Avis sur Valérian et la Cité des mille planètes

"Valérian et la Cité des milles planètes..." se suffirait-il de son univers foisonnant, multiple, inquiétant ou merveilleux ?
Le feu d'artifice d'effets spéciaux très réussis serait-il la qualité indispensable et nécessaire pour élever ce film en tant que véritable chef d'œuvre ?
Luc Besson a bien sûr pioché avec bonheur dans sa belle et riche trousse à outils sans fond et sans limite, pour nous offrir de magnifiques écrins où faire évoluer ces personnages, déjà vus à fortiori quelque part...
Adapter une BD certes, y donner sa patte avec un peu de caractère et de dimension dramatique, c'est ce qui manque cruellement à ce film trop dans les rails, d'autant plus que le jeune couple Dane DeHann et Cara Delevingne (bien meilleure dans "Suicide Squad" !) semble presque plus plongé dans un jeu vidéo que dans une vraie mission, et se trouvent donc en décalage total à travers leurs aventures qui sonnent souvent faux.
Tout est en effet extrêmement sérieux, ne laissant guère de place à un humour, ici totalement absent, jusqu'à aussi nous priver de la moindre émotion et ainsi de la moindre empathie envers les deux jeunes héros.
Laureline se montre assez souvent dure et fermée dans ses expressions de visage, et ce ne sont pas les dialogues d'un vide sidéral et débités sans charme, qui vont pouvoir enrichir le jeu de ces deux personnages, cantonné à un registre plutôt minimaliste et mécanique...
Alors à bien tout considérer, vu le scénario quand même pas trop recherché, l'ennui gagne sur le fond, tandis que nos yeux tentent par toute la surface de l'écran, de saisir la richesse et la beauté des images qui nous sont proposées.
Décors, costumes, ambiances tour à tour, mystérieuses et sombres, ou idylliques et paradisiaques n'ont de cesse de nous amadouer, mais à la longue ça ne suffit plus !
Il manque le ressort indispensable du comique pour justement rebondir en nous amusant un peu de temps à autre, ce qui aurait donner un peu de distanciation et de légèreté à l'ensemble.
Un peu d'espièglerie, d'autodérision ne font jamais de mal au cinéma, bien au contraire un peu comme le sel et le poivre à la cuisine !...
Autant dans ces conditions, revoir le bon vieux "Le Cinquième Élément" qui offrait plus de souffle, et surtout d'humour !

La riche graphique et la qualité des effets spéciaux de Valérian et La Cité Des Mille Planètes sont incontestables. Le généreux Luc Besson y a effectivement mis tout son amour pour la science-fiction et ça se ressent (les 15 premières minutes sont mémorables !). Le film est très beau et agréable à regarder mais, trop rapidement, souffre de redondances scénaristiques. Les personnages sont tous bien trop bavards et les scènes-clichés tombent les unes après les autres. Le duo Dane DeHaan et Cara Delevingne ne se synchronise jamais tout à fait, que ce soit comme co-équipiers ou comme couple. Rihanna fait une courte apparition remarquée mais, en toute sincérité, n'apporte aucun éclat supplémentaire au film.

En voyant l'accueil très négatif que le film a reçu aux USA je suis allé voir Valérian un peu sceptique. Je ressors de la salle très agréablement surpris. Certes je ne connais pas la BD mais je dois dire que j'ai beaucoup aimé la richesse des univers, la créativité des décors, les nombreux rebondissements, l'action prenante et le jeu des acteurs est très correct. Beaucoup critiquaient Cara Delevingne avant même que le film soit sorti, personnellement je l'ai trouvé très bien dans son rôle. La touche d'humour est juste comme il faut. Bref Valérian est une très bonne surprise, je conseille fortement.

Film très irrégulier. Après une bonne entrée en matière, le film s'enchaîne à toute allure avec une successions de scènes prétextes aux effets spéciaux alors que ceux-ci devraient toujours être au service de l'histoire. Puis le film redevient intéressant. Puis désolant sur la fin. Paradoxalement, les scènes d'action gavées, étouffées, noyées d'effets spéciaux sont insipides et on revit quand les temps morts arrivent ( spoiler: le coup de la pêche à l'humain et le chapeau presse citron relève du génie
). On attend d'un space opéra une fin épique et le film nous y prépare pendant une bonne demi-heure. Au final, on gagne une fusillade des plus banales : valérian armé de son pétard à main n'a besoin de personne (même sans harley et sans le style de john wick). En revanche, les critiques internationales et notamment nord américaines abusent ; le film est clairement plus plaisant que la plupart des daubes à gros budget qu'on nous propose. Mais par pitié, il y'a 7 Mds de personnes dans le monde, la créativité est une ressource abondante donc inutile de recycler. Si il y a d'autres opus ? Je suis preneur. Achat en blue ray ? oui.

