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    Baby Driver
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    3,9
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    benoitG80
    benoitG80

    3 322 abonnés 1 464 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 25 juillet 2017
    "Baby Driver" !!! Quel curieux mélange qui décoiffe, fait de courses poursuites, épicées de comédie musicale au parfum de gros durs pas toujours très malins sur les bords...
    Et il faut bien dire que sans être ma tasse de thé, après un certain agacement, cet OCNI (C pour... cinématographique évidemment !), arrive tant bien que mal à marcher, et même à rouler très vite, au risque d'une overdose et d'un mal de crâne qui guette aux entournures !
    Servi par un humour très second degré, les personnages sont des caricatures d'eux-mêmes et leur portait au vitriol vaut le coup d'œil !
    Bande de bras cassés évidents, ces gangsters n'ont pas inventé l'eau tiède, et c'est bien le silencieux Baby aux lunettes noires qui donnera le change (étonnant Ansel Elgort)...
    Et oui, amusant aussi le contraste "bambin tout lisse et propre" contre "mauvais garçons barbus et tatoués" !
    Le réalisateur Edgar Wright joue ainsi avec les clichés, en faisant évoluer ces personnages à travers des situations complètement loufoques, même et surtout quand la vitesse et les bolides rutilants s'en mêlent...
    Kevin Spacey, de son côté est complètement décalé et presque tendre dans son rôle de chef atypique.
    On frise tellement le n'importe quoi le plus souvent, que l'on finit par en rire, tandis que certaines scènes ubuesques valent à elles seules leur pesant d'or...
    En effet, entre un butin ou... un lot de K7 audio à récupérer coûte que coûte, là aussi, il y a de quoi s'amuser !
    Et pour couronner le tout il reste cette bande son dont le bricolage musical de Baby à lui seul est une excellente trouvaille, ainsi que l'esthétique colorée et rock à souhait, un peu vintage sur les bords.
    Déroutant et agaçant un peu sans doute, avec un scénario un peu limite, il faut l'avouer, on se laisse finalement prendre par l'atmosphère unique, originale et pétaradante qui risque aussi de déplaire à certains...
    Ali R
    Ali R

    26 abonnés 41 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 22 juillet 2017
    Alors que George Romero est décédé ce week-end, Edgar Wright lui a rendu une nouvelle fois hommage sur twitter, 12 ans après la sortie de son délirant ‘’ Shaun of the Dead’’. Car tout est né à partir de là avec la reconnaissance auprès du public et des critiques ciné d’un jeune cinéaste britannique (tout juste 30 ans à l’époque).
    Edgar Wright ne copie pas, il s’inspire et retransmet sa vision du cinéma avec une âme de gosse. Après un sympathique ‘’Hot fuzz’’ sorti en 2007 (à nouveau avec ses comparses Simon Pegg et Nick Frost) Edgar Wrigt s’était un peu perdu ces 10 dernières années entre des comédies potaches ‘’Scott Pilgrim’’ et ‘’Le Dernier pub avant la fin du monde’’.
    Enfin arrive 2016, ‘’Ant Man’’ devait donner un coup de fouet à sa carrière et lui permettre de franchir un pallier dans la renommé.
    Mais voilà le film de super héros n’a pas marché et par-dessus tout, Edgar Wright a été éjecté du projet après de sérieux désaccords avec la production.
    Les britanniques ne disent jamais leurs deniers mots et revanchard, il sort cette année ‘’Baby Driver’’ formidable pied de nez à Hollywood. Alors avec un nom pareil on pourrait se dire : ‘’Qu’est ce que c’est encore ce film ?’’. Cette réalisation c’est ‘’The Speed Driving Movie’’, un hommage cette fois-ci aux films de courses poursuites et de braquages à l’image des productions de la nouvelle vague des années 70 ou ceux des années 90 avec Q .Tarantino ou M.Mann.
    Baby le héros, dont le surnom colle bien à la face de jeune premier de Ansel Elgor (apparu dans ‘’nos étoiles contraires’’ et la saga ‘’Divergente ‘’), est victime d’acouphènes. C’est pour faire face à cet handicap que le personnage va écouter en série un nombre de morceaux impressionnants qui formeront la bande son tout au long du métrage. Les kilomètres seront d’ailleurs parcourus à un rythme effréné. Le film est fluide, super bien cadré, on arrive à suivre chaque séquence, chaque plan sans se perdre dans une bouilli d’images qui donnerait la gerbe. Tout est millimétré et synchronisé avec brio. Car nous n’avons pas à faire à une marmelade britannique acide mais à un savoir faire so british très underground !
    Les acteurs, américains eux, plus délurés et barjes les uns que les autres (Kevin Spacey en big boss implacable, Lilly James en amourette, Jamie Foxx sarcastique et Jon Hamm en baroudeur.. .) s’insèrent parfaitement au décor implanté en milieu urbain, où va zigzaguer à foison Baby qui doit remplir sa mission de coursier pour des malfrats, entre les rues perpendiculaires à angle à 90° donnant droit à des dérapages à gogo. Baby est tel un Zébulon sorti de sa boîte : ‘’Tournicoti, Tournicoton’’. Pris entre le Yin et le Yang Baby n’est pas le héros d’une histoire mais il est le héros de sa propre vie (un passé douloureux et un destin à accomplir) comme pourrait le redevenir Edgar Wright, le héros de sa propre carrière et non de Hollywood grâce à ce come back plus que convaincant qui nous donne à voir l’un des meilleurs films de l’année.
    Shelby77
    Shelby77

