Avis : Valérian et la Cité des mille planètes - Page 2

A la base je ne voulais pas aller le voir. Trop de pub sur le film de la part des médias français qui le mettait en avant juste parce que la réalisation est française... Finalement j'ai voulu laisser une chance au film et ai pris une place !
Bilan : déception

Outre le décor plutôt riche en espèces extraterrestres, le scénario est très simple, le jeu d'acteur de Cara Delevingne plat, inexpressive comme nous avons l'habitude de la connaître, et un doublage français qui accentue encore plus la monotonie de son jeu... Un méchant qu'on devine dès la première apparition méchant..

De plus était ce le cinéma qui avait mal réglé la 3D où le film en lui même, toute les scènes sans l'espace donnait un effet de double image..
bref je me suis ennuyé et ai attendu la fin du film avec impatience, ce qui n'est vraiment pas dans mes habitudes..

[Merci au modérateur de préciser quels sont les propos vulgaires dans cette critique car franchement je ne vois pas] spoiler: Valerian déploie dans les salles de ciné son combo magique : acteurs amateurs, niaiserie dégoulinante et scénario tragique. Il propose en bonus une énigme à résoudre : ce film est il plus cucul que concon ? Voyons ça : le film s'ouvre sur sa meilleure scène : l'histoire de la conquête de l'espace sur fond de Space Oddity. La magie s'interrompt pourtant très vite : dès les premiers mots de nos deux mannequins plus à l'aise sur les podiums de mode que pour transmettre de l'émotion. Il faut reconnaître qu'ils héritent de personnages éculés au possible : la tête brûlée à qui tout réussi et la brillante et appliquée acolyte. Se tisse entre l’huître et la moule une histoire d'amour là aussi d'une grande originalité puisque devinez quoi Valerian est un tombeur qui n'arrive pas à s'engager. Passionnant. Leur psychologie est de plus complètement contradictoire : Valerian et sa tête de puceau parle comme un vétéran qui a sauvé 10 fois le monde mais drague Auréline comme un gamin capricieux de 15 ans. Il lui demande de sortir avec elle et lorsqu'elle refuse : propose de l'épouser. Laureline de son côté fait son intello de service pendant 90minutes avant... d'aller caresser des papillons plus suspects que des nuggets McDonalds. Comment t'attacher et croire dans ces héros ? La relation entre les deux résonne d'ailleurs étrangement dans le contexte de harcèlement sexuel actuel... Valerian et... peut d'ailleurs se voir comme un processus de légitimation d'un comportement agressif, sexuellement explicite et répété malgré des refus constants. Cette stratégie de harcèlement est pourtant validée par Besson puisque sans surprise nos deux tourtereaux (ou l'équivalent E.T de la chose) finiront ensembles. En parlant d'égalité des sexes, l’inutile et interminable scène de Rihanna apporte sa pierre à l'édifice du féminisme quand sa mort nous offre un moment de cinéma validé par Marion Cotillard elle-même. Nos héros sont sensés sauver une race du génocide et se comporte comme des collégiens imberbes qui se chamaillent dans une cour de récrée. D'ailleurs quand on questionne Besson sur le choix de ses acteurs, la réponse est claire : "Cara a 20 millions de personnes qui la suivent sur Twitter et Rihanna, 50 millions". Bref on parle moins d'artiste que de leviers commerciaux. Sauf que s'entourer d'acteurs dont le fait d'arme est d'avoir joué dans Spider Man 2 et Suicide Squad aurait dû susciter quelques soupçons. On a là une association rare pour un tel budget de personnages mal construits ET mal joués. C'est très fort mais le pire est à venir car Luc Boxon nous a troussé un scénario à rendre jaloux Mickael Bay. Tout est tellement évident que le film ne suscite aucun intérêt et le scénario aligne les contresens avec une cruauté implacable. Déjà l'intrigue de base est débile. En effet tout le film repose sur l'histoire d'Avatars gris shootés aux perles et qui ont réussi à s'échapper dans un vaisseau écrasé sur leur planète dans lequel ils se sont auto-enfermés et qu'ils ont dû utiliser car leur planète (sur laquelle le vaisseau était posé) a été détruite, apparemment sans démolir le vaisseaux qui pourtant avait été suffisamment endommagé pour qu'il s'y écrase. Vous suivez ? Attendez la suite : ni une ni deux nos hippies en pagne ont appris "la physique et la thermonucléaire" (et accessoirement la langue du vaisseau, comment faire de la bouffe et de l'oxygène), ont traversé l'espace et se sont posés incognito sur Alpha. Il y a deux trois vendeurs d'acide qui ont fait fortune ces dernières années autour de la cité du cinéma. La connerie inonde ce récit plus sûrement que la vodka mon sang le samedi soir : ainsi nos deux space scouts refusent de donner le transmutateurs à leur général alors que c'est leur supérieur direct (et alors que c'est leur mission !). Mais le général n'a aucun problème à voir son autorité bafouée devant ses commandants qui eux aussi trouvent ça bien normal. Peut-être que c'est parce le mec pue le méchant à 1Km ? Ou parce que, comme nous, ils ont débranché leur cerveau pour survivre à ces 2H20. La psychologie du général est-elle aussi finement écrite. Ainsi plutôt que justifier l'utilisation d'armes sur-dimensionnées par un : "Si on leur marave pas la tronche c'est notre vaisseau qui va se faire démolir et anéantir la planète !". Il préfère dire : "c'est parce que je suis un méchant et que je me fous pas mal des Pocahontas hawaiens". Ceux-ci, si brillants en début de film ont une légère baisse de tension puisque leur plan est d'utiliser leur dernière perle pour acheter le transmutateur... avec lequel ils veulent multiplier cette dernière perle ! Pareil, alors que deux scènes auparavant ils traversaient toute la station pour kidnapper le général dans son QG militaire sans subir le moindre dommage, quand ils sont attaqués par les robots, les armes se sont évanouies et ils décident d'adopter un "Joue là comme Gandhi" basé sur une fuite éperdue et sonore ! On note aussi que Laureline dont l'armure permet apparemment de traverser les murs (cf. course poursuite de Valerian) accepte qu'une grosse mama E.T la dépouille de sa combinaison en terrain hostile sans raison apparente, que l'on trouve une falaise de pierre au milieu d'une cité dans l'espace ou que, surprise !, le compte à rebours s'arrête à 1 seconde de l'explosion. Pour l'instant c'est plutôt le concon qui gagne ! Mais c'est parce que vous n'avez pas entendu les dialogues ! Besson ne renie pas les fondamentaux qui lui permettent d’enchaîner les daubes depuis 10 ans : il nous abreuve copieusement de dialogues creux et courses poursuites inutiles. Cette critique est déjà trop longue mais je voudrais décerner une mention spéciale au discours sur l'amour de Valérian qui clôt ce ratage dans l'apogée culcul qu'il mérite. Je mets 2 étoiles pour le visuel et son bestiaire (moi, les CGI m'ont convaincu), l'intro, le Big bazar en double dimension, la fuite face à la grosse bestiole et la petite bestiole mimi qui chie des perles. Autant vous dire que j'ai hâte de voir Taxi 5 !

