Avis sur Harvey Milk

Gus Van Sant réalise avec "Harvey Milk" un Biopic émouvant, un film fort, un drame intense. Le scénario Oscarisé de Dustin Lance Black nous conte les activités de Harvey Milk, l'homme qui a sortit les gays du placard. L'homme qui à San Francisco dans les années 1972 à 78 s'est battu pour les droits des homosexuels et les a sorti du ghetto. Il montre aussi l'incroyable comportement de la communauté catholique qui entre en politique pour exprimer sa haine envers une minorité.
Ce film bénéficie d'un casting de grande classe avec les belles présences de James Franco et de Josh Brolin dans le rôle délicat du superviseur Daniel White. Oscarisé pour ce rôle, Sean Penn est quant à lui phénoménal dans son interprétation de Harvey Milk, méconnaissable autant par son physique que par son langage.
Après avoir visionné "Restless" et "A la Rencontre de Forester", "Harvey Milk" est un autre très bon film de ce réalisateur indépendant. Au même titre que Woody Allen ou Jim Jarmusch, Gus Van Sant intègre ma liste de réalisateurs Américaines incontournables.

Incroyable.. C'est le film sur la cause homosexuelle le plus.. sérieux que je n'ai jamais vu!

Tout simplement parce que tout y est dit : de l'homophobie jusqu'à l'amour.. sans voyeurisme. De Sean Penn à Josh Brolin, en passant par d'autres comédien(ne)s, TOUS jouent bien!

Rien à dire car c'est franchement le biopic le plus drôle, sincère, et même des fois terrifiant (les dernières scènes avec Brolin sont cruelles) que je n'ai jamais vu!

C'est juste un cadeau (attendu) qui expliquent le mal qu'ont (des fois) les homosexuels à se faire respecter (contre des crétins)..

A voir A-B-S-O-L-U-M-E-N-T !!!

Chaque film de Lars Von Trier est une surprise et d'une manière ou d'une autre je fini par me faire cueillir. Le casting est retentissant et fait forte impression, Sean Penn en tete bien sur. Un biopic communicatif et plaisant, très beau aussi, une réussite en tout point.

On en attendait pas moins de la part de Gus Van Sant, grand lauréat aux Oscars 2009 (nominé à 8 reprises, le film a remporté les Oscars du Meilleur Acteur & du Meilleur Scénario). Après Elephant (2003) & Last Days (2005), Gus Van Sant s’atèle à un biopic, celui du premier homme politique Américain à assumer et à revendiquer ouvertement son homosexualité. Un combat de tous les instants pour pouvoir remporter les élections afin de faire voter des lois en faveurs des homosexuels pour la tolérance et leur intégration au sein de la société.
Face à lui, Anita Bryant, celle pour qui les homosexuels sont des moins que rien, Harvey Milk le sait, la tâche va être rude mais il ira jusqu’au bout de ses convictions. Le film captive grâce aux excellentes prestations des comédiens (Josh Brolin, Emile Hirsch & James Franco) et bien évidemment Sean Penn (ahurissant dans son rôle). Mise en scène captivante (les reconstitutions et les images d’archives), le film nous tient en haleine jusqu’à la fin et ce, même si le dénouement est connu de tous !

Certains pourront toujours s'offusquer du grand classicisme adopté par Van Sant dans sa mise en scène : reste que rarement un film a su nous émouvoir autant qu'"Harvey Milk" ces dernières années. Sachant se faire aussi poignant que drôle parfois, l'oeuvre sait ainsi d'entrée nous plonger dans un milieu ô combien chaleureux, sachant immédiatement gagner notre sympathie. Mais ne croyez en rien que Van Sant utilise pour cela quelconque cliché ou facilité! Ce dernier fait au contraire preuve de beaucoup de talent afin de dessiner des personnages justes et convaicants, n'oubliant par ailleurs de raconter une histoire. Histoire qu'il arrive d'ailleurs à traiter sous beaucoup d'angles, retracant aussi bien le combat des homosexuels pour leurs droits que l'ascension du personnage d'Harvey Milk. Sean Penn est à ce titre magnifique dans le rôle titre, ne tombant jamais dans les mimiques outrancières, chaque mot, chaque phrase semblant être parfaitement dosée pour nous émouvoir et nous faire rire. Ainsi rien de révolutionnaire, mais un film inoubliable et bouleversant qui ne pourra en aucun nous laisser de marbre. Immanquable.