    142 abonnés 1 532 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 novembre 2017
    J'adore ce genre de film, réalisé sans prise de tête avec des personnages simples et intéressants. La bande originale colle bien avec l'atmosphère du film. Le montage sonore est aussi à saluer. Près de deux heures d'action non stop que vous n'allez pas regretter. Quatre étoiles méritées.
    tony-76
    tony-76

    1 018 abonnés 1 410 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 juillet 2017
    Plus vite que la musique ! Baby Driver est le nouveau film d'Edgar Wright qui nous avait offert auparavant un The World's End assez décevant et le voici de retour en grande forme avec celui-ci ! Baby Driver a toutes les chances d'être le succès de l'été car l'ensemble demeure amusant, prenant et assez fou en son genre. Le réalisateur britannique a eu la brillante idée de recourir à la musique spoiler: de la première à la dernière image !
    En effet, notre héros a toujours un iPod branché sur les oreilles et le spectateur entend cette trame sonore. On passe du rock au jazz, de la pop au hip-hop. C'est un fabuleux jukebox où l'on retrouve spoiler: les Beach Boys, Queen, T. Rex et autres...
    Et en dehors de la musique, les bruits du quotidien sont également utilisés, parce que il s'agit des balles qui sifflent lors de l'action qui est permanente, ce qui donne un effet saisissant ! Les courses poursuites sont mouvementées et très réussies à croire qu'on peut oublier les Fast & Furious... ? Cela est à revendre ! Même spoiler: la romance entre le chauffeur et une serveuse
    est bien mis en valeur en mettant le charme de l'actrice Lily James en avant ! Le cinéaste transcende le film de casse spoiler: - l'introduction et la conclusion - s'avèrent les moments les plus musclés à l'assortiment.
    Il y a pas mal de clins d’œil avec des gags quasi omniprésents spoiler: - même un sur Monsters Inc. -
    pour vous dire ! Des personnages colorés avec le héros Ansel Elgort qui donne une prestation exaltante, loin des films à guimauves comme All of the Stars, il offre probablement son meilleur effort à l'écran ! Elgor est secondé par l'excellent Kevin Spacey qui reste bien plus supportable que dans le niais Nine Lives... Le charismatique Jon Hamm et le violent Jamie Foxx contribuent également à l'ensemble de la réussite du film. Certains plans sont habiles, ce qui est à souligner lors des passages à l'adrénaline, même si cela s'avère loin d'un Drive de NWR. Tout cela pour vous dire que Baby Driver est l'un des films les plus rythmés qu'on a vu depuis bien longtemps. Il peut devenir culte ! C'était carrément cool.
    Caine78
    Caine78

    6 062 abonnés 7 396 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 septembre 2017
    Assez curieusement, à chaque fois j'attends la sortie du nouveau film d'Edgar Wright avec impatience, et presque à chaque fois je trouve ça finalement plaisant mais sans plus. Du moins était-ce le cas avant ce « Baby Driver »... Si j'ai eu un peu peur au début tant cette musique très punchy me laissait craindre quelque chose d'extrêmement bruyant, dès la première course-poursuite ces inquiétudes se sont estompées. Si je trouvais l'ami Wright un peu trop léger ou modeste auparavant, il montre ici un talent impressionnant pour les scènes d'action, celles-ci s'enchaînant à un rythme de plus en plus endiablé. C'est ça aussi que j'aime : si cela commence « tranquillement » (enfin, de toute façon toute relative, quand même!!), l'œuvre s'avère incroyablement addictive sur la durée. C'est simple : presque impossible de décrocher une fois à bord, d'autant que si le scénario est très classique, il est suffisamment clair et bien foutu pour que l'on y plonge tête la première, d'autant que le réalisateur n'oublie en aucun cas ses personnages, entre cool, sexy et brutalité, finalement tous assez marquants. N'hésitant pas à jouer la carte de la candeur pour les deux héros (là encore toute relative!!) face à la violence, voire la cruauté de certains membres du gang, « Baby Driver » nous emmène loin dans le plaisir visuel et musical (notons une bande-originale inégale mais aussi riche que variée), tout semblant pensé, conçu pour offrir aux spectateurs un véritable artifice dans ces deux domaines, le séduisant casting (notamment un Kevin Spacey des grands jours) faisant le reste. Après, on pourra toujours trouver ça bruyant, « too much » ou un peu niais dans l'histoire d'amour : qu'importe, difficile de résister à la vague d'adrénaline suscitée par ce dragster cinématographique : assurément un must de 2017.
    L'Otaku Sensei
    L'Otaku Sensei

