Il y a 20 ans déjà, le public se laissait charmer par "Pretty Woman" et "Ghost". À l’occasion de cette date anniversaire, petit focus sur ces deux films cultes qui ont marqué à jamais l’histoire de la comédie romantique.
Prenez un scénario de fond...
Si Ghost et Pretty Woman remportent un tel succès, c’est entre autres, grâce à la force de leur scénario. Les deux films traitent de sujets véritablement ancrés dans la réalité et, sous couvert d’une histoire d’amour, abordent des questions existentielles telles que la mort ou l’argent. Gary Marshall, le réalisateur de Pretty Woman, compare plus ou moins subtilement, le monde des affaires à la prostitution : Edward (Richard Gere), au détour d’une conversation avec Viviane (Julia Roberts), réplique, « On baise tous les deux les gens pour de l’argent ». Comme dans Pretty Woman, le réalisateur de Ghost s’en prend lui aussi à la quête perpétuelle du gain, en distillant juste ce qu’il faut de fantasme pour rendre le tout aussi charmant qu’astucieux. On regrette que les comédies romantiques plus récentes reposent sur des scénarii basés principalement sur cette recherche du grand amour, ni plus ni moins. Les contraintes économiques poussent les studios à produire des films qui seront vus par le plus large public possible. En résulte des intrigues de plus en plus fades, aux personnages calibrés, à l’instar de L'Abominable vérité, Hitch - Expert en séduction ou Comment se faire larguer en 10 leçons.
Mélangez-le à une poignée de seconds rôles truculents...
Oda Mae (Whoopi Goldberg) dans Ghost, Kit et Barney dans Pretty Woman… Les seconds rôles sont, dans les deux cas, des personnages clés. À sa sortie, l’accueil que réserve la critique à Ghost n’est pas bon. Seule la prestation de Whoopi Goldberg fait l’unanimité. L’actrice illumine l’écran et apporte ce qu’il faut d’originalité à un scénario déjà vu (quelque mois auparavant, sort sur les écrans Always, de Steven Spielberg, qui traite du même sujet). Sa spontanéité nous conquiert, au même titre que celle de Laura San Giacomo alias Kit De Luca, la coloc et amie excentrique de Viviane. Enfin, les quelques moments de complicité entre Barney, le directeur de l'hôtel (excellent Hector Elizondo) et Viviane, prêtent à quelques sourires tendres. En seulement quelques répliques, le spectateur s’éprend de son paternalisme et entrevoit le lien fort qui les unit.
Ajoutez-y une pincée de sensualité...
Dans les années 90, la comédie romantique a encore certaines limites. Dans les deux films, la sensualité est suggérée. L’œil de la caméra floute les positions les plus lascives. Les actrices (ou plus exactement leurs doublures) laissent, quant à elle, entrevoir une jambe galbée, un ventre musclé mais rien de plus, laissant libre cours à l'imagination du spectateur… Le caractère voluptueux de certaines scènes n’est en rien vulgaire et propose juste ce qu’il faut de coquin. En juillet 2010, Le Parisien révélait dans un article le résultat d’une enquête, intitulée « Les fantasmes osés des français ». Sur la première marche du podium, la scène de poterie de Ghost, suivi de très près par la scène du Piano de Pretty Woman. Patrick Swayze lui-même a dit que c’était la chose la plus sexy qu’il n’ait jamais faite au cinéma. L’acteur en parle comme d’un grand moment de tendresse, teinté de beaucoup de romantisme. La sensualité est donc à l’honneur dans le cœur des français, dans Pretty Woman et Ghost également. (Cf. notre article)
Et saupoudrez le tout d'une bonne musique culte !
De Pretty Woman et Ghost, on retient également deux mélodies, qui résonnent en nous encore et encore… Deux chansons que l’on croit avoir été écrite pour l’occasion. Mais non. « Unchained Melody » et « Oh pretty Woman » ont eu une histoire avant les années 90. Pourtant, l’air est désormais associé au succès mondial de ces deux films.
En 1964, lorsque Roy Orbison écrit « Oh Pretty woman », il n’imagine pas qu’il tient entre les mains un tube qui marquera à jamais l’histoire du cinéma. Le compositeur décède en 1988, deux ans avant la consécration. Pour beaucoup, « Oh Pretty Woman » a été spécialement écrit pour le film, tant les paroles collent parfaitement à l’histoire.
Interprétée par Bobby Hatfield en 1965, la version des Righteous Brothers de « Unchained Melody » devient mondialement célèbre en 1990, lorsqu’elle devient le thème musical de Ghost. C’est la productrice Lisa Weinstein qui propose à Jerry Zucker d’écouter cette chanson. Le metteur en scène est immédiatement séduit par la mélodie et les paroles, qui correspondent parfaitement au scénario. La même année, le tube se hisse numéro des ventes en Grande-Bretagne.
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