Assez déçu par son dernier Lucy avec Johansson, je n'attendais pas grand chose de ce Valérian adapté de la célèbre BD éponyme, et pourtant. Alors oui, comme d'habitude avec Besson on est face à un film dans lequel le scénario n'est pas l'atout majeur - quoi qu'ici il tient plus la route que dans ses dernières sorties (Lucy, Malavita, ou encore les derniers Arthur) -, mais ce qui rattrape ce manque à combler c'est l'univers coloré dans Besson réussi à nous emmener, peuplé de fantaisies et de fantasques créatures dans lequel l'ambitieux choix des acteurs s'avère judicieux. Ce qui n'est pas coutume tant les couples au cinéma ne semblent presque jamais être sur la même longueur d'onde ces temps-ci, l'alchimie entre DeHaan et la sirène Delevigne passe étonnement plutôt bien. Le projet était ambitieux, Besson s'est donné les moyens de ses ambitions (200M€, quand même) et ceci couplé à sa patte qu'on lui connaît, le résultat est plaisant. Le terme qui convient donc est : rafraîchissant.

Avis aux sceptiques suite aux avis durs sur le film outre - atlantique, voici un film français qui saura vous mettre le sourire aux lèvres après une longue journée de travail, cocorico!

C'est beau mais mou. Et sans connaître les BD je pense que Luc Besson a pris des raccourcis scenaristiques vraiment malvenus. J'apprécie finalement beaucoup la critique du journal Le Monde qui résume selon moi parfaitement le film... À éviter, dommage.

