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    J'aurais voulu être un danseur
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "J'aurais voulu être un danseur" et de son tournage !

    Le casse-tête du titre

    J'aurais voulu être un danseur n'était pas le titre auquel le réalisateur Alain Berliner avait pensé au départ. Au commencement, il désirait l'intituler Gene Astaire, mais la veuve de Fred Astaire n'a pas souhaité que le nom de son mari soit utilisé dans le titre. Ensuite, le réalisateur a penché pour Broadway, mais cette idée a aussi été abandonnée : "Si Broadway signifie quelque chose dans les pays anglo-saxons, c'est beaucoup moins évident ici, mais c'est vrai qu'en anglais Broadway on my mind reflète bien l'esprit du film."

    L'un des derniers films de Jean-Pierre Cassel...

    J'aurais voulu être un danseur est l'un des derniers films que Jean-Pierre Cassel ait tournés, avant de décéder des suites d'un cancer le 19 avril 2007. "La disparition brutale de Jean-Pierre m'a surprise car il n'aimait pas inquiéter et ne parlait pas de la gravité de son état. J'ai eu tellement de plaisir à travailler avec lui. J'aurais aimé continuer", confie Alain Berliner.

    Un hommage involontaire

    Jean-Pierre Cassel était un passionné de comédies musicales américaines. Véritable danseur de claquettes, il s'exerçait régulièrement au Club Saint-Germain. C'est d'ailleurs là qu'il rencontra Gene Kelly, qui se trouvait à Paris à la fin des années 50. Les deux hommes sympathisèrent immédiatement et Kelly lui enseigna même des pas de claquettes, avant de lui offrir une petite apparition dans son film The Happy road (1958). Il n'est donc pas étonnant que le comédien ait accepté de porter de nouveau ses claquettes dans J'aurais voulu être un danseur. Une évidence dont le réalisateur s'expliquait avant le décès de Jean-Pierre Cassel :"Ce film est une manière pour lui de boucler la boucle. Il est toujours, aujourd'hui, formidable de voir Jean-Pierre danser, il n'a rien perdu de la sa souplesse, ce côté aérien." Achevé avant la disparition du comédien, le film marque sa dernière incursion dans un univers qu'il affectionnait particulièrement et dans lequel on ne l'avait plus aperçu depuis de nombreuses années.

    Une envie de musique

    Ce n'est pas la première fois qu'Alain Berliner a envie de se pencher sur un film musical, mais il n'était auparavant jamais allé jusqu'au bout :" J'ai toujours un peu fait chanter, voire danser des gens de manière embryonnaire, je me suis dit 'pourquoi ne pas y aller franchement ?'."

    La référence à "Singin' In The Rain"

    J'aurais voulu être un danseur rend hommage aux comédies musicales, et particulièrement au Chantons sous la pluie de Stanley Donen, avec Gene Kelly. "C'était important d'avoir cette référence car c'est un film mythique de l'histoire du cinéma qui représente la quintessence de la comédie musicale et des claquettes, ça faisait vraiment sens avec l'histoire de ce film", explique Alain Berliner.

    Des claquettes dans le vent

    Pour que son film ait une résonnance moderne, Alain Berliner a beaucoup travaillé sur la musique avec le compositeur Marc Collin. Ils ont choisi ensemble des morceaux qui ne marqueraient pas le film d'une touche désuette et démodée. "Les claquettes, c'est quelque chose qui peut être très moderne. Aujourd'hui il y a des gens qui font des claquettes sur du hip-hop et avec des baggy et c'est magnifique. Avec Marc, on a cherché parmi les titres de la fin des années 80 et du début des années 90, qui correspondent à la période de découverte de la musique par François. C'est en écoutant le premier album de Nouvelle Vague (ndlr ; le groupe de Marc Collin) qu'il m'a paru évident de faire le choix de réarranger des morceaux que nous connaissons. C'est difficile dans une comédie musicale d'écrire 10 standards. C'est formidable de prendre une ritournelle pop, électronique comme Just can't get enough et de se dire que ce n'est pas juste un gimmick, il y a une vraie chanson derrière. La difficulté supplémentaire est que Marc devait laisser de la place pour des passages claqués. Il a donc travaillé avec la chorégraphe qui lui a indiqué les endroits où elle en avait besoin."

    Le poids du passé

    En plus d'être une comédie sur la musique et la danse, J'aurais voulu être un danseur aborde aussi les secrets de famille et leurs inévitables répercussions. Un thème que le réalisateur souhaitait mettre en lumière. "Dans des lectures, des histoires que j'avais entendues, j'ai réalisé à quel point, de manière inconsciente, certains mettent leurs pas dans ceux de leurs parents, et font preuve à leur égard d'une loyauté destructrice, recréant de génération en génération les mêmes conduites, les mêmes erreurs. Je me suis rendu compte que le poids du passé pèse beaucoup sur notre présent, beaucoup plus que nous ne voulons bien l'admettre. C'est ce que découvre aussi François, le héros. C'est ce qu'il va essayer de changer."

    Cécile de France à tout prix

    Femme au foyer, la femme de François est déroutée par la lubie que son mari semble avoir développée pour la comédie musicale. Pour interpréter le personnage de Blanche, le réalisateur n'avait qu'un seul nom en tête : Cécile de France. "Il y a dans le visage de Cécile, quelque chose qui incarne parfaitement le personnage de Blanche, même si je ne peux pas précisément expliquer pourquoi." Alain Berliner craignait d'ailleurs que l'actrice belge ne refuse, étant donné qu'il ne s'agissait pas d'un premier rôle. Pourtant, la jeune comédienne accepta, à sa plus grande joie :"Elle a pleinement joué le jeu en changeant sa coupe de cheveux et en composant un personnage qui est très loin d'elle et dont elle avait même beaucoup de mal à accepter certains aspects. C'est un vrai contre-emploi pour elle ! Mais pour moi, c'était une évidence, Cécile allait être une Blanche formidable."

    Elbaz, pro de la danse

    Pour les besoins du film, Vincent Elbaz a énormément travaillé. Afin de rendre crédible son personnage de danseur, il s'est beaucoup entraîné avec une chorégraphe, avant que le tournage ne débute. "Avant ce film, Vincent n'avait jamais fait de claquettes et il a eu environ huit mois pour apprendre à faire semblant, il a vraiment travaillé comme un fou. Il fait partie de ces comédiens, comme Robert De Niro, qui trouvent une incarnation physique à leurs personnages. Dans la scène de l'audition quand il est "Chez Pépé", le pas que Jean-Pierre Cassel lui fait danser, il lui a suggéré quelques heures seulement avant de tourner. C'est très rare de pouvoir faire ça, Vincent a été vraiment surprenant ", se souvient le réalisateur.

    Une deuxième collaboration

    J'aurais voulu être un danseur marque la seconde collaboration entre Alain Berliner et Jean-Pierre Cassel. Précédemment, le réalisateur avait déjà dirigé l'acteur dans son téléfilm La Maison du Canal. Un téléfilm dans lequel Circe Lethem jouait également. Elle y incarnait une fermière flamande, un rôle qui diffère sensiblement d'Ariane, le personnage qu'elle interprète dans le film.

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