Quiz Les Affranchis : 7 questions pour tester si vous êtes un caïd ou une balance
mardi 12 janvier 2010 - 11h00
C'était l'un des plus grands réalisateurs français. Eric Rohmer, figure de la Nouvelle Vague, est décédé lundi matin à l'âge de 89 ans. On lui doit 23 longs métrages, dont "Ma nuit chez Maud", "Les Nuits de la pleine lune" et "Les Amours d'Astrée et Céladon", son dernier opus, sorti en 2007. AlloCiné lui rend hommage. Dossier réalisé par Julien Dokhan
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Fabrice Luchini, comédien
"Eric Rohmer était tout pour moi. Il était le plus important. Je lui dois tout. Il m'a nommé, j'ai fait mes premiers films avec lui notamment 'Le Genou de Claire' en 1970 (...) Eric Rohmer était le plus grand cinéaste de la Nouvelle Vague après François Truffaut. Il ne reste que Godard, et éventuellement Chabrol". (AFP)
Arielle Dombasle, comédienne
"C'est quelqu'un qui m'a fait lire pour la première fois Marivaux, qui m'a montré ce qu'était la beauté classique des textes (...) Il m'a fait comprendre ce qu'était le cinéma, l'écriture cinématographique, l'écriture d'un vrai auteur. Moi, il m'a fait découvrir le cinéma". (Europe 1)
Marie Rivière, comédienne
"Un grand cinéaste et un grand coeur (...) Il donnait sa chance aux gens, aux techniciens, aux acteurs inconnus. Fabrice Luchini, moi-même et Arielle Dombasle n'étions pas connus quand ils nous a pris. Nous l'aimions comme un proche, il a été notre créateur. (...) Les derniers jours, il voulait encore du papier et un crayon pour écrire". (AFP)
Thierry Frémaux, délégué général du Festival de Cannes
"Un cinéaste dont l'oeuvre était unique (...) Sous l'apparente légèreté, il mettait dans ses films une rigueur qui le place parmi les plus grands metteurs en scènes de l'histoire. (...) Ses études publiées dans les revues ont fait de lui l'un des plus grands représentants des cinéastes cinéphiles". (AFP)
Véronique Cayla, présidente du Centre national de la Cinématographie
"Eric Rohmer a réalisé, au fil de sa carrière une vingtaine de films, comme autant de confidences, où il a approfondi avec une délicatesse et un raffinement inégalés la complexité et l'ambivalence des rapports humains, le mystère de la rencontre et de l'inclination amoureuse (...) Il a exploré avec une acuité inimitée les tourments du sentiment amoureux, la force de l'imprévisible, la persistance et l'irrésistibilité de la passion. Il laisse une oeuvre puissante et éminemment personnelle : grâce à un style cinématographique unique où se mêlent la subtilité de la narration, l'évidence des dialogues et la simplicité fulgurante de la mise en scène, Rohmer nous dévoile, comme personne, l'immuabilité et l'éternité des premiers émois de la jeunesse". (Communiqué)
Antoine de Clermont-Tonnerre, président d’Unifrance
"Eric Rohmer portait haut le cinéma français à l’étranger; sa réputation était mondiale. Il symbolisait un certain esprit français fait d’élégance, de finesse et de séduction. Son oeuvre fuyait facilité et vulgarité. La culture française perd en lui l’un de ses plus prestigieux ambassadeurs." (Communiqué)
Jack Lang, ancien ministre de la Culture
"Son écriture et ses créations sont placées sous le signe de l'exigence et de la rigueur. Il aura été l'homme de toutes les découvertes: un art cinématographique à nul autre pareil, la révélation d'acteurs encore inconnus, la prospection d'univers philosophiques et esthétiques insoupçonnés (...) Son oeuvre dominera l'histoire cinématographique française par sa stature originale et révolutionnaire". (communiqué)
Frédéric Mitterrand, ministre de la Culture
