Avis The Deuce

Une Véritable Perle. David Simon & George Pelecanos nous livrent une véritable perle du petit écran avec ce Drame Social Sulfureux et Pertinent qui est dans la parfaite lignée entre Boogie Nights et The Wire. Pour Commencer la Réalisation est Élégante et Immersif en permettant de nous immerger dans une Amérique décadente des années 70-80 et qui arrive a nous plonger dans une ambiance Poisseuse et Glauque qui est accompagné par une BO Détonante qui contribue énormément a la série. Ensuite le Concept est Audacieux et Prenant en nous montrant la vie mouvementer de protagonistes qui essaye tant bien que de mal de survivre et d'être reconnu a travers une époque troublante ou l'on assiste a l'Age d'Or ainsi que l'Ascension et la Déchéance du Cinéma Pornographie en passant par le quotidien des Flics,des Macs,des Prostituées,de la Mafia,des Ripoux et des Tenanciers de Bars a travers un Rythme lent qui prend largement d'exploiter les Intrigues rondement mener ainsi que ces multitudes de Protagonistes qui s'entrecroisent au cours des Trois Saisons, Ajouter a cela des Dialogues magnifiquement écrits en passant par des Séquences de Sexe et de Nudité assez explicite tout en n'y incluant quelques notes de Violences sèche tout en n'oubliant pas d'y inclure quelques notes D'Humour Noir ponctué de Répliques mordantes ainsi qu'une touche Dramatique qui parvient a nous toucher sans jamais tomber dans le pathos. Pour Finir le Casting est Grandiose en prêtant leurs traits a ces personnages Abimés et Attachants pour la plupart avec en haut de l'affiche l'acteur James Franco qui est bluffant dans un double rôle a contre emploi en campant respectivement les rôles des frères Vincent et Frankie Martino dont l'acteur nous livre une facette méconnu tout en se distinguant a travers ces deux frères que tout oppose, Autour de nos deux Frères on retrouve une galerie de Seconds Rôles hauts en couleurs composer de Maggie Gyllenhall,Emily Meade,Margarita Levieva,Dominique Fishback,Gbenga Akinnagbe,Lawrence Gilliard, Jr.,Chris Bauer,Gary Carr,Chris Coy,Jamie Neumann et Michael Rispoli qui complètent cette Distribution de haute volée. En Conclusion, The Deuce est indéniablement l'une des Séries Chocs du petit écran dont le créateur David Simon est un véritable génie dans l'univers Télévisuel qui après avoir deja livrer le flamboyant The Wire nous parvient a livrer une Chronique Social a la fois Provocant,Brillant,Audacieux et Bouleversant qui est néanmoins a déconseiller aux moins de 16 ans.

magnifique , génial , a voir absolument , un parfait realisme , des heros attachants ....tres bonne serie

Des rues de Baltimore, le talentueux David Simon nous propulse cette fois-ci dans les rues de New York.

Après "The Wire", voici "The Deuce", qui se concentre sur l'essor de l'industrie pornographique, du début des 70's jusqu'au milieu des 80's, et comment celle-ci va impacter chacune des personnes présentes à cette époque.

Résultat, une série captivante, sans tabou et très humaine, prenant le temps de développer chacun des personnages présents et l'environnement qui les entoure.
3 saisons qui compilent un formidable travail de reconstitution et une qualité indéniable d'écriture et d'interprétation.

Et en bonus, James Franco dans un double-rôle et Maggie Gyllenhaal interprétant l'un des personnages féminins les plus passionnants de ces dernières années.

David Simon et HBO ont frappé à nouveau très fort.
"The Deuce", une série à découvrir absolument !

Quand le créateur de The Wire s'attaque à un sujet il le fait d'une manière quasiment journalistique en dressant un véritable panorama du thème choisi. Ici l'avènement du cinéma pornographique aux Etats-Unis et aussi (surtout) en filigrane la transformation de New-York qui passe du statut de cloaque à prostituées, mac et toxicos à celui d'usine à rêves et à touristes. La dernière scène où le héros a du mal à reconnaître le Time Square de sa jeunesse est d'ailleurs magnifique. Alors que la gentrification provoquera la chute du New-York d'antan en éloignant ses âmes damnées dans d'autres faubourgs, le cinéma X lui disparaitra pour laisser la place au porno amateur avec l'apparition des petites caméras et la fin des scénaris et des équipes de tournage. Même si la série souffre de quelques moments creux, c'est un beau portrait de deux mondes qui disparaissent.