Reprenant pas mal d'idées du 5eme élément, scénario luc besson librement adapté de la bd Valérian, le film ne séduit pas suffisamment à cause d'une certaine longueur et à des personnages pas attachants. L'objectif principal de Valerian est de réussi à séduire Laureline, et accessoirement faire son boulot. Quand à Laurenline, elle cherche à montrer qu'elle peut etre actrice, et pas une mignonne top modèle. Mais les 2 personnages ne sont pas attachants. Pas de vrais rebondissements, pas de vrais innovations (on pique starwars, startrek, avatar, etc..) Dommage je préfère le Besson qui signe des scénar plus originaux style Lucy

J'attendais beaucoup de ce film car j'apprécie Luc Besson et la bande annonce était assez impressionnante et donnait un aperçu des nombreux effets spéciaux du film. Effectivement le problème ne réside pas dans les effets spéciaux qui sont très réussis. Les images sont magnifiques et les créatures imaginés sont toutes surprenantes. Le problème vient de l'histoire. Difficile pour moi de rentrer dans l'histoire un peu compliqué au départ . La comparaison avec Avatar est inévitable. Je n'ai pas non plus accroché avec les personnages principaux. Les 2 jeunes acteurs sont certes beaux mais pas très expressifs..Je n'ai pas été ému, je n'ai pas tremblé pour eux et n'ai pas ri non plu. J'ai suivi l'histoire sans passion et avec parfois de l'ennui...

Une excellente fiction réalisée et adaptée par Luc Besson. Il nous propose des décors et paysages sublimes, des aliens, androgynes et espèces fantastiques, des costumes et maquillages efficaces et des effets visuels impressionnants. Le scénario est lui aussi intéressant ; il nous propose une histoire mouvementée avec surprises, humour et comme toujours beaucoup d'action.

Ce film, au budget pharaonique, possède d'autes qualités : une bonne BO d'Alexandre Desplat (compositeur de la musique de pas moins de 149 films) et une magistrale photographie de Thierry Arbogast qui a fait avec Luc Besson : Nikita, Leon, Le Cinquième élément, Jeanne d'Arc, Angel-A, Adèle Blanc-Sec, Malavita, Lucy … et aussi "Chat noir, chat blanc" d'Emir Kusturica.

A l'affiche, nous avons un joli duo américano-britannique de jeunes premiers rôles avec Dane DeHaan et Cara Delevingne. Les personnages annexes sont aussi parfaitement interprétés. Nous avons de belles surprises dans ce casting de choix avec Rihanna qui réalise une superbe prestation dans la peau de Bubble la danseuse métamorphe. Alain Chabat dans le rôle du pirate est méconnaissable, le charisme d'Herbie Hancock qui lui, est parfaitement identifiable dans le rôle du ministre.

D'un côté, "Valérian", bande dessinée fondatrice esthétiquement, pionnière par son féminisme combatif et son contexte politico-écologique apporté par le brillant Christin. De l'autre, l'un des pires réalisateurs en activité, dont le dernier film seulement regardable remonte à... deux décennies. Fallait-il boycotter ce qui s'annonçait comme un massacre inévitable (après le redoutable "Adèle Blanc-Sec"...) ? Mais me voilà dans la salle, comble : nerveux, prêt à dégainer mes insultes. Sauf que, à ma grande stupéfaction, quelque chose "prend", très vite, à l'écran, malgré les acteurs limités (oui, je suis gentil !), et un peu décalés - bien trop jeunes, au moins en apparence - par rapport aux personnages de Mézières : la folie poétique des mondes de la BD est bien là, devant nos yeux éblouis. C'est frais, c'est naïf, un peu kitsch - nettement moins adulte que la BD - et on... marche ! De l'imagination à l'écran, des univers passionnants, des personnages bien croqués, un sujet bien venu avec, justement, un contexte politico-écologique respectueux de l'esprit de la BD. Pas trop de baston à l'américaine, pas trop de bruit, juste des mouvements de caméras inutiles, mais on ne peut pas tout avoir. Et, malgré une narration erratique, on passe deux heures presque constamment rejouissantes, avec le sentiment bien plaisant de retomber en enfance (la signature Besson finalement, cette naïveté, non ?). Bon, la mauvaise idée de Luc, c'est de parasiter la réjouissante rivalité entre les sexes qui fait le sel de la relation entre Laureline et Valérian en y ajoutant une demande en mariage bien lourdaude : mais sans un peu de bêtise, on ne serait pas dans un film de Luc Besson, non ? Voilà, je suis sorti de là plutôt ravi. Et soulagé. Et espérant aussi qu'il n'y aurait pas de suite : les miracles, ça n'arrive qu'une fois...

