne et Primo, fils de petits commerçants de province. Ebloui par le charme de Gabrielle et des filles qui l’entourent, Primo bluffe. Il s’invente un nouveau pedigree, ment beaucoup, et compense le vide de ses poches à coup d'audace et d'imagination. L'élection de François Mitterrand est en toile de fond puisque la rencontre a lieu la veille du 10 mai 1981.
Les rôles principaux sont tenus par Pierre Niney, jeune pensionnaire de la Comédie-Française, aperçu au cinéma dans LOL et L' Armée du crime et Lou de Laâge, qui figurait dans la série 1788 et demi (1788 et demi). Johan Libéreau (Douches froides, Belle épine), Audrey Bastien (Simon Werner a disparu…, Xanadu (Xanadu)) et Michel Vuillermoz font également partie du casting de ce film qui sortira le 20 juillet prochain. A noter que J'aime regarder les filles portait initialement le titre Le Ciel s'est déchiré, référence à une chanson composée par Barbara pour célébrer la victoire de Mitterrand : Regarde / Quelque chose a changé / L'air semble plus léger / C'est indéfinissable / Regarde / Sous ce ciel déchiré / Tout s'est ensoleillé /
C'est indéfinissable...
Mise à jour, juillet 2011 : le titre du film ne fait pas référence à la chanson de Barbara (que le réalisateur ne connaissait pas) mais à un morceau de Niagara, groupe-phare de la pop française des années 80.
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