    282 abonnés 226 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 27 décembre 2017
    Edgar Wright est un mec que je commence à particulièrement bien aimé ! J'aime vraiment bien le cinéma de ce réalisateur britannique revisitant différents genres à sa sauce perso avec un style scénaristique déjanté, hystérique...partant des fois dans des scénario abracadabrants complètement pétés mais en même temps agréablement simple super comique et bon enfant sans prise de tête, garantissant un divertissement pépère.
    Wiright, ce n'est pas sa trilogie "Cornetto" qui m'a rendu amateur de son oeuvre (j'aime bien mais sans en être ultra fan non plus) mais c'est surtout "Scott Pilgrim" (2010), sa comédie d'action britannico-américano-canadienne baignée de pop culture geek/jeux vidéo avec Michael Cera et Mary Elizabeth Winstead, que Wright a "one shot" le game !
    Après la comédie horrifique de zombies "Shaun of the dead" en 2004, la comédie policière/budy-movie "Hot Fuzz" et la comédie de SF bien bourrée "Le dernier pub avant la fin du monde" en 2013, les 3 avec le duo Simon Pegg/Nick Frost, Wright reprend la route de la réalisation, deux après le drame de "Ant-Man" (Peyton Reed, 2015) chez Marvel, avec son 5ème long métrage :"Baby Driver", ou il reprend ici l'intrigue du clip du titre "Blue song" de Mint Royale, qu'il avait réalisé en 2003 soit 14 ans auparavant.
    L'histoire prend place à Atlanta, "Baby", jeune garçon orphelin, chauffeur pour des braqueurs de banques a un kiffe, c'est la musique ! H24 avec ses écouteurs sur les oreilles, le jeune homme s'avère être une vraie bête de conduite au volant lorsqu'il a une bonne musique dans les oreilles, ce qui s'avère bien utile pour permettre aux criminels de fuir la police. Cependant, "Baby" aspire bien à stopper ses activités criminelles et à vivre honnêtement avec la jolie Debora, serveuse dans un petit resto de la ville...mais la réalité le rattrape et son boss ne souhaite en aucun cas abandonner un tel prodige du volant alors qu'ils sont sur le point de réussir leur plus gros coup !
    "Baby" réussira t-il a s'en sortir, les braqueurs à ses trousses ? Pourquoi s'appel-t-il "Baby" et pour quelle raison écoute-t-il en permanence de la musique dans ses écouteurs ?
    Voilà pour le pitch global.
    Un véritable orgasme visuel et auditif, Oh yeah Baby !!!
    A mi chemin entre "Drive" de N.Winding Refn (2011), "The Driver" de Walter Hill (1978) "Bonnie and Clyde" d'Arthur Penn (1967) et "Fast and Furious", Edgar Wright nous offre du nouveau vraiment très surprenant, bien différant de ce qu'il a réalisé auparavant, toujours dans un registre aussi décomplexé et cool mais avec caractère nouvellement sérieux renversant !! Wright n'a pas l'habitude de faire dans le sérieux mais pour un premier essai au film thriller-policier comme celui là, on est ici bien loin de l'intrigue décomplexée badasse, gagesque, non sérieuse, stylisée de flashforward de "Hot Fuzz" (2007). Avec "Baby Driver", Edgar Wright roule vers de nouveaux horizons sans jamais tomber en panne d'inspiration; "Baby Driver" possède une super intrigue, excitante, "fun and furious", ultra énergique à fond la caisse niveau rythme et narration sans jamais lever le pied de l'accélérateur pour nous filler de sacré doses d'adrénaline !!!
    Le scénario qui pourtant au premier abord, pouvait risquer de paraître extrêmement bateau au premier regard nous révélera pourtant une modernité insoupçonnée fichtrement bien réfléchie grâce au son ! C'est très simple, "Baby Driver" EST un film sur le son avant tout le reste, c'est par le son plus que par l'image qu'il faut le prendre, le voir, saisir l'intérêt du film pour comprendre sa force. Le son est ce qui caractérise absolument tout dans Baby Driver, que ce soit l'histoire, les personnage et le ton en général dans les séquences...et fallait y penser !! C'est simple mais c'est parce que c'est simple que c'est si génial; srx, qui a part Edgar avait pensé à ça avant ??!!
    Dès la première séquence le ton est donné, c'est par la musique que le personnage et l'environnement son caractérisés. spoiler: Le film commence dès le début par s'ouvrir par une séquence ou l'on découvre "Baby" dans la voiture, attendant le retour des malfrats parti piller une banque. On découvre alors un protagoniste dans sa bulle ou du moins...tentant de s'en créer une, physiquement en s'enfermant dans la voiture et mentalement par la musique intradiégétique ici. La musique caractérise "Baby" et l'ambiance, et Wright fait valoir toute son importance à venir via une économie de dialogue dans une séquence ou le personnage est presque "muet" au cours des 6-7 premières minutes. Le personnage est caractérisé de la musique, musique qui devient aussitôt indissociable de lui et accompagne tout sont développement et sa révélation successive au spectateur (d'abord par l'apparence physique, puis par l'action et seulement en dernier par la parole). L'environnement aussi nous apparaît comme solidement lié au protagoniste car vecteur de sa "transe musicale" ou les essuies-glace, le volant et même la carrosserie rouge de la voiture (du coup se pose alors la question, l'insinuation d'un emprisonnement du personnage au lieu d'un refuge dans cette voiture à la couleur symbolique du sang et de la violence...annonçant le bain de sang à venir...le tout avec une caméra en mouvement, sans cesse en déplacement, tournant autour du personnage comme pour souligner un "étouffement"), jusqu'à la séquence "d'après course poursuite" avec le générique ajouté par dessus l'avancement en travelling de droite à gauche de "Baby", ou le personnage écoutant de la musique se "superpose" aux graffitis des murs ou à la trompette dans la vitrine. Autre point encore sur l'environnement du personnage, c'est la fait que sa première "sortie" avec Debora soit à la lingerie (la machine à laver, l'eau...implicitement une volonté plus ou moins consciente du personnage de se "laver" de sa criminalité...^^)
    Il y a une synchronisation parfaite que s'opère entre la musique et l'environnement qui sont d'un point de vue dramatique, unis par une même mélodie, les 2 vont de paire pour permettre à Edgar de créer quasiment une sorte de "comédie musicale d'action" ("Car Car Land" comme j'ai pu le lire dans "Première XD).
    L'Histoire du film sait aller vite, l'adrénaline monte sans cesse mais le réalisateur semble bien décider à ne céder à aucune "pulsion d'action Hollywoodienne" et nous sortir un "Fast and Furious 9" avant l'heure (je vous arrête tout de suite, "Baby Driver" laisse tous les F&F sur le bord de la route...c'est même pas discutable xD). Nan nan, on est pas chez Rob Cohen ou Justin Lin, Edgar Wright il ne se laisse pas aller dans des successions de courses de voitures bourrins, comme l'environnement, avec la musique dans le moteur, les scènes d'action y gagne tout en classe et en groove dans un style "cousin britannique" de Tarantino ! Les scènes d'action, les courses poursuites d'action sont des partitions ici ! Pareil, lorsque l'action prédomine, Edgar Wright sait intelligemment reléguer ses dialogues au second plan pour donner de l'importance à de l'action brute (je répète, pas bourrin) mais toujours dans le but de stylisé un cadre, une ambiance, un environnement (sur ce coup là, ça rejoint pas mal "Sin City" de Robert Rodriguez, en 2005, qui avait réussi à styliser ses scènes d'action sanglantes par le recours au noir et blanc).
    Edgar sait aussi freiner quand il faut pour donner lieu à des dialogues secs et bourrés de punchlines, spoiler: notamment la fameuse séquence ou Baby, Bats, Buddy et Darling achètent des armes à feu dont le vendeur en fait la promotion en parlant de viandes de boucherie...un régal métaphorique et surtout, Jamie Foxx et son "j'aime fumer le poulet" m'a bien achevé XD.

