Quiz Les Affranchis : 7 questions pour tester si vous êtes un caïd ou une balance
samedi 7 mars 2009 - 05h00
Quand les "Watchmen" font l'Histoire... ou l'inverse ? Pas facile d'appréhender toute la complexité de l'univers du roman graphique, réputé inadaptable : uchronie, Guerre Froide, présidence Nixon... Pour vous aider à vous y retrouver et comprendre le comment du pourquoi, la Rédac d'AlloCiné vous livre les clés ! Dossier réalisé par Olivier Pallaruello et Alexis Geng
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L'Histoire telle qu'on la connaît
Avec toujours pour toile de fond la guerre du Viêtnam et une ségrégation raciale toujours très vive dans les Etats du sud des Etats-Unis, les années soixante sont profondément marquées par ce que l'on appelle le mouvement des Droits Civiques; c'est-à-dire la lutte des Noirs américains pour l'obtention et la jouissance de leurs droits civiques. Lorsque le leader incontesté du mouvement, le pasteur Martin Luther King, mondialement connu et respecté, est assassiné le 4 avril 1968 à Memphis par un ségrégationniste blanc, plus de 120 émeutes raciales éclatent dans le pays dans les heures qui suivent, obligeant la Garde Nationale à intervenir, faisant de nombreux morts. Cinq jours plus tard, alors que 300.000 personnes assistent aux funérailles, de nouvelles émeutes de colère éclatent dans plus d'une centaine de ville, faisant 46 morts.
En 1965, suite à l'arrestation de trois membres d'une famille noire à cause d'un minibus à la conduite erratique par la California Highway Patrol, de violentes émeutes éclatent dans le quartier de Watts, à majorité noir et pauvre, le 11 août 1965. Bilan : 34 morts, environ 1 100 blessés, 4 000 arrestations, 977 bâtiments détruits ou endommagés et 35 millions de dollars de dégats au bout de cinq jours de violences. En 1966, 43 autres émeutes furent recensées.
L'Histoire selon Watchmen
Le roman graphique d'Alan Moore et Dave Gibbons ne revient pas sur ces faits historiques, mais émeutes et racisme sont bel et bien des leitmotive du comic book :
Si l'on met de côté l'atmosphère de fin du monde qui règne en 1985, les gangs de délinquants qui agressent - mauvaise idée... - Laurie Jupiter et Dan Dreiberg, puis le malheureux Hollis Mason, le livre revient sur l'année 1977 : suite à la grève de la police, qui refuse de voir les justiciers masqués continuer à piétiner leurs plates-bandes, des émeutes ont lieu, réprimées par les Watchmen eux-mêmes. Le 3 août, la loi Keene, promulguée en urgence, retire aux héros costumés le droit de rendre leur justice, et signe la fin des Watchmen (même si le Comédien et le Dr Manhattan, sur lequel repose la défense nationale, échappent à cette proscription, Blake trouvant même le moyen de redorer son blason en réglant l'affaire des otages en Iran, en 1979). A noter : la loi avait autrefois été modifiée pour permettre à ces mêmes "masques" de jouer les justiciers...
Certains des Minutemen et Watchmen, quant à eux, ne dissimulent pas leurs penchants ultra-réactionnaires voire racistes :
-Le Juge Masqué et Captain Metropolis laissent filtrer leur racisme ou leurs opinions politiques douteuses dans certaines déclarations.
-Rorschach, lecteur du New Frontiersman, journal d'extrême-droite, exprime sans réserve sa vision d'une noirceur absolue, et son dégoût pour la société corrompue et déviante qu'il affronte. Depuis 1975 et une affaire particulièrement sordide de pédophilie, ce solitaire a définitivement basculé, et exécute les criminels qu'il pourchasse.
-le Comédien combat avec un sadisme certain tous ceux qui s'opposent à son pays, mais son cynisme et son goût pour la violence surpassent son patriotisme. La violence est pour lui une forme de dérision, et son rire (le rire désillusionné de celui qui sait et s'en moque) ne résonne jamais plus fort que lorsqu'il inflige la souffrance. Ozymandias dit de lui qu'il est "presque un nazi". Quoiqu'il en soit, comparativement à ce personnage bien plus complexe que ne pourrait le laisser penser sa brutalité, Adrian Veidt ou Dan Dreiberg passent aisément pour des "gauchistes".
Avec toujours pour toile de fond la guerre du Viêtnam et une ségrégation raciale toujours très vive dans les Etats du sud des Etats-Unis, les années soixante sont profondément marquées par ce que l'on appelle le mouvement des Droits Civiques; c'est-à-dire la lutte des Noirs américains pour l'obtention et la jouissance de leurs droits civiques. Lorsque le leader incontesté du mouvement, le pasteur Martin Luther King, mondialement connu et respecté, est assassiné le 4 avril 1968 à Memphis par un ségrégationniste blanc, plus de 120 émeutes raciales éclatent dans le pays dans les heures qui suivent, obligeant la Garde Nationale à intervenir, faisant de nombreux morts. Cinq jours plus tard, alors que 300.000 personnes assistent aux funérailles, de nouvelles émeutes de colère éclatent dans plus d'une centaine de ville, faisant 46 morts.
En 1965, suite à l'arrestation de trois membres d'une famille noire à cause d'un minibus à la conduite erratique par la California Highway Patrol, de violentes émeutes éclatent dans le quartier de Watts, à majorité noir et pauvre, le 11 août 1965. Bilan : 34 morts, environ 1 100 blessés, 4 000 arrestations, 977 bâtiments détruits ou endommagés et 35 millions de dollars de dégats au bout de cinq jours de violences. En 1966, 43 autres émeutes furent recensées.
L'Histoire selon Watchmen
Le roman graphique d'Alan Moore et Dave Gibbons ne revient pas sur ces faits historiques, mais émeutes et racisme sont bel et bien des leitmotive du comic book :
-Le Juge Masqué et Captain Metropolis laissent filtrer leur racisme ou leurs opinions politiques douteuses dans certaines déclarations.
-Rorschach, lecteur du New Frontiersman, journal d'extrême-droite, exprime sans réserve sa vision d'une noirceur absolue, et son dégoût pour la société corrompue et déviante qu'il affronte. Depuis 1975 et une affaire particulièrement sordide de pédophilie, ce solitaire a définitivement basculé, et exécute les criminels qu'il pourchasse.
-le Comédien combat avec un sadisme certain tous ceux qui s'opposent à son pays, mais son cynisme et son goût pour la violence surpassent son patriotisme. La violence est pour lui une forme de dérision, et son rire (le rire désillusionné de celui qui sait et s'en moque) ne résonne jamais plus fort que lorsqu'il inflige la souffrance. Ozymandias dit de lui qu'il est "presque un nazi". Quoiqu'il en soit, comparativement à ce personnage bien plus complexe que ne pourrait le laisser penser sa brutalité, Adrian Veidt ou Dan Dreiberg passent aisément pour des "gauchistes".
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