Qu'est-il arrivé à Gus Van Sant ? Après avoir tutoyé les cieux avec sa tétralogie mortifère, le cinéaste américain s'enlise dans le bourbier prosaïque d'un genre peu édifiant : le biopic. Privilégiant la démonstration à la suggestion ( qualité majeure dans l'ensemble de la filmographie du réalisateur ), Milk atteint les sommets de la démagogie et de la mièvrerie : le résultat est proche de la catastrophe... On n'y va pas avec le dos de la cuillère, on y va même à coups de marteau ! Sean Penn, certainement talentueux par ailleurs, est ici insupportable : son personnage s'apparente aux images caricaturales contre lesquelles il se bat avec véhémence ( poncifs théâtraux de la gay attitude, vulgarité de certaines mimiques... ). Pourtant, c'est peut-être dans ses rares instants d'intimité, loin du pénible vacarme des meetings, au gré d'un coup de téléphone ou d'un dessin sadique, que Milk devient intéressant. Cela dit, ces passages auraient gagné en discrétion... Côté musique, on a connu Danny Elfman plus inspiré ; idem pour la photographie de Harris Savides. Non pas que Van Sant ait perdu son style : simplement, le genre se prête moins aux expérimentations stylistiques. Là n'est donc pas le problème... Milk devient franchement agaçant lorsqu'il s'affiche comme film militant. Gus Van Sant ira même jusqu'à utiliser un caméo significatif : celui d'un manifestant, discret pour le coup, dressant une pancarte à l'éloge d'Harvey. A mon humble avis, un film politique, aussi précieux soient son sujet et son réalisateur, n'est que trop rarement indulgent avec son spectateur : on ne réfléchit pas et on nous prend pour des cons. Hélas, il ne manque plus que la blanche colombe pour clôturer le spectacle. On se croirait devant un mauvais film d'Oliver Stone. Désolé, mais je préfère l'Art pour l'Art à l'Art pour une cause... Une imposture.

Un magistral Sean Penn, pour un film splendide pour le combat des droits civiques de toutes les minorités aux USA, et je suis et serait toujours pour la bataille des droits aux atteintes aux libertés et surtout celles des minorités, quel qu'en soit le sexe, la couleur de peau, la religion et les étrangers où résident des émigrés. Je note 5 grandes étoiles.

Harvey Milk, celui qui a permis à la communauté LGBT de se faire respecter et connaître, celui qui a permis à la communauté d'obtenir des droits et de se faire faire respecter, et qui a permis d'avoir la première "Marche des libertés" ou plus communément appelé la "Gay Pride" en 1978 je crois. Bref, un personnage important et qui fut assassiné par son partenaire (enfin c'est plus compliqué). Le film retrace les débuts de sa lutte jusqu'à sa mort (soit une vingtaine d'année). Il a commencé par un quartier et a fini par les Etats-Unis. Le film de Gus Van Sant (celui qui nous a donné les excellents "Restless" et "Elephant") est un biopic intéressant et vrai, il m'a touché et j'ai ressenti ce qu'ils ont ressentis, la projection est réussie. Un des meilleurs films sur le sujet qui montre son combat et sa vie intime avec un oeil plus ou moins objectif. La partie artistique est plutôt bonne quoique les parties se passant la nuit sont exagérément sombres et mal filmées. Et mélanger les images d'archives avec celles de 2007 est une bonne idée et donne un certain réalisme malgré quelques anachronismes (comme l'insertion de morceaux des années 80). Quelques petits riens qui accompagnent cet excellent biopic.

Harvey Milk est vraiment exceptionnelle comme film, j'ai adoré et pour moi, c'est un véritable coup de coeur, ce film est juste énorme, remplit de valeurs, d'émotion et surtout d'espoir comme dirait Harvey Milk. L'histoire est très captivant, très passionnant, vraiment très bien raconté et quelle beau combat pour le droite des homosexuel: vraiment magnifique,des que on a commencé le film, on peut pas décroché et sa c'est vraiment énorme. Et que dire de la performance de Sean Penn, elle est juste magnifique, j'ai était impressionné et bluffé par sa performance, il est juste phénoménal,très inspire et donne de la vie a son personnage vraiment bravo, il est juste énorme, il mérite vraiment oscar.Mention aussi a James Franco qui est aussi excellent. Voila, vraiment une pure merveille ce film, un pur chef oeuvre. BRAVO.

