1994/2014. "La Cité de la peur" a 20 ans ! Pour fêter cet anniversaire, retour sur quinze séquences (dialoguées) cultes de la comédie familiale de Les Nuls... A rejouer entre amis, forcément ! (NDLR - Nous avons privilégié ici les dialogues : il est donc logique de ne pas retrouver dans ce florilège "Red is Dead", "La poursuite sur la Croisette" ou la "séquence à la Pretty Woman". Scènes certes cultissimes mais essentiellement visuelles.)
"La Cité de la Peur" ©StudioCanal
Bialès : Oublions le film pour ce soir. Parlez-moi de vous plutôt...
Odile : Odile. Moi, c'est Odile. Pluto, c'est l'ami de Mickey...
Bialès : Ah non, Pluto c'est le chien de Mickey. L'ami de Mickey, c'est Dingo !
Odile : Vous avez raison. Pardonnez-moi, je ne sais plus ce que je dis. C'est ce film, toute cette pression...
Bialès : Mais oubliez tout ça et parlez-moi de vous. D'où venez-vous ?
Odile : De Dijon. C'est là où j'ai commencé mon métier d'attachée de presse. Je m'occupais du festival "Moutarde et Cinéma".
Bialès : Ah c'est passionnant ! Et ça parlait de quoi ?
Odile : De moutarde et de cinéma.
Bialès : Formidable !
Odile : Ma première voiture, c'était une Peugeot.
Bialès : C'est extraordianire !
Odile : Et un jour mes cousins ils sont allés dormir chez ma grand-mère !
Bialès : Mais c'est fabuleux !
Odile : Alors j'ai dormi dans la chambre du bas parce que j'avais prêté mon pull !
Bialès : Vous êtes merveilleuse Odile... Merveilleuse ! Vous êtes mariée ?
Serveur 1 : Vos clapiottes arrivent.
Serveur 2 : Attention, l'assiette est chaude.
Clapiottes : Ne me mange pas ! Ne me mange pas !
Odile : J'étais mariée. On s'est séparé il y a quatre ans. Il avait une grosse affaire de triperie. Vous connaissez peut-être ? " Les tripes du mans, ça dure longtemps ".
Bialès : Non.
Odile : Pourtant c'était assez connu dans la région...
Bialès : Et depuis ?
Odile : Rien.
Bialès : Rien ? Vous voulez dire, pas même une petite aventure depuis quatre ans ?
Odile : Non.
Bialès : Et ça ne vous manque pas ?
Odile : Pas du tout. Qu'est-ce que c'est le gigot à ma façon ?
Bialès : C'est délicieux. Ce sont deux cuisse de chevreuil... C'est pour deux. Ce sont deux cuisse de chevreuil... fermes. Et délicatement écartées. Fourrées de crème épaisse. Mouillées de vin blanc chaud qui ruisselle sur les parties charnues de la bête. Et elles sont fermement ligotées, sur un lit de cressons.
Odile : Il est comment le cresson ?
Bialès : Il est tendre... et coriace à la fois.
Odile : Et quand vous dites ligoté ? Il est ligoté ligoté, il peut pas s'échapper ?
Bialès : Il est à ma botte, le cresson.
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