    Truc intéressant me venant à l'esprit, c'est le fait que spoiler: "Baby" enregistre la parole des gens autour de lui; c'est super intéressant car ça finit par amener une interrogation sur le rôle même de la parole au cinéma, une critique de la parole qui, enregistrée, perd en crédibilité, une certaine vanité de la Parole ou alors un éloge de l'enregistrement pour nous dire que la musique est partout.

    Côté personnages, eux aussi sont excellent et là encore, si typique de premier abord, caractérisés par l'ambiance sonore.
    Le personnage de "Baby" est ultra intéressant, ultra intrigant, il a la faculté de tout de suite attiser la curiosité du spectateur. Gros Paradoxe avec "Drive" (de toutes façons, "Baby Driver" est pour moi 'l'Anti-Drive" par excellence), là ou le personnage de Ryan Gosling m'irritais franchement par son ton monotone désincarné et sa tendance au silence, "Baby" au contraire, moins il parle, plus longtemps il garde cette couche de mystère et plus le personnage est mystérieux, plus grand est l'attachement envers lui ! On s'attache à lui parce que on ignore à son sujet, qui plus est, le personnage plus qu'avec les mots, s'exprime par un autre langage : la musique ! La musique chez le personnage de Baby, arrive vraiment bien à faire ressortir ses conflits à la fois internes comme externe, elle sert d'expression visuelle de son intériorité comme de son extériorité. Ansel Elgort ("Nos étoiles contraires", "Divergente") nous montre ici un jeu d'acteur vraiment grandiose, physique comme verbal; Kevin Specey ("Usual Suspect", "American Beauty"...) bien qu'un peu joufflu et qu'on sent bien qu'il prend de l'âge arrive à nous faire froid dans le dos dans son rôle de leader de gang manipulateur, et Jamie Foxx, l'acteur de "Django" (2013) et "The Amazing Spider-Man: le destin d'un héros" (2014) se révèle aussi drôle que badasse, le gun à la main ("Tequila" !)
    Pfiou....là je crois bien que j'en ai dis bieeeeeen assez (bravo à ceux qui auront lu tous le pavé !^^); pour conclure, "Baby Driver" est vraiment une belle claque, esthétique et sonore, un film d'action bien bourrin mais ultra intelligent entre "Drive" et "Fast and Furious" qui dépote quelque chose de bien articulé à un squelette musical ou tout est habilement pensé, Edgar Wright nous montre tout son génie !
    It's all Wright !!!
    Alice025
    Alice025

