Quiz Les Affranchis : 7 questions pour tester si vous êtes un caïd ou une balance
lundi 26 avril 2010 - 00h00
La comtesse Elizabeth Bathory; Vlad Tepes qui a inspiré le personnage de Dracula; Caligula l'empereur romain fou; Gilles de Rais, compagnon d'arme de Jeanne d'Arc assassinant les enfants dans son château...Retour sur quelques uns de ces personnages tordus de l'Histoire au cinéma.Dossier réalisé par Olivier Pallaruelo
8 / 8
Nom : Raspoutine. Sujet à controverse, puisque ce mot signifie aussi "débauché" en russe...
Prénom : Grigori Efimovitch
Surnom connu : Le Moine fou. "Staretz", qui n'est pas vraiment un surnom, car c'était le titre que l'on donnait aux mystiques errants, laïcs ou religieux, qu'on venait consulter.
Date et lieu de naissance : probablement né en 1869 dans le village de Pokrovskoïe, du district de Tioumen, dans la province de Tobolsk, à 2 500 km à l'Est de la capitale russe Saint-Pétersbourg.
Vu à l’écran dans : Compte-tenu du caractère déviant et fascinant du personnage, on aurait pu s'attendre à plus d'apparitions : moins d'une trentaine. Curieusement (ou pas d'ailleurs), on le retrouve dès 1917 dans deux longs métrages muets américains, La chute des Romanoff de Herbert Brenon et Rasputin : the Black Monk de Arthur Ashley. Parmi ses apparitions, on retiendra volontier Raspoutine, l'agonie d'Elem Klimov en 1981 (qui réalisera dans un tout autre registre trois ans plus tard le chef-d'oeuvre Requiem pour un massacre); La Tragédie impériale de Marcel L'Herbier de 1937, retraçant la vie de Raspoutine avec Harry Baur dans le rôle-titre. On garde néanmoins une vraie affection pour l'incarnation hallucinée de Christopher Lee dans Rasputin, The Mad Monk de Don Sharp, un petit classique de la Hammer films.
Chef(s) d’inculpation : Raspoutine était était de stature moyenne, mais avec une carrure imposante, de nature sale et grossière, mais dégageait un magnétisme envoûtant et étrange. Il portait des cheveux longs et une barbe hirsute, mais possédait avec ses yeux bleus clairs, très perçants, un curieux regard hypnotique qui semblait avoir le pouvoir de transpercer l'âme de ses interlocuteurs. Né de parents fermiers pauvres, Raspoutine grandit dans un environnement où la vie était rude, l'existence rustique, la vodka une boisson courante, et où l'instruction n'existait pas. Grigori n'apprendra les rudiments de la lecture et de l'écriture qu'au cours de ses voyages, à l'âge adulte, mais certaines personnes lui trouvaient un pouvoir d'apaisement, voire de guérison, sur les animaux. Dès l'âge de dix-huit ans, il est sujet à des crises mystiques.
Entre 1894 et 1904, date à laquelle il vient à Saint Pétersbourg pour y rencontrer la famille impériale, il mène une vie d'errances, faite de pèlerinages et de prédications remportant un franc succès : de plus en plus de fidèles viennent à ses réunions, amenant des malades sur lesquels il exerce ses talents de «guérisseur». Sa réputation s'étend mais en même temps il continue une vie de débauché, de buveur, de bagarreur, de séducteur, et même de voleur. Durant toutes ces années, il entre en contact avec de multiples sectes qui fleurissaient sur le terreau de la religion orthodoxe.
La tsarine attirait autour d'elle de nombreux mystiques. Aussi fut-elle séduite par Raspoutine, qui avait le don d'arrêter les hémorragies de son fils Alexis, atteint d'hémophilie. Sa réputation de guérisseur permit à Raspoutine de se rendre indispensable, et il prit très vite un ascendant considérable sur le couple impérial. Invité à de nombreuses réceptions mondaines, il fit la connaissance de nombreuses femmes riches. Raspoutine inquiètait et fascinait. Son regard perçant était difficile à soutenir pour ses admiratrices, et beaucoup cédèrent à son charme hypnotique, en le prennant pour amant et guérisseur. Raspoutine organisait des fêtes dans son appartement, le sexe et l'alcool en étaient les éléments primordiaux. Il prêchait sa doctrine de rédemption par le péché parmi ces dames et elles étaient impatientes d'aller au lit avec lui pour mettre en pratique sa doctrine, ce qu'elles considéraient comme un honneur. Devenu intime de la famille impériale, il était aussi haï à la Cour par certains et au sein du peuple.