Ce film est sorti sur plus de 1200 écrans en France et je l’ai vu, pour ma part, dans la plus grande salle d’Europe qui contient près de 3000 sièges – sièges qui, entre nous soit dit, mériteraient d’être changés pour correspondre aux critères de confort actuels – et qui était pratiquement pleine pour l’occasion. Le contexte étant posé, le film est très beau – Chapeau bas ! à l’imagination de Luc Besson - mais très long : 30 minutes de coupe au montage aurait fait grand bien au film. On passe un bon moment mais cela manque d’« acteurs », des vrais en chair et en os, d’incarnation. J’adore Clive Owen (souvenez-vous sa prestation dans « L’Enquête, the International » (2009) ou dans « Les fils de l’homme » (2006)) mais il est ici en dedans. De même, Alain Chabat et Ethan Hawke sont sous-exploités. En revanche, le personnage de Bubble, même s’il semble construit pour Rihanna, est très intéressant et est l’une des bonnes surprises du film, à part le dialogue final du personnage qui est vraiment en trop. Vous allez me dire que j’oublie de parler du duo de personnages principaux… En effet, ils sont intéressants mais on n’arrive pas à se projeter en eux, à s’identifier à eux. Autant le dire tout de suite, je n’ai pas lu la BD mais je trouve quand même dommage que Laureline n’ait plus sa place dans le titre du film alors qu’elle a une place prépondérante et paritaire avec Valérian dans ces aventures. En fait, le gros problème du film est d’être sorti après Avatar. En effet, c’est un film qui a des qualités certaines mais qui souffre de la comparaison avec le film de James Cameron car il n’y a pas l’effet « Waouh » que j’ai éprouvé à la sortie d’Avatar.

J'ai été un peu déçu par ce film. Sans doute que j'en attendais trop. Bien sûr les images et les effets sont superbes mais le film m'a semblé mou. Même lors des combats, je trouvais ça mou. En plus, je n'ai pas supporté la voix française de Laureline qui, je trouve, sonne faux. Je testerais peut-être à l'occasion la VOST. Quant à l'histoire, oui, bon, c'est pas mal mais rien de génial non plus. En résumé, un moment globalement plutôt sympa, sans plus où les 2h15 semblent durer ... 2h15 :-p !

Quand on voit la bande annonce de Valerian, on peut dire qu'on attend le film impatiemment. On espère retrouver la magie du 5ème Élément... C'est mal penser car ce film en est à des années lumières. Luc Besson a retranscrit la célèbre BD Valerian et son extraordinaire univers. La note n'est sauvé que par cela : l'univers de Valerian. On notera aussi le passage avec Rihanna très réussi. Pour le reste.... on sent que Luc Besson veut mélanger Le Cinquième Élément avec Avatar mais voilà... n'est pas James Cameron qui veut !! Le scénario tient sur une feuille A5, les 2 acteurs principaux ne sont pas convaincants, la VF et les dialogues sont catastrophiques, la 3D est comme toujours inutile, même la bande son ne relève pas le niveau (fallait reprendre Eric Serra).
Bref : pour un monde aussi vaste que Valerian, Luc Besson en tire un maigre film. Vaut mieux lire les BD.

Attention, banane intergalactique ! En même temps avec un film qui s appelle Valait rien, fallait pas s attendre à grand chose. A 200 millions d euros, la prochaine fois, achète Neymar !

Moi qui suis toujours amené à défendre Luc B , la franchement.....
J'ai eu l'impression de regarder un film sur RTL9.
Je n'arrive pas à déterminer si c'est le scénario ou les acteurs nian-nian ou les deux qui font que se film passe littéralement à côté et finira sa vie en faisant rigoler des gamins de 8 ans.
Je pense qu'il a un style à trouver entre un film à l'américaine et un dialogue à la française qui n'est pas du tout encore au point.

