Quiz Les Affranchis : 7 questions pour tester si vous êtes un caïd ou une balance
lundi 16 novembre 2009 - 05h00
Du roman original aux visages de Jim Carrey, en passant par Dickens et la performance capture, tout ce qu'il faut savoir sur "Le Drôle de Noël de Scrooge", c'est ici ! - Dossier réalisé par Maximilien Pierrette
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Comment ça marche ?
Accrochez-vous, parce que ça n'est pas forcément très évident à décrire avec des mots. Pour faire simple, on pourra donc dire qu'un tournage en performance capture offre aux comédiens l'occasion rare de rêvetir une combinaison en lycra, de se faire recouvrir de capteurs de la tête aux pieds (avec une très forte concentration au niveau du visage), et de jouer leurs scènes devant un fond vert, au milieu d'un décor entièrement vide à l'exception de quelques objets censés leur faciliter la tâche, et les laisser imaginer tout le reste de ce qui doit les entourer.
Si tout ceci n'est pas assez parlant pour vous, jetez donc un oeil à la photo ci-dessous, pour voir à quoi le tournage du Pôle Express a pu ressembler pour Tom Hanks.
Qu'est-ce qu'on peut faire avec ?
Pour commencer, l'absence d'un décor solide libère le metteur en scène de toute contrainte d'ordre spatiale, en lui offrant la possibilité de bâtir l'univers qu'il veut, et de réaliser des mouvements de caméra aussi complexes et improbables que le survol d'une ville en passant par les rues, ou l'entrée dans un trou de souris. Mais bon, cet avantage n'est pas vraiment la spécificité de la performance capture, puisque George Lucas (Star Wars : Episode III - La Revanche des Sith), Robert Rodriguez (Sin City) ou Frank Miller (The Spirit) s'en sont servis pour leurs films respectifs.
Mais chez Robert Zemeckis, cette technique revêt beaucoup d'importance au moment de filmer la glissade d'un train sur la glace (Le Pôle Express), un combat acrobatique contre un monstre en passant à travers des poutres (La Légende de Beowulf), mais aussi de recréer et nous faire visiter le Londres de Dickens dans les moindres recoins, sans aucun souci matériel. Combinée à la 3D, la performance capture nous offre un vrai retour vers le passé, le temps du Drôle de Noël de Scrooge.
Mais c'est surtout au niveau des personnages que la performance capture se démarques des autres techniques. Car, comme son nom l'indique, elle capture la performance (expressions et mouvements) de chaque acteur (d'où l'intérêt des multiples capteurs), pour ensuite l'injecter de le(s) personnage(s) qu'il incarnera à l'écran. Le réalisateur peut ainsi recréer une copie conforme d'un acteur, comme Angelina Jolie dans La Légende de Beowulf (voir photo ci-dessus, à gauche) ou Colin Firth dans Le Drôle de Noël de Scrooge, ou bien encore vieillir un acteur comme Jim Carrey (voir photo ci-dessus, au centre), lui faire jouer un géant, un esprit à l'apparence proche de celle d'une flamme, ou permettre à un adulte de retrouver son âme d'enfant en en interprétant un (Gary Oldman dans Le Drôle de Noël de Scrooge - photo ci-dessus, à droite). La performance capture est donc un version évoluée de la motion capture, qui capturait surtout les mouvements.
Quelques exemples marquants
- Andy Serkis devient Gollum dans Le Seigneur des anneaux : les deux tours (1ère photo, en haut et en bas, ci-dessus)
- Tom Hanks nous présente son double virtuel dans Le Pôle Express (2ème photo, en haut et en bas, ci-dessus)
- Andy Serkis joue les gorilles géants dans King Kong (3ème photo, en haut et en bas, ci-dessus)
- Ray Winstone, plus grand, plus mince et plus musclé dans La Légende de Beowulf (4ème photo, en haut et en bas, ci-dessus)
- Jim Carrey paraît le double de son âge dans Le Drôle de Noël de Scrooge (5ème photo, en haut et en bas, ci-dessus)
- Sam Worthington se change en extra-terrestre bleu qui lui ressemble dans Avatar (6ème photo, en haut et en bas, ci-dessus)
Ajoutons à celà Steven Spielberg qui fait de Jamie Bell son Tintin, aux côtés d'Andy Serkis (Capitaine Haddock), Simon Pegg et Nick Frost (Dupond et Dupont), et vous aurez une idée encore plus précise des possibilités qu'offre la performance capture.