"Homme discret, esprit indépendant et exigeant, rigoureux et généreux, il a su se frayer dans le paysage cinématographique un chemin à la fois très personnel, très original et capable d'attirer à lui un vaste public de cinéphiles et d'amateurs (...) Il a su être à la fois un homme de cinéma complet et, en même temps, une réminiscence parfaitement incarnée de la grande tradition littéraire des analystes du coeur, les Musset, les Marivaux et les moralistes classiques auxquels il a été souvent, et à juste titre, associé (...) Sauvant de l'éphémère nos sentiments et nos passions, il a su faire de l'artifice consenti le chemin le plus sûr de la vérité cinématographique et de la transparence du coeur (...) Ce novateur a su inventer un langage cinématographique qui puise dans les subtilités mêmes de la langue française dont il aura été le grand cinéaste". (Communiqué)
François Fillon, Premier ministre
"Le cinéaste du subtil, de ces mystérieux courants qui ordonnent les relations et les sentiments entre les êtres. Héritier d'un Flaubert, il a fait merveille dans ce qu'on appelle, dans notre tradition française, l'éducation sentimentale (...) Il était un artiste à la fois sophistiqué et dépouillé. Son esthétique si exceptionnelle a fait changer d'époque le cinéma français. Son écriture délicate était toujours là pour protéger l'intimité de ses personnages (...) Eric Rohmer est depuis longtemps un classique du cinéma français. Dans la vie comme dans son oeuvre, c'était un grand seigneur; l'un de ceux qui aiment la vie et savent en parler". (Communiqué)
Nicolas Sarkozy, Président de la République
"Il a été à l'origine des cahiers du cinéma et de l'aventure de la Nouvelle Vague, pourtant son cinéma est resté singulier, unique. Il tenait de la littérature, il tenait de la peinture, il tenait du théâtre et de la musique (...) C'était son cinéma jusque dans son économie propre, minimaliste, jusque dans les titres de ses films, réunis comme des collections de 'Contes moraux', de 'Comédies et Proverbes'... Classique et romantique, sage et iconoclaste, léger et grave, sentimental et moraliste, il a créé le style 'rohmérien', qui lui survivra (...) Éric Rohmer n'a jamais oublié de donner son temps à la transmission de son amour du cinéma, au grand public de la télévision, aux étudiants, aux lecteurs. (...) Je rends hommage au talent et à la vérité d'un grand auteur qui continuera longtemps à nous parler et à nous inspirer". (Communiqué)
"Eric Rohmer était tout pour moi. Il était le plus important. Je lui dois tout. Il m'a nommé, j'ai fait mes premiers films avec lui notamment 'Le Genou de Claire' en 1970 (...) Eric Rohmer était le plus grand cinéaste de la Nouvelle Vague après François Truffaut. Il ne reste que Godard, et éventuellement Chabrol". (AFP)
Arielle Dombasle, comédienne
"C'est quelqu'un qui m'a fait lire pour la première fois Marivaux, qui m'a montré ce qu'était la beauté classique des textes (...) Il m'a fait comprendre ce qu'était le cinéma, l'écriture cinématographique, l'écriture d'un vrai auteur. Moi, il m'a fait découvrir le cinéma". (Europe 1)
Marie Rivière, comédienne
"Un grand cinéaste et un grand coeur (...) Il donnait sa chance aux gens, aux techniciens, aux acteurs inconnus. Fabrice Luchini, moi-même et Arielle Dombasle n'étions pas connus quand ils nous a pris. Nous l'aimions comme un proche, il a été notre créateur. (...) Les derniers jours, il voulait encore du papier et un crayon pour écrire". (AFP)
Thierry Frémaux, délégué général du Festival de Cannes
"Un cinéaste dont l'oeuvre était unique (...) Sous l'apparente légèreté, il mettait dans ses films une rigueur qui le place parmi les plus grands metteurs en scènes de l'histoire. (...) Ses études publiées dans les revues ont fait de lui l'un des plus grands représentants des cinéastes cinéphiles". (AFP)
Véronique Cayla, présidente du Centre national de la Cinématographie
