Quiz Les Affranchis : 7 questions pour tester si vous êtes un caïd ou une balance
lundi 21 janvier 2008 - 05h00
Après une longue période de calme, le cinéma allemand jouit de nouveau depuis quelques années d'un succès international. Et ce grâce à quelques films qui l'ont libéré d'une image vieillotte... et rempli au passage les caisses des cinémas en Allemagne et en France.
5 / 13
En 2004, l'attribution de l'Ours d'Or du festival international de Berlin à Head on, du réalisateur allemand d'origine turc Fatih Akin, inconnu alors de la scène internationale, fait l'effet d'une petite bombe.
Il s'attaque au sujet épineux de l'immigration turque qui constitue la plus importante communauté étrangère d'Allemagne. Akin choisit le point de vue de Sibel Güner et de Cahit Tomruk. Sibel, jeune turque vivant en Allemagne, veut "vivre, danser et baiser" comme une jeune fille allemande, mais se heurte à sa famille très traditionaliste. Cahit, quant à lui, depuis la disparition de sa femme, est devenu alcoolique. Tous deux tentent de mettre fin à leurs jours et se rencontrent à l'hôpital où ils sont soignés. Suite à leur rencontre, ils décident de contracter un mariage blanc.
En choisissant de traiter tous ces thèmes de manière assez crue, Akin va heurter une partie de la communauté turque, tout particulièrement lorsque sera révélé le passé d'actrice porno de Sibel Kekilli, l'interprète principale du film.
Malgré cela, le film sera unanimement salué par la critique comme le pari réussi de figurer l'identité paradoxale de la communauté turque d'Allemagne. Un paradoxe que retranscrit parfaitement la partition musicale du film, un mélange de rock des années 80 et de musique traditionnelle turque et qui préfigure le documentaire réalisé par Akin, Crossing the bridge - the sound of Istanbul.
Box-office France : 138 981 entrées.
Tout sur "Head on"
Tout sur "Crossing the bridge - the sound of Istanbul"
Il s'attaque au sujet épineux de l'immigration turque qui constitue la plus importante communauté étrangère d'Allemagne. Akin choisit le point de vue de Sibel Güner et de Cahit Tomruk. Sibel, jeune turque vivant en Allemagne, veut "vivre, danser et baiser" comme une jeune fille allemande, mais se heurte à sa famille très traditionaliste. Cahit, quant à lui, depuis la disparition de sa femme, est devenu alcoolique. Tous deux tentent de mettre fin à leurs jours et se rencontrent à l'hôpital où ils sont soignés. Suite à leur rencontre, ils décident de contracter un mariage blanc.
En choisissant de traiter tous ces thèmes de manière assez crue, Akin va heurter une partie de la communauté turque, tout particulièrement lorsque sera révélé le passé d'actrice porno de Sibel Kekilli, l'interprète principale du film.
Malgré cela, le film sera unanimement salué par la critique comme le pari réussi de figurer l'identité paradoxale de la communauté turque d'Allemagne. Un paradoxe que retranscrit parfaitement la partition musicale du film, un mélange de rock des années 80 et de musique traditionnelle turque et qui préfigure le documentaire réalisé par Akin, Crossing the bridge - the sound of Istanbul.
Box-office France : 138 981 entrées.
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benkubrick
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