C'est l'une des sorties événements de l'été cinéma 2011, la rencontre de Steven Spielberg et J.J. Abrams... et un vibrant hommage à l'esprit des eighties. Pleins feux sur le mystérieux "Super 8" mais aussi sur les classiques et les héros des années 80. Dossier réalisé par Corentin Palanchini
Note de la rédaction : cette sélection comprend uniquement des films américains ou australiens au "feeling eighties", souvent dans l’esprit de "Super 8", mais pas uniquement. Pour diversifier cette liste au maximum, un seul épisode des sagas mythiques ont été évoqué. Les dates indiquées sont celles de la sortie en salles en France. Il y en aura pour tous les goûts !
9 semaines 1/2 de Adrian Lyne (1986)
Retour vers le pitch : Elizabeth, divorcée, travaille dans une galerie d'art de New York. C'est en faisant ses courses qu'un homme la remarque et provoque chez elle un certain émoi. Ce mystérieux inconnu ne tarde pas à l'aborder et l'invite à déjeuner dans un restaurant italien.
Pourquoi le (re)voir ? Pour sa scène de strip-tease endiablé sur le son de Joe Cocker, et cette relation jusqu'au boutiste entre Kim Basinger et Mickey Rourke. La passion torride qui unit ces deux-là est palpable, pour un film qui à l'époque, repoussa les limites de l'érotisme soft. Alors lorsque le son du "Cocker" retentira, enlevez vos T-shirts et lâchez-vous !
A la poursuite du diamant vert de Robert Zemeckis (1984)
Retour vers le pitch : une romancière dont la sœur a été kidnappée en Amazonie part à sa recherche avec pour tout bagage une carte. Elle fait équipe avec l’aventurier Jack Colton, persuadé que la carte de la jeune femme mène tout droit à un trésor, le diamant vert.
Pourquoi le (re)voir ? Parce qu’il mêle habilement aventures et humour pour un scénario sans temps mort, notamment grâce à Michael Douglas (en explorateur gaffeur) et Kathleen Turner qui s’en donne à cœur joie ! Le succès du film engendra une suite moins heureuse, mais divertissante : Le Diamant du Nil.
Abyss de James Cameron (1989)
Retour vers le pitch : Un commando de la Marine américaine débarque à bord de la station de forage sous-marine DeepCore, afin de porter secours à un sous-marin échoué dans les profondeurs. L’ennui c’est qu’elles sont habitées…
Pourquoi le (re)voir ? James Cameron n’a pas toujours été un acharné de la 3D. Il présente ainsi un film de science-fiction tout à fait maîtrisé. Il a également l’intelligence de ne pas trop en dire que les créatures qui peuplent les fonds marins, et de s’attarder davantage sur les personnages soumis au huis-clos (Ed Harris, royal). Sublime.
Aliens le retour de James Cameron (1986)
Retour vers le pitch : Après 57 ans de dérive dans l'espace, Ellen Ripley est secourue par une corporation. Lorsqu’elle apprend que la planète d’où elle revient abrite plusieurs familles de colons en mission de "terraformage", Ripley accompagne des marines dans leur mission de sauvetage... et va affronter à nouveau la Bête.
Pourquoi le (re)voir ? James Cameron reprend un univers et parvient, en changeant radicalement d’optique, à signer un très bon film d’action. Le spectateur est sous pression avec l’escouade de marines du début à la fin. On en reste scotché.
L'Arme fatale de Richard Donner (1987)
Retour vers le pitch : Deux policiers que tout oppose vont devoir faire équipe pour démanteler un réseau de trafiquants de drogues.
Pourquoi le (re)voir ? Parce que ce tandem de flics est mythique ! Mel Gibson tout bouclé et Danny Glover ("trop vieux pour ces c…") sont réunis pour la première fois dans une comédie d’action décapante, qui marque le début d’une série de quatre films. Du grand art.
L'Aube rouge de John Milius (1984)
Retour vers le pitch : En pleine troisième guerre mondiale, un groupe d’adolescents va former un groupe de résistants surnommés les "Wolverines".
Pourquoi le (re)voir ? Parce que cette uchronie (une histoire alternative) est ancrée dans son époque : elle postule que les soviétiques occupent une partie des Etats-Unis En réalité, à l’époque, on est en pleine guerre froide. Tout le casting fera carrière, et on peut noter les débuts au cinéma de Charlie Sheen. Un remake est annoncé pour 2011 avec Chris Hemsworth (le héros de Thor).