Une lumineuse et passionnante biographie d'un homme au destin hors du commun ! Celle-ci est très brillamment réalisé par Gus Van Sant dont c'est certainement un de ses meilleurs films. La reconstitution est soignée et les images d'archives s'insèrent parfaitement à l'ensemble. Le film est de plus admirablement servi par une très brillante distribution notamment par un Sean Penn flamboyant, exceptionnel, très justement récompensé par un oscar. Josh Brolin est quand à lui excellent. A voir absolument pour de multiples raisons ne serait ce que pour voir qu'aux Etats-Unis tout est possible.

Récit éponyme du premier élu homosexuel américain, Harvey Milk s’attache et réussit à coller le plus possible à la réalité des faits de l’époque. Dans un San Francisco bien différent d’aujourd’hui, les performances remarquables de Sean Penn et Josh Brolin donnent corps à ce film bien construit et bien réalisé. Gus Van Sant réussit à ne jamais tomber sur un quelconque cliché sur l’homosexualité en réalisant un très bon biopic justement récompensé. Peut-être un peu pompeux par moment, le film nous montre une fois de plus que les américains savent exorciser leurs « vieux » démons et que Gus Van Sant est décidemment un bon réalisateur.

Biopic propret sur la vie de Milk qui a secoué les mentalités des usa.Mais tout cela est tellement mollasson et montré de façon banal que rien n'est intéressant.Gus van sant réalise un film sur un sujet qui ne semble pas l'intéresser plus que ça.Il a fait le minimum tant en matière d'image que pour raconter cette histoire.Qui aurait mérité mieux que ce documentaire filmé sans âme.

Si la prestation de Sean Penn est incontestable, le film ne me laisse pas une marque indélébile.
Le sujet toujours d'actualité, est très intéressant ; découvrir l'histoire de la cause gay aux Etats-Unis, à travers ce personnage emblématique, ne peut pas nous laisser entièrement indifférents. Mais malgré cette bonne idée, on se retrouve avec un film un peu lent, qui tourne en simple narration. On arrive pas vraiment à s'attacher aux personnages même si on est forcément impressionner par leur combat, leur ténacité.
Une belle histoire, une belle performance, mais au final ça n'est pas un film exceptionnel.

Film taillé pour les oscars, la seule originalité d'Harvey Milk tient de la performance de Sean Penn, indéniable. Ce qui est moins indéniable, c'est le reste, faussement subversif, faussement modeste comme sait si bien le faire Gus Van Sant, faussement dramatique puisqu'il utilise tous les procédés éculés du biopic pompeux (fin larmoyante, musique emphatique, manichéisme, etc.). Et tout le monde est content avec ce beau discours sur l'égalité des droits et la critique de la méchante Amérique puritaine - on ne peut être que d'accord sur le fond - mais c'est tellement trivial que ça en devient peu crédible.

En résumé - pour moi - le film manque de sobriété dans la réalisation et de nuances dans les idées de fond.

Ceux qui le connaissent savent que Gus Van Sant est de ces réalisateurs à plusieurs facettes. D’un côté on a déjà connu le Gus Van Sant introspectif d’"Elephant" ou autre "Last Days". De l’autre côté il y a le Gus Van Sant beaucoup plus conventionnel des "A la rencontre de Forrester" et "Will Hunting". "Harvey Milk" a l’avantage de ne pas souffrir d’ambiguïté : c’est au second Van Sant auquel on a ici à faire. Non pas que ce soit désagréable, mais c’est tellement convenu. Il vaudra donc s’attendre aux violonneries de base et autres standardisations coutumières des biopics made in USA. Tout est finalement formaté selon les bons vieux modèles et même la cause gay finit elle aussi par se désincarner dans le moule de ces milliers de bonnes causes qu’Hollywood aime à plaider. C’est finalement la seule interprétation de Sean Penn qui vient donner à cette fable bien pensante sa part de personnalité et d’humanisme. Au final, un bon film donc – ne rechignons pas non plus – mais malheureusement un film qui n’a pas grand-chose d’original pour vraiment nous éprendre.