Et pour que tout ceci soit complet, laissons parler ce qui ont travaillé avec, pour les besoins du Drôle de Noël de Scrooge.
La performance capture vue par un réalisateur...
... et par ses acteurs
Accrochez-vous, parce que ça n'est pas forcément très évident à décrire avec des mots. Pour faire simple, on pourra donc dire qu'un tournage en performance capture offre aux comédiens l'occasion rare de rêvetir une combinaison en lycra, de se faire recouvrir de capteurs de la tête aux pieds (avec une très forte concentration au niveau du visage), et de jouer leurs scènes devant un fond vert, au milieu d'un décor entièrement vide à l'exception de quelques objets censés leur faciliter la tâche, et les laisser imaginer tout le reste de ce qui doit les entourer.
Si tout ceci n'est pas assez parlant pour vous, jetez donc un oeil à la photo ci-dessous, pour voir à quoi le tournage du Pôle Express a pu ressembler pour Tom Hanks.
Qu'est-ce qu'on peut faire avec ?
Pour commencer, l'absence d'un décor solide libère le metteur en scène de toute contrainte d'ordre spatiale, en lui offrant la possibilité de bâtir l'univers qu'il veut, et de réaliser des mouvements de caméra aussi complexes et improbables que le survol d'une ville en passant par les rues, ou l'entrée dans un trou de souris. Mais bon, cet avantage n'est pas vraiment la spécificité de la performance capture, puisque George Lucas (Star Wars : Episode III - La Revanche des Sith), Robert Rodriguez (Sin City) ou Frank Miller (The Spirit) s'en sont servis pour leurs films respectifs.
Mais chez Robert Zemeckis, cette technique revêt beaucoup d'importance au moment de filmer la glissade d'un train sur la glace (Le Pôle Express), un combat acrobatique contre un monstre en passant à travers des poutres (La Légende de Beowulf), mais aussi de recréer et nous faire visiter le Londres de Dickens dans les moindres recoins, sans aucun souci matériel. Combinée à la 3D, la performance capture nous offre un vrai retour vers le passé, le temps du Drôle de Noël de Scrooge.
Mais c'est surtout au niveau des personnages que la performance capture se démarques des autres techniques. Car, comme son nom l'indique, elle capture la performance (expressions et mouvements) de chaque acteur (d'où l'intérêt des multiples capteurs), pour ensuite l'injecter de le(s) personnage(s) qu'il incarnera à l'écran. Le réalisateur peut ainsi recréer une copie conforme d'un acteur, comme Angelina Jolie dans La Légende de Beowulf (voir photo ci-dessus, à gauche) ou Colin Firth dans Le Drôle de Noël de Scrooge, ou bien encore vieillir un acteur comme Jim Carrey (voir photo ci-dessus, au centre), lui faire jouer un géant, un esprit à l'apparence proche de celle d'une flamme, ou permettre à un adulte de retrouver son âme d'enfant en en interprétant un (Gary Oldman dans Le Drôle de Noël de Scrooge - photo ci-dessus, à droite). La performance capture est donc un version évoluée de la motion capture, qui capturait surtout les mouvements.
Quelques exemples marquants
- Andy Serkis devient Gollum dans Le Seigneur des anneaux : les deux tours (1ère photo, en haut et en bas, ci-dessus)
- Tom Hanks nous présente son double virtuel dans Le Pôle Express (2ème photo, en haut et en bas, ci-dessus)
- Andy Serkis joue les gorilles géants dans King Kong (3ème photo, en haut et en bas, ci-dessus)
- Ray Winstone, plus grand, plus mince et plus musclé dans La Légende de Beowulf (4ème photo, en haut et en bas, ci-dessus)
- Jim Carrey paraît le double de son âge dans Le Drôle de Noël de Scrooge (5ème photo, en haut et en bas, ci-dessus)
- Sam Worthington se change en extra-terrestre bleu qui lui ressemble dans Avatar (6ème photo, en haut et en bas, ci-dessus)
Ajoutons à celà Steven Spielberg qui fait de Jamie Bell son Tintin, aux côtés d'Andy Serkis (Capitaine Haddock), Simon Pegg et Nick Frost (Dupond et Dupont), et vous aurez une idée encore plus précise des possibilités qu'offre la performance capture.
Et pour que tout ceci soit complet, laissons parler ce qui ont travaillé avec, pour les besoins du Drôle de Noël de Scrooge.
La performance capture vue par un réalisateur...
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