    1 527 abonnés 1 308 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 19 juillet 2017
    Tellement attendu pour ma part, « Baby Driver » se révèle être l'un des films les plus funs de l'année 2017 ! On a tout d'abord un casting porté haut en couleur (Kevin Spacey, Jamie Foxx, Lily James, Jon Hamm etc) mais encore plus par son jeune acteur Ansel Elgort qui nous fait vibrer au son de sa musique et au vrombissement de son capot. A l'allure de petit bad boy avec lunettes de soleil et écouteurs aux oreilles, il n'en reste pas moins un personnage aussi fragilisé par son passé. Le film manie musique et scénario pour n'en faire qu'un, et pour cause : souffrant d'acouphène suite à un accident étant petit, Baby s'évade dans la musique, omniprésente pendant tout le film, ne servant pas ainsi juste de bande-sonore mais également de lien fort avec le personnage principal.
    Le rythme va à toute vitesse, entre braquages, courses poursuites tournant mal et espoir d'évasion entre Baby et sa chérie. Car ci ce dernier a un grand talent de chauffeur et un grand cœur, il ne veut plus continuer ces coups là, forcé de le faire sous pression.
    Le scénario en soi est assez classique, mais il est enrichi via la mise en scène, les cadrages et les musiques choisis par Edgar Wright. Minutieux jusque dans les détails, toujours raccordé, avec sa touche personnelle qu'on connaît si bien et qu'on adore, il a fait de « Baby Driver » un film explosif, parsemé également d'une touche d'humour et on en ressort avec le sourire. A voir absolument !

    cinephile-critique.over-blog.com
    Marc T.
    Marc T.

    241 abonnés 548 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 février 2018
    C'est frais, décoiffant, drôle et un poil potache. Une très bonne comédie policière où force est d'admettre qu'on a guère le temps de s'ennuyer. Mention spéciale aux courses poursuites, réglées au millimètre près et franchement jouissives. On est très loin de la saga Fast & Furious, devenu méga ennuyeuse au fil des années. Baby Driver sait habillement mêler plusieurs genres et ne sombre jamais dans le déjà-vu, contrairement à F&F...
    À Crocs D’Écrans
    À Crocs D’Écrans

    166 abonnés 977 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 19 juillet 2017
    Le rythme, on en parle souvent dans nos avis, c’est une des choses si ce n’est LA chose la plus importante pour nous dans un film. Le rythme, c’est ce qui nous accroche, c’est ce qui nous fait détester certains films pourtant adulés quand leur rythme est vraiment lent. C’est essentiel pour nous, et Baby Driver a dans ce sens mis dans le mille ! Tout est rythmé au son de la musique et cette bande son est vraiment excellente ! Mais quand on dit que tout est rythmé, on parle des pas, des gestes, des balles, tout ! C’est vraiment un plaisir énorme de voir ce film orchestré au millimètre près, on se délecte alors de chaque moment, de chaque chanson ! Pour parler du reste, Ansel « Baby » Elgort assure vraiment dans ce rôle, loin de la tête à claque dans Divergente. Le scénario n’est pas des plus originaux, mais c’est tellement bien fait qu’on se moque de ça, on prend son pied ! Bref, allez-y sans hésiter, c’est assurément un de nos coups de cœur de l’année !
    lhomme-grenouille
    lhomme-grenouille