L'Aventure intérieure de Joe Dante (1987)
Retour vers le pitch : Le lieutenant Tuck Pendelton se porte volontaire pour une expérience très risquée. Miniaturisé, Tuck se trouve propulsé dans l'arrière-train d'un modeste employé de supermarché. Il va devoir convaincre son hôte de le sortir de là...
Pourquoi le (re)voir ? Inspiré par Le Voyage fantastique (1966), L’aventure intérieure trouve vraiment son ton lors des scènes entre Dennis Quaid miniaturisé dans Martin Short. Ça cabotine à tout va pour un divertissement typique des années 80. Comédie et science-fiction sont au programme, avec en bonus une Meg Ryan sexy comme tout !
Les Aventures de Jack Burton dans les griffes du mandarin de John Carpenter (1986)
Retour vers le pitch : Les aventures du baroudeur Jack Burton à la recherche de son camion, volé dans Chinatown, où règne le terrible sorcier Lo Pan.
Pourquoi le (re)voir ? Quatrième collaboration entre Carpenter et son acteur fétiche Kurt Russel, Jack Burton demeure une comédie d’action aux répliques cultes. Le numéro de Russell en antihéros et le scénario déjanté qu’on lui impose valent à eux seuls le déplacement !
Les Aventuriers de l'Arche perdue de Steven Spielberg (1981)
Retour vers le pitch : En 1936, l'aventurier Indiana Jones est mandaté par les services secrets pour retrouver le Médaillon de Râ, en possession de son ancienne conquête Marion Ravenwood, désormais tenancière d'un bar au Népal. Ce talisman est également convoité par les nazis, qui le considèrent magique.
Pourquoi le (re)voir ? Premier volet de la saga Indiana Jones, ce film pose les bases du succès de son héros : le prof aventurier à l’humour caustique et au fouet cinglant ! Harrison Ford trouve ici le rôle de sa vie. Cet archétype du film d’aventures remporta 4 Oscars et valu à Spielberg une nomination à l’Oscar du meilleur réalisateur. À voir et à revoir !
Batman de Tim Burton (1989)
Retour vers le pitch : Bruce Wayne est un milliardaire philanthrope le jour, qui combat le crime la nuit sous le masque de Batman. Il se heurte à un fou dangereux qui se déguise en clown : le Joker.
Pourquoi le (re)voir ? Pour son côté gothique (qui sera renforcé dans Batman, le défi), le numéro de Jack Nicholson et les morceaux de Prince, qui participe à la musique du film. Un classique qui fut un succès international à sa sortie. Michael Keaton interprète un Batman impérial.
Beetlejuice de Tim Burton (1988)
Retour vers le pitch : Les époux Maitland décèdent dans un accident de voiture. Ils deviennent des fantômes obligés de hanter leur maison. Devant son incapacité à faire fuir les nouveaux propriétaires insupportables, le couple appelle en renfort Beetlejuice, un mort-vivant plutôt étrange.
Pourquoi le (re)voir ? Pour le numéro de cabotin impayable de Michael Keaton en Beetlejuice (Oscar du maquillage pour le personnage), et le talent de Tim Burton pour nous transporter dans un monde où la vie après la mort est une évidence, et où l’humour noir règne en maître.
Big de Penny Marshall (1988)
Retour vers le pitch : Un jeune garçon de 13 ans fait un vœu et se réveille le lendemain matin dans le corps d’un adulte.
Pourquoi le (re)voir ? Véritable tremplin à la carrière de Tom Hanks, voici une comédie familiale dont il faut accepter le postulat mais qui évite les clichés. La leçon du film ? Pour plaire aux femmes, pas besoin des choses matérielles, pas besoin de se conformer à tel ou tel canon de séduction : gardez votre âme d’enfant. Et ça marche !
Blade Runner de Ridley Scott (1982)
Retour vers le pitch : En 2019, l’homme a réussi à créer des robots à son image, les "réplicants", mais ceux-ci, s'étant rebellés, sont interdits sur Terre. Malgré tout, un groupe de réplicants est parvenu à s'y cacher et Rick Deckard, le Blade Runner, est chargé de les traquer.