Je suis très désappointé!!

Que quelqu'un m'achève... Ce film est un coquillage. C'est joli et c'est creux.

Alors mettons de côté tout de suite l'aspect technique. Oui, les effets spéciaux sont bien faits. Il y en a à outrance, à en filer la gerbe. Dans 10 ans ils seront dépassés et on n'en parlera plus. Par contre, c'est sans doute une volonté artistique, mais les décors font très plastique, très faux! Sans doute pour recréer l'ambiance colorée de l'univers BD, mais en réel, ça fait juste... kitsch.

Maintenant entrons dans le vif du sujet. Ce film est une purge!!!! C'est pas possible de claquer 200 plaques dans un film aussi creux, aussi vide, aussi ringard!!

Les deux acteurs principaux sont ridicules. Trop jeunes, trop fades, sans aucun charisme. L'un sort du groupe placebo, l'autre sort de la fashion week. En aucun cas ils ne sont crédibles en agents chevronnés.

L'alchimie entre les deux personnages est inexistante. Pendant tout le film, Valérian "séduit" lourdement sa coéquipière. C'est à la limite du harcèlement. Il passe son temps à dire à quel point elle compte à ses yeux sans jamais montrer à quel point elle compte à ses yeux. On dirait deux ados luttant contre la tension sexuelle.

Le scénario est écrit par un enfant de 12 ans. Ou pire, par Luc Besson. C'est d'une simplicité abrutissante, et pourtant, bourré d'incohérences. On passera sur les messages du film, qui ont la nuance d'une propagande nord-coréenne. D'ailleurs, pour un film et un réal qui prétendent défendre les droits des femmes, évincer le nom Laureline du titre, c'est vraiment maladroit.

Les musiques sont anachroniques en plus d'être oubliables.

Je n'ai jamais vu un film avoir autant de blagues qui tombent à plat. Il y en a eu plus d'une dizaine, et la salle n'a pas ri une seule fois.

Ce film, c'est Luc Besson qui agite ses clés devant vos yeux. Rien de plus. Regardez! Regardez mes effets spéciaux numériques dernier cri. Regardez mes caméos! Vous avez vu, y a Rihanna qui danse pendant 5mn alors que le héros est pressé. Vous avez vu, y a Alain Chabat!

Alors Luc Besson aura beau crier sur tous les toits qu'il est le fan n°1 de la BD, il n'en fait pas pour autant un bon film. C'est peut-être une bonne adaptation, j'en sais rien, je n'ai jamais lu la BD. Mais en aucun cas un bon film. Peter Jackson était fan du Seigneur des Anneaux, il en a fait un magnifique film, tout en prenant de grandes libertés d'adaptations. Besson a fait de Valérian et Laureline un film pop-corn tape-à-l’œil. Rien de plus. Tout est prétexte à une débauche d'effets numériques, à faire pâlir Michael Bay.

Ok c'est très bien qu'un cinéaste français propose un film qui ne parle pas de crise de la quarantaine et de divorces, que le cinéma français ait lui aussi sa part dans la SF. Mais ça n'interdit pas d'y mettre du talent! J'aurais aimé que Besson mette autant d'efforts dans le scénario et les personnages que dans la technique visuelle.

Visuellement la promesse est tenue, c'est beau voir très beau, sans toutefois être révolutionnaire. Par contre le scénario est très simple et les péripéties manquent de "peps" et d'intensités.on perd rapidement le frisson et la peur pour les personnages alors que la première scène du film sur l'île plantait correctement les décor et était riche en émotion.peut être une meilleure suite à venir? À voir.