Sentence : Son emprise toujours plus croissante sur la famille impériale puis carrément sur le pouvoir politique scella le sort de l'illuminé. Une conjuration, menée par le prince Félix Ioussoupov, aboutit à son assassinat, dans la nuit du 16 au 17 décembre 1916 (29 au 30 décembre du calendrier actuel). Alors qu'il était l'invité du Prince, époux de la grande duchesse Irina, nièce du tsar, il fut empoisonné sans aucun succès : le cyanure avait été incorporé dans une pâte à gâteau, qui fut cuit : la chaleur entraîna une réaction chimique entre le cyanure et le sucre qui le rendit inactif pendant quelque temps, et ralentit fortement son effet. On pensa que l'empoisonnement avait échoué et il fut blessé de trois coups de trois pistolets différents, dont le dernier fut probablement fatal.
l'unique cliché connu de Raspoutine après sa mort
Même si les deux premiers tireurs étaient des membres du complot, le troisième tireur, plus expérimenté que les deux autres, tira précisément au centre du front. Contrairement à la croyance populaire, la traînée de sang très droite laissée par son passage laisse entendre qu'il ne se serait même pas rendu dehors par lui-même. L'autopsie de son corps retrouvé 4 jours plus tard révéla cependant la présence d'eau dans ses poumons ; ce qui signifie qu'il respirait encore lorsqu'il fut jeté dans l'eau... Il fut ligoté, enfermé dans une toile, et jeté encore vivant dans un trou de glace, où il mourut noyé dans la petite Neva. Après avoir été empoisonné, sauvagement battu et avoir reçu trois projectiles d'armes à feu, Raspoutine mourru finalement noyé. Plusieurs personnes ayant eu vent de la nouvelle vinrent récolter l'eau dans laquelle Raspoutine fut trouvé mort. Ils espéraient ainsi recueillir un peu de son pouvoir mystérieux...
Prénom : Grigori Efimovitch
Surnom connu : Le Moine fou. "Staretz", qui n'est pas vraiment un surnom, car c'était le titre que l'on donnait aux mystiques errants, laïcs ou religieux, qu'on venait consulter.
Date et lieu de naissance : probablement né en 1869 dans le village de Pokrovskoïe, du district de Tioumen, dans la province de Tobolsk, à 2 500 km à l'Est de la capitale russe Saint-Pétersbourg.
Vu à l’écran dans : Compte-tenu du caractère déviant et fascinant du personnage, on aurait pu s'attendre à plus d'apparitions : moins d'une trentaine. Curieusement (ou pas d'ailleurs), on le retrouve dès 1917 dans deux longs métrages muets américains, La chute des Romanoff de Herbert Brenon et Rasputin : the Black Monk de Arthur Ashley. Parmi ses apparitions, on retiendra volontier Raspoutine, l'agonie d'Elem Klimov en 1981 (qui réalisera dans un tout autre registre trois ans plus tard le chef-d'oeuvre Requiem pour un massacre); La Tragédie impériale de Marcel L'Herbier de 1937, retraçant la vie de Raspoutine avec Harry Baur dans le rôle-titre. On garde néanmoins une vraie affection pour l'incarnation hallucinée de Christopher Lee dans Rasputin, The Mad Monk de Don Sharp, un petit classique de la Hammer films.