Suivant l'idée de près que la france puisse aussi sortir un blockbuster je me suis hâté d'aller voir ce film. Mais j'étais loin de m'imaginer que je pouvais être autant déçu. Le casting principale n'avait rien pour plaire d'emblée : Dane DeHaan qui n'a pratiquement joué que des rôles d'enfants perturbés ou dans le doute, dans la peau d'un agent séducteur macho (bingo! ça n'a pas marché pour moi) et Cara Delevingne qui bon... ne transcende pas non plus l'écran malheureusement (franchement dans un monde aussi haut en couleur, je ne comprend pas qu'on ne lui ai pas donné une jolie tignasse rousse reconnaissable entre toute et caractérisant le personnage de Laureline).
Pour ce qui est de l'univers, force est de constatée que l'ensemble est jolie mais sans saveur, prenons exemple sur la présentation d"un peuple au début qui au bout de 2 minutes a déjà révélé toutes ses subtilités.
Mais ce qui déçoit le plus c'est le scénario et les dialogues qui ne sont parfois que des références et on se demande ce que ça vient faire là.
spoiler: Le moment le plus frappant est la discussion presque surréaliste de fin entre V et L qui débattent sur l'amour et son caractère transcendant qui n'est pas sans rappelé plusieurs films et dernièrement Interstellar à la différence que dans ce film ça sort de nul part pour venir boucler une histoire d'amour forcée. Car oui, rien dans le jeu ou la mise en scène n'indique que V et L s'aiment si ce n'est que du dialogue lourd et peu représentatif de la B.D (car oui ça peu aussi être intéressant de garder autre chose que l'univers).

Enfin pour finir je dirai que c'est un film peu inspirant, sans émotion spoiler: (la mort de Buble est grotesque)
, avec un montage très lourd (le montage alterné visant a expliqué en plus du dialogue par les images à chaque révélation c'est très maladroit surtout quand c'est répété), une bande son inexistante mais surtout des personnages creux, sans background et sans réelles interactions me font dire que ce film est mauvais et que je voudrais déjà l'avoir oublié.

Enfin vu et un brin déçu mais le divertissement est complet ! Cela faisait longtemps que Besson nous préparés Valérian la Cité des Mille Planètes . Adapté de la bande dessiné du même nom ""Valérian"" réalisée par le scénariste Pierre Christin, le dessinateur Jean-Claude Mézières et la coloriste Évelyne Tranlé .Après avoir vu ce long métrage on comprend très clairement l'influence qu' à eu cet univers auprès de Luc Besson aux travers de ses différentes réalisation ,car certains points sur plusieurs création du cinéaste sont clairement tirée de cette saga comme son oeuvre "Le 5ème élément " qui est clairement inspiré de cette fresque .

Visuellement le film est très très beau , on assiste à une envolé de décors tous plus incroyable les uns des autres . Tout du long on ne cesse de voyager dans des mondes somptueux et étrange avec une aisance étonnante . L'univers employé est pour ma part parfait , j'ai adoré cette galaxie pleine de vie et j'y adhère totalement avec son bon lot de créature toute plus surprenante , dégoûtante , magnifique et différente ou l'on retrouve bien l'aspect créatif et original d'un fan en action .La cité des Mille planètes est très bien exploré et ce trouve être le théâtre principal des événements , l'histoire lié à cette cité est excellente on la vois pleine de vie . L'on retrouve la création de celle-ci dans la superbe introduction qui est à l'image de cette interprétation "multiculturalien" .

Les effets spéciaux sont fou , il y a un véritable aspect artistique sur ce point .L'on voit aisément le travail minutieux effectué sur l'image ou les plan sont vaste et superbement ornée de détail qui donne envie d'y être . Avec un bon lot de couleur qui fais du bien au yeux et qui nous réchauffe . On à l'impression d'assisté à un véritable univers en mouvance qui existe bel et bien en mettant en avant plusieurs culture extra terrestre différente .On sent qu'il y a du vécu dans cette galaxie ce qui offre un décors adéquat pour mettre en avant première une histoire palpitante et originelle , même si de ce côté la ce n'est fâcheusement pas aussi élaboré que cela aurais pu l'être , même si l'amusement est de mise .

Le scénario est sensationnel pas dans sa forme mais pas du tout dans sa construction , on est dans un véritable film d'enquête aventure à la sauce space opéra bien décomplexé qui propose beaucoup de nouvelle chose . Pour ne pas spoiler je resterais minimaliste sur le récit mais la résultante du pourquoi de cette quête est sacrément bien trouvé .L'intrigue bas son plein et plus l'aventure avance et plus les rebondissements se font ressentir . spoiler: Franchement le coup de la planète ou il y a un monde parallèle dans lequel on peux plonger grâce à des lunettes ... c'est le méga trip total ! Cette séquence déménage , et que dire de la fameuse séquence du repas des créatures pour leur roi (kiff kiff ultra).
C'est cela qui fais de cette histoire une aventure bien construite, bien fournis et mise en avant au travers d'une mise en scène soigné qui se permet de superbe champ de vision .