"Eric Rohmer a réalisé, au fil de sa carrière une vingtaine de films, comme autant de confidences, où il a approfondi avec une délicatesse et un raffinement inégalés la complexité et l'ambivalence des rapports humains, le mystère de la rencontre et de l'inclination amoureuse (...) Il a exploré avec une acuité inimitée les tourments du sentiment amoureux, la force de l'imprévisible, la persistance et l'irrésistibilité de la passion. Il laisse une oeuvre puissante et éminemment personnelle : grâce à un style cinématographique unique où se mêlent la subtilité de la narration, l'évidence des dialogues et la simplicité fulgurante de la mise en scène, Rohmer nous dévoile, comme personne, l'immuabilité et l'éternité des premiers émois de la jeunesse". (Communiqué)
Antoine de Clermont-Tonnerre, président d’Unifrance
"Eric Rohmer portait haut le cinéma français à l’étranger; sa réputation était mondiale. Il symbolisait un certain esprit français fait d’élégance, de finesse et de séduction. Son oeuvre fuyait facilité et vulgarité. La culture française perd en lui l’un de ses plus prestigieux ambassadeurs." (Communiqué)
Jack Lang, ancien ministre de la Culture
"Son écriture et ses créations sont placées sous le signe de l'exigence et de la rigueur. Il aura été l'homme de toutes les découvertes: un art cinématographique à nul autre pareil, la révélation d'acteurs encore inconnus, la prospection d'univers philosophiques et esthétiques insoupçonnés (...) Son oeuvre dominera l'histoire cinématographique française par sa stature originale et révolutionnaire". (communiqué)
Frédéric Mitterrand, ministre de la Culture
"Homme discret, esprit indépendant et exigeant, rigoureux et généreux, il a su se frayer dans le paysage cinématographique un chemin à la fois très personnel, très original et capable d'attirer à lui un vaste public de cinéphiles et d'amateurs (...) Il a su être à la fois un homme de cinéma complet et, en même temps, une réminiscence parfaitement incarnée de la grande tradition littéraire des analystes du coeur, les Musset, les Marivaux et les moralistes classiques auxquels il a été souvent, et à juste titre, associé (...) Sauvant de l'éphémère nos sentiments et nos passions, il a su faire de l'artifice consenti le chemin le plus sûr de la vérité cinématographique et de la transparence du coeur (...) Ce novateur a su inventer un langage cinématographique qui puise dans les subtilités mêmes de la langue française dont il aura été le grand cinéaste". (Communiqué)
François Fillon, Premier ministre
"Le cinéaste du subtil, de ces mystérieux courants qui ordonnent les relations et les sentiments entre les êtres. Héritier d'un Flaubert, il a fait merveille dans ce qu'on appelle, dans notre tradition française, l'éducation sentimentale (...) Il était un artiste à la fois sophistiqué et dépouillé. Son esthétique si exceptionnelle a fait changer d'époque le cinéma français. Son écriture délicate était toujours là pour protéger l'intimité de ses personnages (...) Eric Rohmer est depuis longtemps un classique du cinéma français. Dans la vie comme dans son oeuvre, c'était un grand seigneur; l'un de ceux qui aiment la vie et savent en parler". (Communiqué)
Nicolas Sarkozy, Président de la République
"Il a été à l'origine des cahiers du cinéma et de l'aventure de la Nouvelle Vague, pourtant son cinéma est resté singulier, unique. Il tenait de la littérature, il tenait de la peinture, il tenait du théâtre et de la musique (...) C'était son cinéma jusque dans son économie propre, minimaliste, jusque dans les titres de ses films, réunis comme des collections de 'Contes moraux', de 'Comédies et Proverbes'... Classique et romantique, sage et iconoclaste, léger et grave, sentimental et moraliste, il a créé le style 'rohmérien', qui lui survivra (...) Éric Rohmer n'a jamais oublié de donner son temps à la transmission de son amour du cinéma, au grand public de la télévision, aux étudiants, aux lecteurs. (...) Je rends hommage au talent et à la vérité d'un grand auteur qui continuera longtemps à nous parler et à nous inspirer". (Communiqué)
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