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benoitG80
3 413 abonnés
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4,5
Publiée le 20 février 2011
"Les femmes du sixième étage" vaut assurément le détour ! Une comédie qui cache en réalité bien son jeu ! Avec un Fabrice Luchini au regard gourmand (quels yeux !), une Sandrine Kiberlain au mieux de sa forme, une Natalia Verbeke délicate et une brochette d'actrices espagnoles généreuses et enjouées, on passe un excellent moment teinté d'émotion, d'humour et de chaleur, le tout dans une ambiance très plaisante ! De plus les seconds rôles parfaits, le rythme soutenu, la musique, la reconstitution d'époque soignée contribuent à faire de cette comédie un véritable régal à ne pas louper !
On est quelque part entre Etienne Chatiliez et Pedro Almadovar (ce qui est un compliment). Un film roublard, intelligent et qui n'a rien de manichéiste, (à ce propos les quelques critiques affirmant que tout y est prévisible n'ont manifestement pas vu le film), C'est frais, bien joué, drôle. Luchini est génial. Un excellent film français.
Une très bonne comédie avec un Luchini étonnant! Je trouve souvent qu'il en fait trop mais là il joue juste, et les femmes espagnoles donnent de la fraîcheur et de la vie à ce film vraiment très agréable!
Philippe Le Guay distille une filmographie faite avec une intelligence certaine et subtile... Parfois dans un registre dramatique comme avec le huis-clos inquiétant "Trois huit" mais plus souvent par le biais de comédies sociales, traitant du rapport à l'argent " Le Coût de la vie" ou encore de la quête du bonheur avec son fabuleux" Du jour au lendemain ".. Cette fois ci, le cinéaste inscrit son film dans le contexte du début des années 1960, lorsque des cohortes de femmes ibériques fuyant le franquisme venaient travailler pour le compte de la bourgeoisie du 16 éme arrondissement. Portée par un regard tendre et amusé, l 'oeuvre met en scène le télescopage entre ces deux univers que tout oppose et qui se côtoient pourtant quotidiennement sans jamais rien partager si ce n’est le rapport patron/employée. Jusque à ce que le patron en question, agent de change à la ville ( Extraordinaire Fabrice Luchini ), se prenne de passion pour cette communauté espagnole vivant au coeur des immeubles haussmanniens dans les bien nommées chambres de bonne. À travers les beaux yeux de sa femme de ménage (la ravissante Natalia Verbeke), il découvre avec curiosité un environnement exubérant et une joie de vivre loin du carcan imposé par son statut et son milieu social. Comédie sociale sensible et réjouissante avec en toile de fond le choc des cultures avec d’un coté la bourgeoisie parisienne établie, figée et de l’autre des émigrées espagnoles fières et courageuses, retour sur la France de De Gaulle, des bigoudis et des toilettes sur le pallier… La France des années 1960... L’ambiance, les décors, les costumes et la musique permet de s’immerger complètement dans l’époque avec limpidité et fluidité, une véritable réussite de ce point de vue. Mais la force du film se situe dans son interprétation. Tous les comédiens sont justes ,servis par des dialogues intelligents ... Une belle leçon de solidarité, de courage et d’humanité ....
Après "Les émotifs anonymes", et le "Discours d'un roi", voilà un 3e film bonheur "émotion" à un mois d'intervalle !
Nous vivons donc une période aussi faste que rare… Profitons-en.
Deux mondes proches qui se côtoient sans jamais se connaître et qui finissent peu à peu par se découvrir et par apprendre l'un de l'autre est un thème régulièrement abordé au cinéma, et souvent avec bonheur d'ailleurs, car il contient à la base deux éléments intéressants : la comédie, par la confrontation de mœurs très différents, et l'émotion, par le rapprochement des uns vers les autres.
Mais, comme dans le patinage artistique, il peut y avoir, avec cette "figure imposée", des moments disons "académiques et un peu convenus"… tandis que d'autres se révèlent éblouissants et palpitants.
Dans "Les femmes du 6e étage", nous sommes dans l'éblouissement.
Dans le soleil !
Cette façon qu'à ce bourgeois coincé de faire sa révolution dans sa tête, d'ouvrir son esprit, de se mettre enfin à regarder ses contemporains autrement que par le prisme de son éducation étriquée, d'ouvrir sur les autres ses yeux et son cœur, le tout au milieu de rires et de chansons espagnoles, fait jouer pour vous sur l'écran une "petite musique de nuit" qui vous chavire les sens et vous fait jubiler l'esprit.
Durant tout le film, qui se révèle de plus en plus riche au fur et à mesure qu'il avance, on tremble que cette dentelle de rapports humains ne se casse la figure et qu'on se retrouve dans une banale et navrante histoire d'amour entre "le patron et la bonne", mais à chaque fois le réalisateur fait preuve de sa maîtrise, de sa sensibilité d'une observation si fine de l'humaine condition qu'il se joue de tous les dangers auxquels son sujet l'exposait.
Une fois ses principaux personnages mis en place, il s'amuse à chaque scène à danser au bord du précipice, en nous faisant des frayeurs de joie, en nous volant des larmes de sourires.