Comme attendu, ce dernier Luc Besson est une pure merveille visuelle qui contraste avec son vide scénaristique. J'exagère un peu sur ce « vide » mais il est claire que tout le travail et l'ambition du cinéaste sont passé dans l'image et non dans le texte. L'intrigue est bourrée de clichés, de personnages stéréotypés et de phrases toutes faites. Elle fait la part belle à l'action mais on regrette un manque de fond dans cette histoire d'une banalité affligeante. En revanche, comme je l'ai dit précédemment, l'esthétisme y est soignée avec une photographie colorée et des décors et costumes somptueux. Certains nous rappellent même « Le Cinquième élément » et, dans une moindre mesure, « Star Wars ». Quelques-uns y trouveront leur compte dans ce déluge d'action et d'effets spéciaux. Pour ma part, mon intérêt à décru progressivement jusqu'à m'ennuyer vers la fin.

Hey Cocorico ! Made In France. (Avec quelques investisseurs chinois etc)
Alors soyons indulgent et applaudissons Luc Besson qui donne des lettres de noblesse au cinéma français de genre. Tout en mettant en avant le savoir faire français (effets spéciaux etc...)
Alors le film,
La narration est perfectible. J'ai noté deux grosses longueurs. C'est un défaut quand on veut beaucoup partager et montrer. Le format filmique en perd en qualité. Il est difficile de ne tomber la dedans. Luc Besson a essayé de contenter tout le monde tout en se faisant plaisir.
Car il a aimé le comic, et ça se ressent au travers du film.
Mais au delà de ça, c'est un bon film divertissant. L'univers est bien immersif et accrocheur.
Le tout reste simple et parfois maladroit. Il aurait pu être plus profond et nuancé.
Selon moi Les acteurs n'ont pas réussi à déclencher l'empathie nécessaire à donner envie. (Ils n'ont peut-être pas eu Les moyens non plus

Saluons l'effort ! Le Space opéra c'est quand même beaucoup de boulot.
Esthétiquement parfait, bluffant avec Les effets spéciaux.

L'accueil glacial aux USA pourrait tout simplement s'expliquer qu'il s'agit d'une superproduction indépendante. Il y a aussi certains tons et détails narratifs qui sont mal vu par les américains. (Cf Intouchables qui avait été critiqué de film raciste lors sa sa sortie aux USA

Alors je vous conseille de faire votre propre opinion.

Après trois ans de préparation, Luc Besson revient proposer une nouvelle aventure de science-fiction. Il opte pour un souvenir d’enfance, ce que la célèbre bande dessinée de Pierre Christin « Valérian » lui apporte. Nous connaissions déjà le prodigieux et cultissime « Cinquième Élément », où le temps lui a donné raison aux yeux des spectateurs. Malheureusement, on ne pourra pas en dire autant de ce dernier essai, trop confus pour satisfaire n’importe quel cinéphile ou lecteur des dessins de Jean-Claude Mézières…

Si la presse américaine a majoritairement haussé le ton sur le travail du réalisateur, insistant sur le cruel manque de fond dans le scénario, cela est confirmé. Mais où diable ce trouve alors la justification ? Dans le respect sans doute. Un grand fan comme lui est tombé dans le piège inéluctable d’une adaptation fermée. En choisissant le tome 6, à savoir « l’Ambassadeur des Ombres » comme trame principale, il préfère jouer sur le suspense constant. Et c’est bien là qu’est la faiblesse du film. Les enjeux ne sont définis que tardivement, sans objectifs pour s’élancer. On reste dans le flou afin de garder un semblant de mystère, mais où est-il alors que toutes les étapes clés se révèlent très, voire trop prévisibles. Aucune comparaison avec la BD sur ce point. On pourra se mettre d’accord sur le fait que les sous-missions résultent d’un MacGuffin flagrant et pas trop dérangeant. Encore faut-il adopter la forme utile et efficace, selon le format exigé au cinéma. Étant donné la lecture rapide d’un récit quelconque, il comble des passages en veillant à montrer davantage le décor que son histoire. Il y a tout de même la baguette d’Alexandre Desplat pour délivrer un peu cette aventure, où l’action s’illustre sobre dans sa globalité. Voulant se démarquer des productions du genre Marvel Cinematic Universe, Besson s’engage dans sa propre vision des choses. Mais il sombre malgré lui dans son piège, créant ce sentiment d’avoir animé des créatures, tenant un peu trop de l’humour ou héritant du mauvais syndrome d’un certain Gungan, dans un certain épisode…