Une des plus belles séries que j'ai eu l'occasion de voir, un vrai chef d'œuvre, tout y est , jeu d'acteurs , scenario original, la photo est magnifique, la fin est grandiose, on a un pincement au cœur sachant que la série est finie, les personnage sont tous attachant, bravo aux réalisateurs

Parfait tout simplement au niveau du scénario,de l'interprétation,des dialogues,du calibrage etc....La bande son est fantastique.Rien n'est édulcoré et ne nous est épargné :les ravages de la drogue,du SIDA,des conditions de tournage du porno,des vies des prostituées etc...La fin est magnifique.A voir absolument.

Ça se passe à New York dans les années 70, à ce stade la série nous y plonge bien, mais en plus dans le milieu de la pornographie. CEla est fait avec un très bon casting, un scénario bien senti nous fait traverser ces 3 saisons aisément, surtout grâce à cette galerie de portraits bien dessinés et joues. A voir sans pour autant tombé dans le glauque ce qui est pas mal.

Ce que l’on ressent en premier lieu quand on regarde une série de David Simon, que ce soit « The deuce », « The wire » ou « Treme », c’est une sorte d’étourdissement car il injecte immédiatement dans le récit une myriade de personnages qui enchaînent les scènes et resurgissent de manière cyclique et ininterrompue. On est alors un peu perdu devant le nombre de protagonistes présents à l’écran et le ballet de leur mise en scène. En fait, ils ne nous ont tout simplement pas attendu pour commencer à vivre. Il faut alors du temps au spectateur pour appréhender cette manière de nous présenter la situation et on doit accepter d’être déboussolé. Mais c’est tout un art car il faut que les transitions entre chaque séquence soient fluides tout en prenant soin que le rythme ne soit pas frénétique. Quand c’est bien fait (ce qui est le cas ici), cela crée une dynamique tout à fait exceptionnelle.

Voici maintenant le contexte : the Deuce est la 42ème rue de New-York. Nous sommes au début des années 70 et celle-ci est peuplée d’une faune qui a ses habitudes : les gérants de bars, de saunas ou de « salons de massage » tentent de faire fructifier leurs biens, les prostituées abordent les passants tandis que leurs macs les surveillent d’un œil iau cas où elles tireraient au flanc. Les flics débarquent de temps en temps et coffrent pour la nuit ces « demoiselles » ou récupèrent des pots de vin qui les aident à fermer les yeux. La mafia elle-même y va de ses contributions pour aider certains établissements à s’implanter. Cette reconstitution est, comme d’habitude avec Simon, tout à fait sidérante. Et tout ce petit manège et la manière dont il est filmé renforcent le sentiment d’assister à un chorégraphie où chacun connaît par cœur ses pas de danse.

Il serait erroné de ne considérer la série que sous l’angle de l’avènement du porno comme on le lit souvent car elle parle de l’exploitation du corps des femmes dans son ensemble. Ainsi, lors de la saison 1, il n’est presque pas question de pornographie. C’est plus la relation entre les macs, ces faux dandys odieux et manipulateurs, et leurs « protégées » qui est mise en avant. Le lien qui les unit nous est d’ailleurs montré dans toute sa complexité perverse et fascinante. Mais disons-le franchement, c’est âpre, réaliste et violent. Presque sans intrigue, sans musique à part celle passée dans les bars et les klaxons des voitures, on suit les déboires de ces femmes à la dérive. Alors oui, par la suite, pour des raisons économiques ou poussées par une politique de ville qui cherche à « nettoyer » le quartier, certaines iront se réfugier dans la pornographie qui les sortira de la rue. Pour le meilleur et pour le pire.

Afin de suivre cette évolution, la série va s’éloigner progressivement de la rue et resserrer son attention sur certains personnages. On les verra alors tenter désespérément de s’extirper de leur condition ou de la toile qu’ils ont eux-mêmes tissé. Mais attention, Simon n’oublie personne et chacun aura le droit à sa sortie, plus ou moins tragique. Car il aime trop les « nobody » pour les laisser de côté. Il a le don incroyable de donner une voix aux oubliés de la société. Grâce à une direction d’acteurs hors normes, il les humanise de telle sorte qu’il change en nous la vision un peu manichéenne qu’on se fait inconsciemment de leur milieu. Ainsi, très rapidement, on ne verra plus des putes derrière nos écrans, mais bien Candy, Darlene, Lori, Melissa... Il permet aussi à ses personnages de grandir de manière surprenante et même certaines crapules que l’on détestait auront leur chance et pourront nous apparaître presque beaux. Et pour Simon, très souvent, cela passe par la culture et l’instruction, seuls éléments qui ne connaissent pas les frontières des quartiers.

