Robert Duvall fête ses 80 ans ce 5 janvier. L'occasion de livrer nos "essentiels" du monsieur : pas un top 10, plutôt une sélection (non exhaustive !) de films incontournables pour quiconque veut commencer à se faire une idée de son immense carrière, le tout au travers de 10 rôles ou apparitions marquantes qui scandent une filmographie courant sur six décennies, faite de succès (et d'échecs) commerciaux comme de "films d'auteur". Second rôle de légende, mais pas seulement !
De La Nuit nous appartient, beaucoup d’entre vous auront forcément retenu la scène d’ouverture avec la plantureuse Eva Mendes, mais aussi la tragique poursuite de voitures ; le film de James Gray, c’est avant tout (et comme toujours avec le cinéaste) une histoire de famille. Robert Duvall incarne Burt Grusinsky, un policier en fin de carrière père de deux fils, Joseph (Mark Wahlberg), flic comme papa, et Bobby (Joaquin Phoenix), gérant d’une boîte de nuit appartenant à la mafia russe. Alors que l’affrontement entre mafia et police fait rage, Bobby doit cacher ses liens de parenté, mais quand il apprend que son père et son frère sont les prochaines cibles des mafieux, il se trouve obligé de choisir son camp…
Si au départ Christopher Walken devait tenir le rôle de Burt Grusinsky, c’est finalement Robert Duvall qui décroche le rôle. Un rôle qui lui sied à merveille puisque celui qui figure parmi les acteurs les plus respectés d'Hollywood incarne ici un ponte de la police new-yorkaise. Celui qui était l’avocat du Parrain de Francis Ford Coppola avoue qu’il était impatient de travailler avec James Gray depuis que son confrère et ami James Caan, qui avait tourné The Yards sous la direction du cinéaste, lui a confié que James Gray est "le meilleur réalisateur avec qui il ait tourné depuis Francis Ford Coppola dans Le Parrain" - chacun son tour. Robert Duvall n’hésite d’ailleurs pas à souligner les similarités entre La Nuit nous appartient et l'oeuvre de Coppola, déclarant lors d’une interview donnée à AlloCiné au moment de la sortie du film : "Deux camps opposés : la mafia et la police. Ce film est un peu l’inverse du Parrain. Sauf qu’il ne s’agit plus d’une famille de mafieux mais d’une famille de policiers dont l'un des fils devient un peu fou mais revient du côté de la famille. Comme Pacino dans Le Parrain. C’est vraiment comme une version inversée du Parrain. "
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