Malgré tout, la richesse se trouve dans un esthétique plutôt raffiné et élégant. On y trouve tellement d’espèces qu’on ne prend pas la peine de nous vendre leur fonction et domaines de compétences qui les ont conduits à s’intégrer dans le système de la cité. C’est pourtant là qu’est la véritable force de l’intrigue. Ce sont ses personnages et cette diversité, forte en caractère et en flexibilité d’écriture, qui ont le potentiel de rendre le récit plus prenant. La cité des milles planètes, Alpha, ou encore Point Central si l’on se réfère à la BD, propose toute cette magie fictive que l’on attendait impatiemment. Au lieu de cela, on nous sert des héros infidèles à eux-mêmes. Ils se révèlent trop linéaire car étroitement liés par une pseudo-romance très mal négociée. De plus les valeurs de chacun se contredisent souvent, à moins que ce ne soit qu’un bouc émissaire pour mieux appréhender leur complémentarité. Dans tous les cas, ce n’est pas clair comme affaire. Valérian et Laureline sont des interprètent de qualité. Dane DeHaan et Cara Delevingne l’ont prouvé par le passé. Ici, difficile de se faire son avis, alors que leurs personnages respectifs sont malmenés par une écriture trop facile, trop linéaire. Laureline est la figure d’une femme forte, mais qui expose trop souvent ses faiblesses émotionnelles. Quant à Valérian, il est réduit au coureur de jupon qu’il induit, sans jamais appuyer ses compétences d’agent confirmé. Seules quelques scènes de poursuites prendront son parti, mais en échange de quoi ? Une bonne photographie, rien de plus. Ce qui alerte de nouveau une difficulté à construire ses personnages et de leur proposer une évolution correcte et sans bavure.

Par ailleurs, sans rentrer dans le détail, on pourra souligner la promotion burlesque de Rihanna et du caméo maladroit, mais toutefois correct, d’Ethan Hawke. Autant d’éléments qui frôlent l’absurde qu’on en finit par ne plus supporter les apparitions gratuites, sans développement derrière.

En somme, « Valérian et la Cité des Mille Planètes » est oubliable au possible, tout comme ses héros qui se cherchent encore au terme de l’aventure. Si ce dernier Luc Besson est un régal pour les yeux, il y a de quoi en être rapidement irriter ou dégoûter, car ces effets visuels se présentent sans saveurs, sans convictions d’atteindre l’écran. On ne dépasse pas les planches de Mézières et le voyage reste du domaine de l’imaginaire sans sensation. Il est bien dommage de constater une telle déception après tant de temps, d’effort et de moyen au service d’une œuvre si maigre dans le fond. Nous sommes donc en droit de réclamer une seconde expérience, s’il le mérite vraiment, afin de pouvoir estimer le mérite des productions françaises sur grand écran. Il sera atout de même difficile de trancher dans quelque chose qui n’illuminera pas notre été, mais qui ne le rendra pas plus triste pour autant !