Mais sur le lot des trajectoires traitées, il y a quand même quelques ratés. L’histoire de certains semble comme se dérouler à côté de la trame principale ce qui dilue un peu le récit. Ici, la volonté de dépeindre précisément un milieu porte préjudice à la cohérence de l’ensemble. D’autres ont des parcours trop prévisibles. Il y a aussi ce personnage en charge de débarrasser The Deuce des « parasites » qui la composent. Il est lui même hanté par les démons qu’il dit combattre et agirait donc comme s’il expiait ses péchés. L’explication quasi religieuse de sa mission ne cadre vraiment pas avec le ton général de l’ensemble. Ensuite, il arrive aussi un moment où, dès que deux personnes se rencontrent, il faut qu’ils couchent ensemble. C’est malvenu et franchement lassant. Enfin, toute la partie politique censée nous faire comprendre comment la ville veut réhabiliter le quartier est confuse et peu intéressante.

Malgré ces réserves, « The Deuce » étonne aussi par la pertinence journalistique de son propos. On voit comment la pornographie a pu être, pendant un court instant, une manière pour les homosexuels de revendiquer leur sexualité en devenant presque un acte militant. De même, on entrevoit aussi ce que cet « art » aurait pu devenir s’il avait pu exposer de manière égalitaire les fantasmes des deux sexes. Malheureusement, la fenêtre d’espoir s’est vite refermée et le genre s’est contenté de satisfaire des instincts masculins de plus en plus violents, renvoyant ainsi les femmes à leur condition d’exploitées. Encore et toujours... Une boucle désespérante, sans cesse renouvelée, et que l’on retrouve d’ailleurs en conclusion de ces 3 saisons, comme c’était déjà le cas pour « The wire ». Le cercle, la ronde souvent macabre et un éternel recommencement...

Au final, The Deuce est une série difficile et sans concession, dans la pure veine de ce qu’a produit Simon jusqu’alors. Et malgré la noirceur de sa vision, la violence de son sujet et des maladresses narratives, on reste toujours impressionné par la force de frappe de cet auteur engagé auprès des plus démunis et par l’humanité qui se dégage de ses œuvres. L’épilogue, un peu maladroit, est ainsi empli de l’amour qu’il porte à ses personnages dont évidemment le principal, celui-là même qui aura bercé le spectateur tout du long et à qui il laissera la parole lors d’un dernier plan de toute beauté.

Pour d'autre critiques, rendez-vous sur mon blog :
seriephiledudimanche.jimdofree.com
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Public avertie.
Y’a des scènes très explicites. On plonge dans le dark, le sale, la poussière des bas fonds .
Fin de saison 3 terminée, je reste dubitative…. Montrer tout ça finalement est-il nécessaire… les choses ont empiré depuis .
Sinon la photographie est top
T’es plongé dans le passé et tu t’y crois !

J ai bcp aimé cette série très réaliste, le milieu de la nuit des années 70 à New york. Sur des sujets difficiles à traiter, la prostitution, le porno, le milieu gaie...Tout est parfaitement bien dosé pour ne pas donner dans le scabreux sans pour autant édulcorer les sujets et les acteurs sont fabuleux pour donner ce résultat; Une chouette série pour adulte évidemment!

On ressent parfois une immersion troublante dans ce quartier chaud grouillant de vie, des vies bien souvent misérables... Mais gaffe à l'overdose de débauche sordide, pas plus de 2 ou 3 épisodes à la suite et par semaine ! Certes Il y a quelques passages mémorables et une ambiance prenante mais ce qui plombe vraiment l'ensemble sont les petites histoirettes insipides insérées par-ci par-là. Les homosexuels qui ne sont présent que pour la galerie, 90% de leurs histoires tournent autour de leur sexualité, aucune profondeur, provocateur mais réducteur, pathétique, agaçant...

le genre de série dont qui vous marque a vie. l écriture de chaque personnage est incroyable est l'on rentre dans la série comme si cela était notre vie ...

Un sujet détonant et original .
Des bons acteurs ( on en retrouve pas mal de "the wire" ) , mais il manque un petit truc à cette série, on ne s'attache pas plus que ca aux personnages.
Une préférence pour les 2 premières saisons

Encore une série majeure de David Simon, l'ambiance m'a accroché tout de suite . Les personnages sont hyper attachants et on est heureux de retrouver certains acteurs de "the wire" , mention spéciale au jeu fabuleux de Gbenga Akkinagbe alias larry en proxenete empathique avec ses filles.
j'ai trouvé la saison 3 pleine de tristesse.

Après la série "Breaking bad" et "better call sall" on s'est retrouvé un peu orphelin d'une série de qualité.
James Franco nous sauve la mise avec cette série.
J'aime les séries un peu sombres, avec de la violence non gratuite qui vient juste montrer un cadre social.
Les séries de gangsters ou de mafiosos, chui assez fan aussi.
Mais c'est pas suffisant, il faut un bon jeu d'acteur. et des acteurs dont on voit qu'ils ont vraiment plaisir à jouer ensemble.
C'est le cas pour cette série, sex, drogue, keufs... et émotion...

Merci