Myster Mocky de A à Z... - Page 5

V... comme "Les Vierges"

Les Vierges (1963), récit des premières expériences amoureuses des femmes, fait suite aux Dragueurs (1959), une comédie légère racontant les déboires de deux hommes lors d'une nuit parisienne. Avec un tel sujet, ce film déchaîna les foudres de la censure, puisqu'il fut interdit aux moins de 18 ans à sa sortie en salles...

W... comme Orson Welles

Jean-Pierre Mocky n'a jamais caché son admiration pour ce réalisateur visionnaire et exubérant. A tel point qu'il rêvait de le diriger dans une adaptation de On achève bien les chevaux et dans Les Carrossiers de la mort, un projet resté inabouti et dans lequel il aurait eu à donner la réplique à un autre monstre sacré, Marlon Brando...

X... comme Classé X

Dans la première moitié des années 70, alors que le cinéma X n'en était qu'à ses balbutiements, Jean-Pierre Mocky s'amusa à glisser une brève séquence pornographique dans L'Ombre d'une chance (1974), l'histoire d'un brocanteur que sa belle-fille va tenter de séduire...

Y... comme "Y a-t-il un Français dans la salle ?"

Cette adaptation du roman de Frédéric Dard, le papa de San Antonio, est sans conteste le plus gros succès en salles de Mocky... Une suite fut par ailleurs envisagée, Les Clefs du pouvoir sont dans la boîte à gants - inspirée également du travail de Dard - mais elle ne vit jamais le jour...

Z... comme "La Zizanie"

Jean-Pierre Mocky et Louis De Funès ont failli travailler ensemble à trois reprises : sur Un drôle de paroissien (1963), rôle finalement dévolu à Bourvil, Le Roi des bricoleurs (1977) - là c'est Sim qui joua les remplaçants - et Le Boucan, un scénario basé sur la lutte contre le bruit et qui inspira bien étrangement un autre projet, La Zizanie, que réalisa Claude Zidi sans son autorisation. Lancé dans un procès contre Christian Fechner, producteur de cette comédie, Mocky obtiendra gain de cause et sera indemnisé comme il se doit...