Dans la famille Apatow... - Page 12

Pour Judd Apatow, le cinéma c'est donc une grande famille. Mais celle-ci n'est pas fermée, puisqu'on ne compte pas le nombre de ses invités. Certains s'y sont même tellement plu la première fois qu'ils sont revenus souvent, à l'image de Bill Hader (photo ci-dessus, à gauche), que l'on peut croiser dans pas moins de 5 films (En cloque, mode d'emploi, SuperGrave, Sans Sarah rien ne va !, Délire Express et L' An 1).

Celui-ci devance de peu Jack Black (photo ci-dessus, en haut à gauche), que l'on a pu voir à ses côtés dans L' An 1, et qui s'est également illustré dans Walk Hard (dans le rôle de Paul McCartney !), Présentateur vedette et Disjoncté, à l'affiche duquel figure aussi Jim Carrey (photo ci-dessus, en haut à droite). Les deux acteurs ont d'ailleurs en commun le fait d'être surtout connus pour leurs rôles comiques et d'avoir bâti leurs carrières respectives loin de Judd Apatow, non sans lui avoir rendu une petite visite de temps en temps.

C'est le cas de Jack Black et de Jim Carrey (vu dans Disjoncté et Braqueurs amateurs, co-écrit par Apatow), mais également celui de Sacha Baron Cohen (l'adversaire français de Ricky Bobby, c'est lui) [photo ci-dessus, en bas à gauche] et d'Owen Wilson (photo ci-dessus, en bas à droite), vu à l'affiche de Disjoncté, avant de se payer le luxe de faire une apparition (dans son propre rôle) dans En cloque, mode d'emploi, de tenir le rôle-titre de Drillbit Taylor, puis d'être l'un des producteurs éxécutifs de L' An 1. Son compère Ben Stiller (photo ci-dessus, au centre) a lui aussi connu sa période "Judd Apatow", mais ils ne se sont jamais croisés dans un de ses films, à l'exception de Disjoncté, mis en scène par le héros de Mary à tout prix, qui a, pour sa part, participé à La Colo des gourmands (1995), la série Freaks and Geeks (saison 1, épisode 17) puis Présentateur vedette.

Le cas de Steve Carell est quant à lui un peu plus compliqué : si sa carrière s'est majoritairement construite hors du giron de Judd Apatow, c'est quand même ce dernier qui lui a permis d'exploser grâce à 40 ans, toujours puceau (même si son rôle dans Bruce tout-puissant avait un peu marqué les esprits le temps d'une scène mémorable), après un rôle dans Présentateur vedette (qu'il reprendra dans la suite), et un passage, en tant que lui-même, dans En cloque, mode d'emploi.

Dans le même genre, on retrouve Michael Cera (photo ci-dessus, 3ème en partant de la gauche) : déjà apparu dans quelques films (Fréquence interdite, Confessions d'un homme dangereux...) et connu pour son rôle dans la série Arrested Development, celui-ci a surtout explosé grâce à SuperGrave, avant de repasser dans L' An 1, après des prestations remarquées dans des longs métrages qui n'ont rien à voir avec Judd Apatow (Juno, Une nuit à New York et Scott Pilgrim notamment).

Le comédien fait donc partie de ces jeunes lancés, à plus ou moins grande échelle, par l'auteur-producteur-réalisateur, au même titre que Jonah Hill ou Christopher Mintz-Plasse (photo ci-dessus, à gauche), également découvert dans SuperGrave (son premier film), puis aperçu dans L' An 1, avant d'être entendu dans Dragons et vu costumé dans Kick-Ass. Notons enfin le cas de Jay Baruchel (photo ci-dessus, à droite) : s'il a débuté dans Les Années campus, il a ensuite très peu fréquenté la famille Apatow (juste un second rôle dans En cloque, mode d'emploi), au profit des univers de Bret Easton Ellis (Les Lois de l'attraction), Clint Eastwood (Million Dollar Baby) ou Disney (L' Apprenti Sorcier).

Du côté des filles, et outre l'importance de Leslie Mann, on remarque que rares sont les habituées de la famille. Avec ses deux apparitions (dans Sans Sarah rien ne va ! et American Trip, où elle tient le même rôle), Kristen Bell ferait même presque figure d'actrice assidue, à côté de Katherine Heigl (En cloque, mode d'emploi) et Mila Kunis (Sans Sarah...), même si toutes trois ont en commun de s'être faites connaître grâce une série culte (Veronica Mars, Grey's Anatomy et That 70's Show), avant de tenter l'expérience Apatow.

Ces dernières années ont toutefois vu Kristen Wiig prendre le pas sur toutes ces comédiennes : déjà apparue dans En cloque, mode d'emploi, Walk Hard et Sans Sarah rien ne va !, l'actrice a frappé très fort avec Mes meilleures amies, dont elle a signé le scénario. A ses côtés on y retrouvait Melissa McCarthy (à l'affiche de 40 ans : mode d'emploi) et Rose Byrne, qui nous avait déjà montré, dans American Trip, qu'elle pouvait méchamment casser l'image de fille sage qu'on avait d'elle auparavant.

Enfin, impossible de conclure sans parler de Chris O'Dowd, qui squatte la famille depuis peu (grâce à Mes meilleures amies, Girls et 40 ans : mode d'emploi) et des invités suprises, ces acteurs que l'on aurait pas spécialement imaginés là, et qui s'en sortent plutôt pas mal (un peu dans la lignée de John C. Reilly, mais en moins récurrents), à l'image de Jason Schwartzman et Eric Bana, qui parviennent même à s'adjuger certaines des meilleures scènes de Funny People.

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