    3 162 abonnés 3 170 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 septembre 2017
    C’est fou comment certains films n’ont pas besoin de beaucoup de temps pour nous faire comprendre qu’ils vont être d’un niveau nettement supérieur à la moyenne ! Pour moi, c’est clairement le cas de ce « Baby Driver » ! La seule introduction de ce film balance des leçons de cinéma, de maitrise, de créativité quasiment à chaque plan. C’est léché, maitrisé, cohérent, signifiant… Et tout ça coule si naturellement ! Pour le coup, on comprend vite qu’Edgar Wright entend se lancer dans un petit exercice de style un peu éloigné de ses « Cornettos » ; mais un exercice de style qui n’en reste pas moins totalement au service des sensations et de l’énergie. Musique, montage, cadrage – et même chorégraphie – sont en totale osmose dans ce film, tout ça au service du cinéma… D’ailleurs, c’est marrant, mais moi quand j’ai vu cette introduction, je n’ai pas pu m’empêcher de la mettre en parallèle avec celle de « La La Land ». Pour le coup je trouve qu’avec ce « Baby Driver », Wright réussit ce que Chazelle a essayé de faire sans y parvenir totalement. Parce que oui, pour moi, « Baby Driver » est une ode bien plus accomplie au rythme, à la musique et au mouvement que ne peut l’être « La La Land » lui-même. Donc vous l’aurez compris : moi au départ j’étais clairement au taquet sur ce « Baby Driver ». Exercice de style donc, mais exercice de style tellement abouti… Franchement, je pense que j’aurais même pu lui mettre « 5 étoiles » haut la main si le film avait su tenir la distance jusqu’au bout de ses deux heures… Parce que oui – et c’est tout le problème des exercices de style – c’est qu’il faut être capable d’aller au-delà de la simple démonstration. Au bout d’un moment, il faut être capable de lancer une dynamique. Or, il n’y a pas trente-six moyens de s’y prendre pour cela. Soit le film nous engouffre dans une exploration de son univers, nous en faisant sans cesse découvrir de plus en plus, ou bien il est capable de faire dire quelque-chose à son histoire… Bon bah on va dire que c’est sur ce plan là que « Baby Driver » a quelque peu péché… Franchement ça reste très beau et très léché tout du long et puis il y a quand même une petite histoire toute mignonne qui peut suffire à faire plaisir (ce fut notamment mon cas), mais bon… Au final la plupart des bonnes trouvailles elles sont déjà présentes en début de film et quand on les retrouve plus tard, soit au mieux on kiffe ( spoiler: moi je ne me lasse pas des scènes de poursuites de voitures
    ), soit au pire on peut se lasser ( spoiler: les fusillades en rime avec la musique, une fois ça va… Après… ça devient plus compliqué
    .) D’une certaine manière, je pourrais presque dire que ce « Baby Driver » souffre de son excès de générosité. C’est très dense. Y’a plein de musiques, de beaux plans, de belles bagarres… Mais des fois – notamment sur la fin – on peut risquer l’overdose. Ça manque d’équilibre ; d’une légère science de la sobriété. Pour le coup, ce film aurait dû davantage s’inspirer de son modèle avoué : le « Drive » de Nicolas Winding Refn. « Drive » aussi était un exercice de style. Mais il a su monter en intensité sur le long terme jusqu’à son final certes attendu mais remarquablement amené. Là, le final est différent dans le fond, ce qui est cool ( spoiler: et c’est même très malin je trouve de finir sur une note gentille, parce que pour le coup ça pose vraiment « Baby Driver » comme une version guillerette de « Drive »
    ), mais par contre ça aurait sûrement été bien de garder la même forme, notamment en terme de rythme. Pour moi c’est un problème récurrent chez Edgar Wright : je trouve qu’il ne sait pas installer un climax pour ses fins. Pour le coup, « Baby Driver » n’échappe pas à la règle. Mais bon – franchement – quel menu problème au regard du déferlement de talent et d’énergie que nous propose ce film ! Donc oui, pour cette saison de vacances bien chaudes, je pense que « Baby Driver » a tout pour être mon coup de cœur de l’été. Après, ça ne reste que mon point de vue. Donc si vous n’êtes pas d’accord et que vous voulez qu’on en discute, n’hésitez pas et venez me retrouver sur lhommegrenouille.over-blog.com. Parce que le débat, moi j’aime ça… ;-)
    littleplayer77
    littleplayer77

    69 abonnés 948 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 20 juillet 2017
    J'avoue avoir bien rigolé en lisant certaines critiques qui désignent ce "Baby driver" comme un chef d'œuvre ... Les gars, on va redescendre sur terre et comprendre qu'il s'agit là d'un film générationel sur fond de scénarios vus et revus (certes mixés et mis au goût du jour) avec quelques particularités intéressantes. Bref, n'étant pas la cible du film, je l'ai trouvé surfait à vouloir être trop cool et décalé. Après, chacun ses goûts, mais dans le genre, il y a quand même eu bien meilleur ...
    Naughty Dog
    Naughty Dog

    812 abonnés 377 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 3 juillet 2017
    Edgar Wright étant un de mes réalisateurs préférés (un des rares où j'adore littéralement tout ce qu'il a pu faire, de Spaced à The World's End, en passant par Hot Fuzz), c'était donc avec une excitation immense que j'ai pu assister aussitôt à une projection du film en VOST, et autant le dire tout de suite, il ne déçoit, mais alors pas du tout !!

    Commençons par le début : Passionné de musique, le jeune Baby officie comme chauffeur pour plusieurs braqueurs de banques. Un jour, il rencontre la fille de ses rêves, Deborah. Il se dit alors qu'il peut changer de vie et quitter la criminalité. Mais son employeur n'apprécie pas ce changement, ce qui entraine Baby dans de très sérieux problèmes.