Très similaire à « La couleur des sentiments » mais meilleur surtout car mieux traité, moins de pathos et plus d’empathie pour les personnages, et ça ne vient pas du fait que l’on soit en France. La différence de traitement est bien explicite et montrée avec humour. De plus, la légèreté des propos et des femmes rend moins dramatique l’ensemble, on frôle la comédie mais sérieuse. Comme beaucoup le synopsis ne m’inspirait pas, et bien que Luchini soit un de nos meilleurs acteurs l’ensemble ne m’attirait toujours pas. Cependant, je pense qu’il faut voir ce film pour se faire à son jeu, au style d’histoires que seuls les longs métrages français nous sortent, et à la façon d’aborder un thème social sans grandiloquence ; ça cultive et ça peut amener de belles choses. Le reste du casting est tout aussi bon, de même que les thèmes secondaires (l’histoire espagnole, les commérages de quartiers, l’amour…). Pour le reste la trame est devinable mais attendu donc ça passe, l’histoire est très bonne, la leçon sur l’ouverture aux autres n’est pas trop moralisatrice, la mise en scène est toute en finesse et précision, les dialogues sont bien construits, la musique pas mal de par sa variété et ses inspirations, le rythme se tient malgré quelques longueurs et errances ou coupes mal gérées et les décors sont magnifiques (surtout à la fin). Au final cela débouche sur un bon film français, à voir absolument, qui prouve que l’on peut encore créer de la qualité cinématographique, trop rare malheureusement.
Cette excellente comédie écrite et réalisée par Philippe Le Guay nous délivre un film débordant de sensibilité. Sur mise en scène enjouée, le scénario nous offre une multitude de scènes drôles et émouvantes. Fabrice Luchini réalise une prestation d’acteur exceptionnelle, tant ce rôle lui convient à merveille. Il est très bien entouré par une pléiade d’actrices de talent : Sandrine Kiberlain sa femme, Carmen Maura et Natalia Verbeke, les femmes du 6e. Le Pitch : Jean-Louis Joubert est agent de change à Paris. Mr Joubert, vit avec sa femme dans un immeuble bourgeois. Le couple engage Maria une nouvelle bonne espagnole. Un peu guindé mais curieux de la vie, Jean-Louis va découvrir un nouvel univers avec les femmes du 6 ème ou vivent Maria et ses collègues espagnoles.
Comédie fraîche avec des acteurs pétillants. A travers ce tableau d'époque et ce clivage social le réalisateur réussi à traiter de sujets graves et sérieux avec une légèreté de ton. Film sympathique sans aucune prétention.
Le Critique de Cinéma aime rarement la comédie. Encore moins la comédie dite populaire. Il est vrai qu'un certain nombre de tâcherons s'essaient à l'humour, tout en étiquetant leur pochade de "comédie". "Les femmes du 6ème étage" est une vraie comédie, populaire, qui aborde un sujet sensible et d'actualité (qui est au 6ème étage de nos jours ?). Le récit, construit, sert des acteurs excellents loin de la caricature et des clichés. L'histoire est pleine de sens, avec une vision chaleureuse des Ibères, et drôlissime. L'anti-déprime par excellence.
superbe film,admirablement interprété,ces espagnoles donnent un coup de fraicheur et nous font beaucoup rire,Luchini est fantastique dans son rôle de bourgeois, un bon moment de détente.
Un excellent film, un petit bijou de comédie, tout en finesse et en pudeur. Et en humour aussi. Les acteurs sont tous excellents, Lucchini parfait. Les espagnoles sont géniales. A voir et à revoir.
Très joli petit film, simple et efficace, très bien écrit et qui offre à Luchini un rôle taillé sur mesure - son meilleur depuis des années. Des sourires, quelques rires, des personnages attachants (même si certains ne sont pas assez exploités - comme le rapport du père à ses enfants)... Un film qui fait plaisir, plein de vie.
Petit bijou, un pur ravissement de simplicité, d'émotion, de chaleur et d'humour. On ne s'en lasse pas. Fabrice Luchini et les actrices espagnoles sont admirables ! Je leur tire mon chapeau.
Quelle était belle la France d'avant,celle des gens simples à la vie dure et au travail harassant. Des gens que des journées de 15h n’empêchaient pas d’être heureux,ni les chambres de 5m²,ni les toilettes bouchées depuis des mois,ni les bains à l'eau froide dans les bassines,ni le manque de chauffage,rien non rien n'arrivait à attaquer cette bonne humeur collective. Toutes ces petites conditions de vie n’empêchait pas ces immigrantes espagnoles de faire la fête chaque nuits pour retrouver leurs postes le lendemain matin frais,dispo et sourire aux lèvres. Ces femmes étaient tellement bien à leur postes de boniches exploitées qu'elles trinqueraient volontiers avec leurs patrons. Les femmes du 6e étage est un téléfilm esthétiquement hideux au discours d'une affligeante niaiserie. Vivement le retour de la bonne époque des pensionnats,et celle des punitions agenouillé sur des réglés ,ha que c'était bien la France d'avant. En regardant ce film j'ai pensé à la chanson de Vincent Delerm sépia,dieu sait pourquoi.
L'humour se base surtout sur le choc des cultures. Facile et pas assez caustique, on aurait aimé que le film ne repose pas uniquement sur Luchini (d'ailleurs pas au top de son niveau) et une mise en scène moins académique. Sans plus.