Chef(s) d’inculpation : Raspoutine était était de stature moyenne, mais avec une carrure imposante, de nature sale et grossière, mais dégageait un magnétisme envoûtant et étrange. Il portait des cheveux longs et une barbe hirsute, mais possédait avec ses yeux bleus clairs, très perçants, un curieux regard hypnotique qui semblait avoir le pouvoir de transpercer l'âme de ses interlocuteurs. Né de parents fermiers pauvres, Raspoutine grandit dans un environnement où la vie était rude, l'existence rustique, la vodka une boisson courante, et où l'instruction n'existait pas. Grigori n'apprendra les rudiments de la lecture et de l'écriture qu'au cours de ses voyages, à l'âge adulte, mais certaines personnes lui trouvaient un pouvoir d'apaisement, voire de guérison, sur les animaux. Dès l'âge de dix-huit ans, il est sujet à des crises mystiques.
Entre 1894 et 1904, date à laquelle il vient à Saint Pétersbourg pour y rencontrer la famille impériale, il mène une vie d'errances, faite de pèlerinages et de prédications remportant un franc succès : de plus en plus de fidèles viennent à ses réunions, amenant des malades sur lesquels il exerce ses talents de «guérisseur». Sa réputation s'étend mais en même temps il continue une vie de débauché, de buveur, de bagarreur, de séducteur, et même de voleur. Durant toutes ces années, il entre en contact avec de multiples sectes qui fleurissaient sur le terreau de la religion orthodoxe.
La tsarine attirait autour d'elle de nombreux mystiques. Aussi fut-elle séduite par Raspoutine, qui avait le don d'arrêter les hémorragies de son fils Alexis, atteint d'hémophilie. Sa réputation de guérisseur permit à Raspoutine de se rendre indispensable, et il prit très vite un ascendant considérable sur le couple impérial. Invité à de nombreuses réceptions mondaines, il fit la connaissance de nombreuses femmes riches. Raspoutine inquiètait et fascinait. Son regard perçant était difficile à soutenir pour ses admiratrices, et beaucoup cédèrent à son charme hypnotique, en le prennant pour amant et guérisseur. Raspoutine organisait des fêtes dans son appartement, le sexe et l'alcool en étaient les éléments primordiaux. Il prêchait sa doctrine de rédemption par le péché parmi ces dames et elles étaient impatientes d'aller au lit avec lui pour mettre en pratique sa doctrine, ce qu'elles considéraient comme un honneur. Devenu intime de la famille impériale, il était aussi haï à la Cour par certains et au sein du peuple.
Sentence : Son emprise toujours plus croissante sur la famille impériale puis carrément sur le pouvoir politique scella le sort de l'illuminé. Une conjuration, menée par le prince Félix Ioussoupov, aboutit à son assassinat, dans la nuit du 16 au 17 décembre 1916 (29 au 30 décembre du calendrier actuel). Alors qu'il était l'invité du Prince, époux de la grande duchesse Irina, nièce du tsar, il fut empoisonné sans aucun succès : le cyanure avait été incorporé dans une pâte à gâteau, qui fut cuit : la chaleur entraîna une réaction chimique entre le cyanure et le sucre qui le rendit inactif pendant quelque temps, et ralentit fortement son effet. On pensa que l'empoisonnement avait échoué et il fut blessé de trois coups de trois pistolets différents, dont le dernier fut probablement fatal.
Même si les deux premiers tireurs étaient des membres du complot, le troisième tireur, plus expérimenté que les deux autres, tira précisément au centre du front. Contrairement à la croyance populaire, la traînée de sang très droite laissée par son passage laisse entendre qu'il ne se serait même pas rendu dehors par lui-même. L'autopsie de son corps retrouvé 4 jours plus tard révéla cependant la présence d'eau dans ses poumons ; ce qui signifie qu'il respirait encore lorsqu'il fut jeté dans l'eau... Il fut ligoté, enfermé dans une toile, et jeté encore vivant dans un trou de glace, où il mourut noyé dans la petite Neva. Après avoir été empoisonné, sauvagement battu et avoir reçu trois projectiles d'armes à feu, Raspoutine mourru finalement noyé. Plusieurs personnes ayant eu vent de la nouvelle vinrent récolter l'eau dans laquelle Raspoutine fut trouvé mort. Ils espéraient ainsi recueillir un peu de son pouvoir mystérieux...
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