Delavingne et Dehann nous emmène avec eux dans une aventure spatiaux-coloré qui dès le départ nous incite a bien ouvrir nos yeux pour entrée dans la matrice de Luc besson.
Nos deux jeunes intrépides qui sont comme chien et chat si je peux me permettre ont plus un rapport social typique frère et sœur qu'autre chose..impossible de plonger dans un amour galactique avec ses deux jeunes ados qui démarrent a peine la puberté et qui sentent plus leur sensations. ... La petite blonde Delavingne montre une image plate et complètement décalés de la situation de l'intrigue... elle joue son rôle comme si elle partait faire son shoping du weekend avec presque les mains dans les poches et répondre aux vannes de son " fréro"? mais certainement pas d'un futur compagnon, du moins elle nous en fait pas croire car elle n'y crois même pas elle-même qu'elle puisse tomber sous le charme d'un gars qui se demande ce qu'il fait dans cette histoire spatiaux-encombrante... il en a la tète tournée et il nous donne pas envie d'être curieux envers son personnage qu'il n'arrive pas a faire voler bien haut...Ses deux faux héros perdues ne sont pas attachant dans leur espace - temps respectif... C'est bien dommage car l'histoire les idées, le thème sont intéressants et exploitables.. il y a de quoi faire et pourtant tout a était misé sur les costumes et les effets spéciaux.. alors oui les FXs de ce coté la ils sont excellents sa claque fort et je met deux étoiles pour sa.. c'est tellement beau que je pardonne allègrement Luc Besson de la faiblesse du scénario,des erreurs un peu trop longues de certaines séquences flous voir quasi inutiles.. Les seuls personnages qui nous donnent envie de s'attacher a eux se sont les aliens de la planète spoiler: MUL
, ses habitants sont de toute beautés, séduisants et attachants.. ont iraient presque chez eux tout comme les Naavis dans Avatar , innocents.. simples et proche de la nature.. perso je m'entendrait bien avec eux.. et j'irais bien sur leur exoplanète avec ma caméra embarquée pour partir a l'aventure..donc de ce coté-ci tout vas bien les moyens étaient présent, 200 millions.. avec tout sa si on a pas un super tableau de fond qui décroche la mâchoire sa aurait était un vrai désastre... Mais... c'est du gâchis quand même.. avec tout ce moyen financier on aurait put " investir " sur des acteurs plus " adulte " qu'on prendraient au sérieux.. une mise en scène plus solide.. et moins enfantine... un méchant crédible et effrayant.. ici on tombe pas de son siège et c'est également la grosse tache d'encre de ce merveilleux tableau de fond paradisiaque..le méchant est ridicule.. j'aurais aimais un Dark Sidious niveau Alpha pour une cité de Mille planètes ne l'oublions pas.. mais...personne ne le prends vraiment au sérieux car pas charismatique du tout.. au final les héros ne sont pas pris au sérieux non plus et l'histoire en elle même ne peux que s'effriter et partir comme poussière d'étoile... alors il y a de bonne chose dans tout ce tableau.. On peux prouver qu'un réalisateur français peux égaler James cameron créateur d'Avatar pour les FXs.. c'est déjà sa a prendre mais si le film aurait put l'égaler ce qui n'est pas le cas.... le potentiel de fond aurait put le surpasser.. mais on en est encore a 18 années lumières.. Mais néanmoins je vais être honnête le film est passable pour ma BlueRay-thèque tout de même.

Avec une histoire simple (peut être trop) donc compréhensible de tous même si elle manque un peu de dramaturgie (1er film de la série à gros budget et familial oblige), le jeux d'acteur associé à des décors et des effets spéciaux impeccables et magnifiques, font du nouveau film de Luc globalement une réussite, ça passe. Il y a un vrai et incroyable travail de détails qui force le respect à se dire qu'en France on peut tout faire oui ! Le film aurait mérité un scénario plus complexe, un méchant plus féroce... ce seras pour le prochain opus. Bravo Luc !

C'est paradoxal j'ai trouvé le temps long lors du film, j'en suis ressorti avec le sentiment que l'on pouvait mieux faire. je n'ai pas la prétention de dire que j'aurais fais mieux ! Mais avec une telle matière, un tel univers, le résultat est décevant.

Paradoxal puisque la réalisation est au rendez vous, les effets spéciaux n'ont rien a envier aux blockbusters américains, il y beaucoup d'inspirations dans ce qui ce fait de mieux en SF. J'ai eu le sentiment que Besson a voulu dire au monde "vous voyez nous aussi on n'en a une grosse en France, y'a pas que les States". l'histoire n'est pas incroyable, les ficelles sont connues mais ça se laisse regarder comme un pop-corn movie.

Mais tout es annihilé par le manque intersidéral de charisme des 2 acteurs principaux, pourquoi ? WTF ? comment peut on imaginer un tel choix pour un projet qui lui tiens tant a coeur ? Comment peut on jouer 2 agents badass gradés et reconnues par 2 ados avec des corps prépubères ? deHaan est gaulé comme un finger, humour mal ciblé, regard livide... Cara est très sympa a regarder, c'est un avion de chasse assurément mais c'est pas ce qu'on lui demande, sa voix française est insupportable mi macha berenger mi grand corp malade et quand elle marche j'ai eu la sensation qu'elle défilait sur un podium. Même critique que Dehaan quoiqu'elle était moins mauvaise a certain moment. J'aurais imaginé une gars tanné par des années d'expériences façon Josh Hartnett (tant qu'a prendre un BG) et une Scarlett (mince un film trop tôt avec Besson!) pour donner de la saveur aux perso principaux puisque de la saveur ils en manquent sacrément. un petit reproche également pour les tout petits rôles : le placement/remerciements des amiset autres (regardez les casting des petits roles) notamment le chanteur de K-pop pour faire des entrées en Asie, Mal dosé et inapproprié a certain moments. ce n'est que mon point de vu pas la sainte vérité.

