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norman06
306 abonnés
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4,0
Publiée le 6 mars 2009
Bon biopic. On appréciera la finesse de la construction : montage avec ellipses narratives, utilisation pertinente des images d'actualité (le personnage de la chanteuse réactionnaire Anita Bryant), absence de pathos. C'est certes moins inventif que les films expérimentaux de Van Sant mais on trouvera des passerelles avec "My own private Idaho" ou la tuerie de "Elephant". C'est par ailleurs un modèle de film militant.
Un très bon biopic sur un superviseur gay au maire élu à San Francisco . Mais comme beaucoup d'homosexuels , il fut rejeté. Sean Penn l'incarne avec brio. Ce rôle lui a fait remporté l'oscar du meilleur acteur grâce à cette performance. James Franco joue son petit ami . Emile Hirsch joue un militant homosexuel.
Les scènes ne m'ont pas tellement captivé mais je retiendrais l'excellente interprétation des acteurs, et surtout, le message que le film a voulu faire passer. Ce film ne manque pas d'émotion. A voir au moins une fois !
Un Gus Van Sant étonnamment sage nous conte l’histoire vraie d’un homme qui a donné sa vie à une cause. Film rempli de bonnes intentions où la lumière qui brille dans les yeux de Sean Penn (plus vrai que nature dans ce rôle taillé comme sur mesure) montre la voie d’un monde sans préjugés. Il manque l’étincelle de créativité qui fait la force de Van Sant dans ses films dits expérimentaux mais voilà un bon produit, honnête et intelligent.
Gus Van Sant revient à un cinéma plus classique avec l’histoire d’Harvey Milk, premier homme politique américain ouvertement homosexuel dont le combat a changé le court de l’histoire des gays. A partir d’images d’archives et d’une reconstitution historique prodigieuse, le réalisateur et son scénariste Dustin Lance Black ont conçu un film magistral, passionnant et terriblement émouvant. Sean Penn dans le rôle titre n’a pas démérité son oscar tant sa prestation est incroyable, dès les premières minutes, on oublie l’acteur pour ne voir que le personnage. A ses côtés, le très beau James Franco est Scott, l’amour de sa vie, sa performance illumine le film. Enfin, Emile Hirsch, que Sean Penn a dirigé l’an dernier dans Into the Wild confirme l’immensité de son talent tout comme le toujours brillant Josh Brolin dans un rôle difficile. Mais ce qu’il faut surtout retenir de ce magnifique portrait, c’est la lutte menée d’un homme pour reconnaître la dignité d’une population bafouée, critiquée et injuriée. Son combat, même s’il n’a malheureusement pas permis l’éradication du sentiment homophobe, toujours bien présent aujourd’hui, aura pour le moins fait avancer d’un grand pas la cause homo. Et si par miracle, le film pouvait participer à l’avancée des mentalités, ça serait déjà extraordinaire. Parce qu’il est indéniablement bien mis en scène, bien raconté et magistralement interprété, Harvey Milk fait d’hors et déjà figure de grand film. A ne pas rater.
J'ai vu un film... qui m'a vraiment conquis... Sean Penn et James Franco, ainsi que tous les autres comédiens sont au service d'une histoire, voire de l'Histoire de la défense des droits des hommes qui prônent la différence, et la tolérance... Le personnage de Harvey Milk est vraiment hors-norme, et la réalisation est vraiment énorme... Il s'agit d'un hymne à la tolérance qui se termine en tragédie... Un excellent film de Gus Van Sant, avec une reconstitution exceptionnelle des années 70 à San Fransisco...
On peut dire que Gus Van Sant a un don pour mettre en scène les histoires poignantes, avec "Harvey Milk" il renoue avec un cinéma disons plus conventionnel en nous racontant les 8 dernières années de la vie de cet homme incroyable qui s’est battu pour que les homosexuels aient les mêmes droits que les autres citoyens américains. Un long-métrage parfaitement maîtrisé par son réalisateur qui nous montre un San Francisco des années 70 en pleine effervescence grâce à une bonne reconstitution des décors et une photographie jouant avec le style des images d’archives. Composé de Sean Penn, James Franco, Emile Hirsch et de Josh Brolin, c’est aussi ce casting quatre étoiles qui fait de ce biopic un excellent film. C’est d’ailleurs Sean Penn qui laisse une nouvelle fois explosé son talent dans le rôle de cet activiste, un rôle qui lui a valu un Oscar amplement mérité.
Un très beau film sur un personnage qui aura fait beaucoup pour faire avancer les droits des homosexuels aux Etats-Unis. Sean Penn est incroyable de justesse dans le rôle d'Harvey Milk et a amplement mérité son oscar, même si Mickey Rourke était lui aussi exceptionnel dans The Wrestler. Là où le film est réussi, c'est qu'il montre aussi à la fin le côté manipulateur du personnage quand ce dernier devient conseiller municipal, ainsi on comprend que les raisons qui ont poussé Dan White à supprimmer Milk ne sont pas que purement idéologiques, même si cela n'excuse rien. Gus Van Sant sait très bien diriger ses acteurs (James Franco, Emile Hirsch et Josh Brolin sont excellents), la reconstitution est soignée, dommage que le film soit parfois un peu trop mélo et que le début soit un peu long, mis à part ces quelques défauts, Milk est un très beau film très émouvant à ne pas manquer.