Niveau action ce n'est clairement pas la que le film ce démarque le plus des autres production du genre , mais on assiste à des séquences explosive vraiment pas mal du tout . C'est plutôt le théâtre et les circonstances de certain combat qui font que sa déménage par moment .Les véhicules utilisés et autre vaisseaux sont rudement bien mis en scène surtout pendant les courses poursuites qu'elles soient au sol ou dans les airs ou on se régale . La panoplie de gadget futuriste utilisé fais plaisir à voir ainsi on est témoin de nombreux d'objet tous plus incroyable les uns des autres . L'ambiance ce veut totalement décomplexé , on est dans un schéma classique de production familial ou l'humour bas son plein , mais je l'ai trouvé bien employé ,elle ne dénigre pas l'ampleur de certaines scènes et ne tombe pas à plat constamment , les enjeu sont bien là .

L'ensemble des personnages sont intéressant et plutôt sympathique , la construction autour de ceux-ci s'applique exclusivement autour de Valérian et Laureline .Le comédien Dan DeHaan est un artiste que j'apprécie de plus en plus , et je doit admettre qu'il est assez convaincant sous les traits de l'agent Valérian , même si j'aurais préféré un acteur plus âgée pour l'incarné .Suppôt du gouvernement à l'aise avec ce qu'il est et grand séducteur au grand coeur . Il en demeure pas moins un guerrier aguerrie et accomplis qui peut paraître par moment un peu redondant mais c'est ainsi qu'est construit son personnage qui est totalement amoureux et dévoué à sa partenaire et à sa cause .

Son équipière Laureline qui est incarnée par la plantueuse et magnifique Cara Delevingne est le protagoniste que j'ai le plus apprécié . Elle ne rigole pas et s'avère forte et rigide et s'amuse de Valérian en le narguant de bout en bout .Ravi également de voir Clive Owen , bien que son rôle ne soit pas des plus emblématique j'ai affectionné son importance .Mais le ponpon revient sans aucun doute à Rihanna , je ne m'y attendais absolument pas , faut l'avoué son apparition détonne un max ! spoiler: Je me suis laissé captivé par la fougue avec laquelle elle interprète son spectacle , une sensualité qui ne ma clairement pas laissé de marbre .
D'ailleurs son personnage est clairement inspiré de la diva bleu dans le 5ème élément , même si à la base c'est l'inverse .On assiste à une ribambelle de personnages secondaire qui apporte suffisamment pour les trouver plaisant et amusant .

Les BO n'ont rien de formidable et livre quelques piste un peu en dessous de certaines séquences d'action , mais elles se permettent quelques titres bien entraînant notamment celui utilisé pour la danse de Rihanna . La narration est par contre un point noir de ce récit , car elle est simpliste et ce permet même quelques déclaration assez en dessous . Certains moment sont un peu trop cliché à mes yeux et mal employé et il en va de même pour le pseudo couple que forme Laureline et Valérian qui vont bien ensemble mais qui sont un peu lourd sur les bords à certains endroits . Je regrette également un peu trop de retenue de la part de Luc Besson qui à fais un film quasi parfait sous toute les coutures mais qui c'est finalement contenté du minimum syndical .

L'amusement et le divertissement sont bien là et on sort de la salle en se disant que ce fut sympathique mais malheureusement ce stade devient alors difficile à franchir . C'est dommage car on sent que le potentiel est présent , mais ce côté très conventionnel en fait au final un film du niveau d'un MCU dans son approche sauf dans sa structure scénaristique ou la il s'échappe totalement pour y être génial et développé . Après tout ces points négatif n'empêche pas le film d'être bon , je me dit que pour un premier volume c'est déjà pas mal car je suis certain que si succès il y a , suite il y aura et au vue du potentiel énorme que pourrait avoir cette saga je ne demande que cela .

CONCLUSION :

Valérian et la Cité des Mille Planètes est une oeuvre bien sympa qui nous divertis bien mais qui malheureusement ce contente trop du minimum sur plusieurs point , dommage . Cependant chapeau à Luc Besson pour avoir réussi à superbement mettre en scène un tel univers qui possède bien de magnifique aspect . Ce long métrage est un film à ce regarder comme sa pour passer une bonne soirée mais ne vous attendez pas à plus , sauf au niveau des effets qui sont grandiose .
3,5/5 BIEN !!!