    Je n'en dirai pas forcément plus sur l'intrigue du film,qui globalement n'est pas forcément originale (même si il faut l'avouer, il existe un élément vers la fin du 2e tiers qui est extrêmement bien amené et plutôt surprenant) et il s'agit selon moi du SEUL défaut que l'on pourrait mettre en lumière.

    Car oui, Baby Driver est une merveille de réalisation.
    Edgar Wright a toujours été un perfectionniste en terme de mise en scène, de montage et d'esthétique, et avec ce nouveau film,il y a vraiment mis tout son talent pour offrir ni plus ni moins que des scènes totalement hallucinantes, qu'il s'agisse de scènes de poursuite renvoyant n'importe quel film d'action motorisé au bac à sable, ou bien de moments plus tranquilles et lents, conférant à ces scènes une ambiance quasi fantaisiste.

    Ce qui marque d'emblée (notamment dans le 1er tiers du film, qui est juste une perfection de bout en bout) sont évidemment les séquences de braquage et de poursuite, offrant des cascades toutes réalisées sans effets spéciaux et avec de vrais cascadeurs (certains CGI sont présent dans le film, mais c'est très mineur).
    Les voitures font des choses que je n'ai jamais vu nul part ailleurs, vraiment un des boulots de cascadeurs les plus incroyables que j'ai jamais vu.

    La seconde chose qui maque et qui confère donc au film une identité propre et un feeling comme absolument aucune œuvre est son utilisation de la musique.

    En effet, Baby a subi un accident très jeune lui conférant des acouphènes constants, calmés lorsqu'il met ses écouteurs et écoute sa playlist (constituée de plus de presque une trentaine de sons, certains connus et d'autres plus obscurs

    Edgar Wright,grâce à la playlist très éclectique du film, a vraiment construit tout son film autour de la musique, de sorte que le montage, les personnages et chaque mouvement soit en accord avec le flow, le tempo, l'ambiance ou bien le sujet de la musique en question. Fou n'est-ce pas ? Oui complètement et croyez-moi certaines scènes sont de vrais tours de force à ce niveau (on pourra reprocher que justement chaque musique ne soit pas forcément mise à l'honneur comme une autre, mais je pense que faire ça pour toutes aurait été impossible).

    Techniquement et visuellement, on a donc affaire à quelque chose de parfait, de pop et jubilatoire, proche du musical parfois.

    L'humour est savoureux, parfois noir, complètement dans la lignée des précédents films du réalisateur (certaines scènes sont absolument hilarantes).

    Concernant les acteurs, on a un casting impressionnant : Ansel Elgort (déjà plutôt bon dans Fault in Our Stars) est vraiment très très convaincant en chauffeur introverti, de plus c'est bien lui qui fait la majorité de ses cascades (certaines sont d'ailleurs vraiment techniques,donc chapeau à lui).
    Je tiens à noter que si il y a doublure, on ne les décèle jamais, on voit vraiment Ansel Elgort en train de conduire et réalisé ses cascades (notamment du parkour).

    Son personnage est attachant, très charismatique et propose quelque chose de touchant (surtout en lien avec son père adoptif) avec le personnage joué par Lily James, conférant au film une histoire d'amour qui certes n'est pas vraiment travaillée (survenant au 2e tiers du film, plus lent et moins prenant) mais ayant du charme et où les 2 personnages ont une vraie alchimie.

    Kevin Spacy joue du Kevin Spacey, une sorte de mogul du crime complètement charismatique. Jon Berthnal est très bon, mais très peu présent malheureusement.

    Pour finir je parlerai donc des 2 acteurs qui se détachent vraiment, absolument badass et encore une fois charismatiques puissance 1000 : Jamie Foxx (Bats)et Jon Hamm (Buddy), jouant 2 enfoirés de premières qu'on adore (je n'en dirai pas plus

    Après un 2e tiers plus lent mais nécessaire pour installer la romance,on ouvre le derniers tiers de manière surprenante, pour un roller-coaster final plein de scènes d'action complètement dingues.

    Pour conclure, oui il faut voir Baby Driver, sans doute la "comédie" d'action la plus cool jamais réalisée, incroyable d'un point de vue mise en scène et montage, proposant des séquences de poursuite automobile parmi les plus impressionnantes jamais tournées, merci Edgar Wright.