Lors de ces 40 ans, Milk se dit qu'il serait bien de faire quelque chose de sa vie avant qu'il ne soit trop tard. Indigné par la persécution dont était victime la communauté gay, Milk fédère ses voisins et cherche à devenir un élu local, malgré la forte homophobie qui règne. Assez doué en politique (alliances, traffic d'influences) il parviendra à monter petit à petit, défendant toutes les communautés opprimées. Un personnage humain, bon vivant, qui avait définitivement sa place en politique. Merci Sean Penn pour ce travail remarquable !
Un très bon film, rien à redire, vivre ensemble ne va pas de soi, le combat d'Harvey Milk le démontre. Tout est d'une conviction très forte, aucun des clans n'est retranscrit de manière caricaturale, ni les anti-homo ni les hommosexuels. Mêler des images d'archive au film ne fait que le rendre encore plus beau esthétiquement grâce aux grains des pellicules des 70's et au combat que Sean Penn poursuit en reprenant le rôle. Le chef op a réaliser un boulot magnifique en ce qui concerne la lumière et les cadres sont toujours bien axés. C'est un bijou visuel et la composition de S. Penn est tout simplement éblouissante. C'est un modèle en tant qu'acteur, pas besoin de le comparer à un ancien des années 50.
C'est fort, très fort. Je crois que le talent de Van Sant a encore frappé, que le jeu de Penn est criant de réalité maiiis petit point que je souligne, le cinéma c'est fait pour faire rêver aussi et non uniquement pour dépeindre la réalité et en ce moment je trouve qu'il n'a pas mérité l'Oscar ^^ juste que c'est politiquement correct de l'avoir donné à un acteur qui interprétait un homo. Voila c'est dit :'p. J'aime l'agencement de l'histoire, l'insertion des images historiques, Emile Hirsch et James Franco x'D. Superbe film esthétiquement parlant. Simple aussi. Bref magnifique.
Après avoir conquis le pouvoir à la surprise générale dans "Les fous du roi", Sean Penn enfile à nouveau les habits d'un homme politique et repart en campagne dans cette biographie cinématogaphique d'un militant pour les droits des homosexuels. Il y croise d'ailleurs un certain Emile Hirsch qu'il avait dirigé peu auparavant dans "Into the wild". Malheureusement, là où on attendait une belle fresque, on se retrouve avec un long pensum ennuyeux. Sean Penn fait sûrement très bien son travail, hein, mais il manque à "Harvey Milk" ce petit supplément d'âme bergsonien qui en aurait fait une oeuvre marquante. Dommage, car vu l'histoire du bonhomme en question dont on a la chance de voir quelques images à la fin du film et dont on se dit qu'il avait l'air d'être un gars bien, il y avait peut-être matière à faire un hommage d'une meilleure envergure. D'un autre côté, qui suis-je pour donner des leçons ?
Le problème avec les biopics, surtout décrivant des personnages récents, c'est la non possibilité de s'éloigner de la vie réelle des protagonistes. Cela limite évidemment la créativité du scénario et des rôles. Ici le film aborde toute une série de personnages réels, vivant encore pour la plupart; le scénario se développe donc dans un cadre étroit, mais dans ce cadre-là, l'œuvre est passionnante, le vécu discriminatoire quotidien des homosexuels parfaitement rendu, la réalisation et la mise-en-scène, tout en haut du panier et bien sûr, l'interprétation de Sean Penn fabuleusement émouvante
Alors bien sûr, la performance de Sean Penn (et des autres acteurs d'ailleurs) est époustouflante. Transformé, il donne une incroyable crédibilité à son personnage (réel) de leader de la cause gay dans l'Amérique bigote et puritaine de la fin des années 70. Il est aussi intéressant de découvrir une part d'histoire contemporaine des Etats-Unis méconnue et terrifiante de bêtise et d'intolérance... Bon sujet, bons acteurs, les ingrédients semblaient réunis pour un excellent film mais très vite, on se retrouve écrasé par la forme épouvantablement conventionnelle de la réalisation de Gus Van Sant qui ne nous épargne aucun des passages obligés lourdauds du biopic, un genre de film de plus en plus gonflant à mesure qu'il se généralise. Incompatibilité de la vie privée et d'une cause publique, musique grandiloquente, ascension irrésistible du leader, grandes scènes de discours,... on a l'impression d'avoir vu tout cela des dizaines de fois et on contemple l'histoire pourtant passionnante de cet Harvey Milk avec une indifférence grandissante et même finalement un soupçon d'agacement.