Une grande fresque galactique extraordinaire mais qui manque d'un je ne sais quoi pour être totalement transporté par les protagonistes.

Quand Besson fait du Besson. Un bric-à-brac visuel sans saveur, et surtout sans aucune émotion. Le spectateur est sans cesse balloté d'une image virtuelle à une autre, jusqu'à l'overdose. Les 2 héros principaux ne sont guère charismatiques, et même Rihanna, perd de son charme entre deux transformations informatiques. Quand aux pseudos messages distillés par le metteur en scène, franchement on y croit pas du tout. Le public américain ne s'y est pas trompé, malgré un budget pharaonique, il est resté totalement hermétique devant ce type de production.

Ouch ! Je voulais absolument le voir au cinéma car je pensais que les premières critiques ricaines étaient exagérées, je ne leur donne pas forcément raison sur le contenu, mais j'ai eu ce que je méritais... Je me suis ennuyé sévère ! Tout d'abord, dans la scène d'introduction avec le peuple Mul, qui ressemble fortement au peuple Na'vis d'Avatar, par leur grandeur et leur minceur, ainsi que par leur pacificité et leur connexion à leur planète, on se retrouve avec des décors qui font extrêmement faux aux couleurs gerbantes, même quand on découvre Valérian et Laureline au bord de la plage sur leur première apparition, j'en avais mal aux yeux ! Ensuite dans leur toute première mission, on ne comprends absolument pas ce qu'ils doivent faire, ce qu'ils doivent récupérer et pourquoi... Puis l'idée du Big Market avec des lunettes pour voir la ville aurait pu être cool mais cela part vite en foutoir général. Les présences de Rihanna, Alain Chabat et de Ethan Hawke ne sont absolument pas justifier et ne font pas avancer l'histoire, tout simplement, car la disparition de Valérian puis ensuite l'enlèvement de Laureline ne sont que des scènes totalement inutiles, qui ne font pas du tout avancer l'histoire, mais juste là pour essayer d'en mettre plein la vue, ce qui est raté. Raté, car ce vide scénaristique donne un manque d'efficacité à la réalisation, des longueurs dispensables. On retrouve des similarités de fabrication avec le 5e élément qui personnellement m'ont dérangé : Bubble n'est pas sans rappeler la Diva Plavalaguna, sauf qu'au lieu de chanter, elle danse et se métamorphose, spoiler: puis meurt trois scènes plus tard ridiculement sans oublier de faire une morale à deux balles à Valérian sur l'amour... L'amour qui sera un autre cliché du film avec Bruce Willis puisque avant de remettre la créature au Mul, Cara Delavigne fait exactement le même laïus que Milla Jovovitch à la fin du film, avant de libérer son pouvoir... Et vous aurez compris qu'elle sera la scène finale de Valérian, la même que l'autre, où il y a un long baiser entre les deux héros (peut-être même plus) dans un endroit confiné
... Grrr... Pour terminer sur les acteurs, Le fait d'avoir choisit Dane et Cara, n'était pas forcément un mauvais choix car il fallait viser un public large pour le succès du film, et ils ont plutôt bien défendus ce qu'on leur avait donné à faire, non ce qui est reproché c'est le scénario et la réalisation. Beaucoup de personnes ont toutefois critiquées les Voix Françaises, pour ma part, français ou anglais, cela n'aurait rien changé au problème de fond. La 3D est inutile au passage. La BO est totalement discutable, un remix des Beegees ? sérieusement, luc ? Peut-être est-ce aussi l'une de tes touches d'humour que tu as essayé de mettre tout au long du film mais qui sont tombées à côté de la plaque à chaque fois... (on ne rit pas une seule fois)...Pour la révélation finale, on évoque tout au long du film, les accords entre les différents peuples qui s'unissent pour former la cité des mille planètes et puis d'un coup, on nous dit spoiler: qu'il y a eu une guerre qui a causé la destruction de la planète des Mul, mais pourquoi il y a-t-il eu cette guerre ? Rien n'est expliqué... Et pourquoi mettre le drapeau russe sur la zone rouge soi-disant contaminée ? Trop de choses discutables après coup...
Honnêtement, n'allez pas voir Valérian et la cité des mille planètes, j'en ai encore mal ! A Eviter !