    4.5/5 :love:
    Walter Mouse
    Walter Mouse

    482 abonnés 425 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 5 septembre 2017
    Ai-je vu le même film que tout le monde? Quand j'entends la presse encenser Baby Driver pour sa coolitude absolue, c'est à se demander si elle ne l'a pas compris de travers. Ces éloges inquiétants me rebutaient mais dieu merci, Edgar Wright n'est pas Matthew Vaughn. Cette façade n'est utilisée qu'à seul titre de servir un récit privilégiant des enjeux humains puissants. Au lieu de se focaliser sur une décontraction pour blaireaux, Wright signe le script le plus sérieux de sa carrière et incontestablement son plus réussi. Marchant au rythme de la soundtrack à l'instar du conducteur pensant et réfléchissant grâce à ses cassettes audio, Baby Driver est un mixage étonnant de musical, de film de casse, de thriller et de western moderne aux influences diverses allant d'Arthur Penn à Quentin Tarantino. Les touches d'humour, finalement minimes, coulent naturellement et ne viennent se superposer sur la brutalité des scènes que pour accentuer la tension entre les braqueurs et le héros désarmé dont le silence est l'unique bouclier. Wright ne sélectionne que les tubes s'accordant le mieux avec le déroulement de l'histoire tout en prenant soin de caser une vraie ambiance et un peaufinement de son style. Le rendu est quasi-parfait. Surprenant par son aspect consciencieux et son refus de raillerie, énergiquement réalisé et parfaitement fluide, Baby Driver est le film immanquable de l'été 2017.
    Benito G
    Benito G

    593 abonnés 3 159 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 juillet 2017
    LE réalisateur a une fois de plus, mis la barre assez haute! Un OVNI associé à la playlist du chauffeur^^. Chacune des musiques liées à l'action du moment comme on pourrait le voir dans une comédie musicale. Une scène d'ouverture plutôt haletante et soignée (tout comme le reste), passant même par une certaine touche d'humour ou la musique s'allie à l'action et vice versa. Tout est savamment bien structuré du début à la fin. Un pur film de gangsters avec en maître Kevin Spacey, ou chacun trouve totalement sa place et dispose d'une personnalité propre à chacun. LE concept de la musique du début à la fin pourra à la longue déplaire ou ennuyer certains. Faisant passer parfois les dialogues un peu mal choisi. Par là, le fond sonore ou les dialogues auraient parfois été judicieux. LA dernière partie donne un peu de mal à la corrélation musique / vidéo ou le film entre dans une partie plus sombre, plus nerveuse et ceux crescendo. Evidemment on a une touche de romantisme qui pêche un peu pour le coup (la musique n'adoucissant pas la chose), ils semblent timide comme sur la réserve et c'est là que l'on voit que le réalisateur veut vraiment nous en mettre plein la vue mais pour ma part ; un peu de silence aurait pu contre balancer le reste à certains moments. Mais quelques clins d'œil le long du film rendent la tension, un moment de plaisir, de sourire ou l'on ne voit pas le temps passé et envie quand même tout ce beau monde.
    minot13
    minot13

    23 abonnés 110 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 15 septembre 2017
    Petit fait à savoir : Edgar Wright, le réalisateur, avait déjà la bande son du film avant d'avoir fini d'écrire son scénar. L'intention est louable mais je pense que c'est cela qui l'a emprisonné dans son univers.

    Comment après avoir réalisé les perles de la trilogie Cornetto peut-on présenter un film si insipide, plat, contraire au fun? Oubliez les critiques dithyrambiques. Ce film n'est ni marrant, ni rafraichissant, ni surprenant, ni remuant mais bel et bien chiant et prévisible.

    L'histoire est un medley des meilleurs classiques de film du genre mais ne parvient en rien à les concurrencer. Nous suivons le parcours d'un pers.. attardé conduisant pour des malfrats ridicules malgré eux ( exception faite à la classe de John Ham). Digne d'un charisme de limace bolivienne (je viens de voir sa filmo, j'ai souri. bravo à lui), la première heure s'articule sur du rien (une course poursuite pas top, une amourette qui pue la nécrose de maison de pension et Jamie Foxx qui aime bien surjouer depuis une demie décennie).
    1H10 : élément perturbateur : la stupidité des personnages prend le dessus en déclenchant une fusillade infondée. Puis course poursuite banale sur une musique sympatoche (sic) qui amène à un final digne d'un Shériff fais moi peur. J'exagère à peine c'est ça le pire.

    Absolument rien ne m'a surpris, rien ne m'a enjoué, rien ne m'a bluffé, c'est selon moi la recette d'un film qui fonctionne . Comment Edgar Wright est passé de Shaun of the Dead à ça qui n'est ni une comédie ni de l'action; cette œuvre indéfinissable? Peut-être la bouse Ant-Man lui a faussé son jugement :/

    Un autre point m'a fortement dérangé et je trouve que cela se produit souvent ces derniers temps. J'ai eu l'impression que le real prend en otage le spectateur en se cachant derrière une bande son sympathique. "Si vous aimez pas mon film, vous n'aimez pas la musique" je l'ai ressenti comme tel.
    Autre aspect qui m'a laissé un arrière goût de pourri : j'ai trouvé que le film veut parfois se faire passer pour politiquement incorrect alors qu'il est en très très loin (mais vraiment loiiin). Ca donne un "faux genre" et une crédibilité proche du néant.

    Bref un film pour ado, qui aurait peut-être dû sortir en 2002...

    Ça aura au moins le mérite de me donner envie de regarder the town, triple 9 voire Heat (oui je sais ça n'a rien à voir ce sont des vrais films). Les notes spectateurs sur Allociné c'est plus ce que c'était. Fiez vous uniquement à votre ressenti.
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