Pourquoi le (re)voir ? Parce que c'est un des meilleurs films de science-fiction jamais faits. Ce long métrage offre un futur réaliste glauque, dans lequel il ne fait pas bon vivre, tous les personnages sont ambigus, et les questions parfois sans réponse. Ce film a connu plusieurs montages au cours de son existence, renforçant son côté culte, et l’intérêt des fans pour son histoire. "T'endors pas, c'est l'heure de mourir".
Cobra de George P. Cosmatos (1986)
Retour vers le pitch : Célèbre et craint pour ses méthodes expéditives, le policier que l’on surnomme "Cobra" mène l’enquête sur une mystérieuse série de meurtres…
Pourquoi le (re)voir ? Cobra est un nanar violent et surtout un blockbuster typique des années 80 où Stallone -qui pourrait remplir plusieurs remorques avec ses victimes- joue un justicier sans scrupules. Une des répliques décoiffantes du film : "T'es un malade. Et j’vais te guérir...".
The Breakfast Club de John Hughes (1985)
Retour vers le pitch : Cinq lycéens aux caractères totalement opposés se retrouvent en colle un samedi après-midi. Au fur et à mesure que la journée passe, ils discutent, se déchirent et finissent par se trouver plus de points communs qu'ils ne pensaient.
Pourquoi le (re)voir ? Sans doute un des meilleurs "teen movies" de tous les temps. John Hughes nous présente des ados qui ne pensent pas qu’au sexe, ayant chacun une névrose à régler. Les dialogues sonnent justes, les acteurs aussi, et on se rappelle ses années lycées : un film somme sur les problèmes adolescents.
Ça chauffe au lycée Ridgemont de Amy Heckerling (1982, 2001 en France)
Retour vers le pitch : La vie quotidienne d’une bande d’ados californiens.
Pourquoi le (re)voir ? Parce que c’est un film de jeunes tourné par des jeunes. La réalisatrice a 26 ans, et le casting la vingtaine. Ce dernier est d’ailleurs étonnant : Sean Penn, Jennifer Jason Leigh, Forest Whitaker, et Nicolas "Cage" Coppola. C’est la vie des ados californiens telle qu’elle a rarement été montrée jusqu’alors, faite de drogues, d’initiation au sexe et d’humour. Un incontournable à voir !
Cocoon de Ron Howard (1985)
Retour vers le pitch : Un groupe d'aliens déguisés en humains reviennent sur Terre pour reprendre des cocons de leur espèce qu'ils avaient laissés lors d'un précédent voyage. Ils les conservent dans la piscine d'une maison qu'ils ont louée. C’est alors que des personnes âgées, pensionnaires d'une maison de retraite située non loin de la maison, se baignent dans la piscine et découvrent les pouvoirs extraordinaires des cocons...
Pourquoi le (re)voir ? Pour se rappeler qu’aliens et sentiments peuvent s’accorder. Ce film (et sa suite) offre parallèlement à l’histoire des bienveillants aliens, celle des retraités... et avec elle, une réflexion sur la vieillesse et le mythe de l’éternelle jeunesse. Ron Howard sait donner le ton et le rythme qu’il faut à son histoire. Une réussite méconnue à redécouvrir.
Conan le barbare de John Milius (1982)
Retour vers le pitch : Encore enfant, Conan assiste impuissant au massacre de ses parents par le cruel Thulsa Doom, et est réduit en esclavage. Enchaîné à la roue de douleur, il y acquiert une musculature peu commune qui lui permet, adulte, de gagner sa liberté comme lutteur. Désireux d'assouvir sa soif de vengeance, il part accompagné de deux voleurs, Subotai et Valeria, à la recherche de Thulsa Doom...
Pourquoi le (re)voir ? C’est le plus célèbre film de dark fantasy, tout simplement. Adpaté des écrits Robert E. Howard, ce Conan dévoile pour la première fois au grand public un ancien Mister Univers : Arnold Schwarzenegger. Le film est un honnête succès et devient vite culte. Il sera suivi de Conan le destructeur (1984), une piètre séquelle aux aventures du héros en peaux de bêtes.
Crocodile Dundee de Peter Faiman (1987)
Retour vers le pitch : Une journaliste part en Australie à la recherche de Crocodile Dundee, un aventurier. Elle décide de le suivre à travers le bush australien pour le convaincre de venir à New York.
Pourquoi le (re)voir ? Parce que cette comédie d’action australienne marche encore parfaitement, sur l’opposition entre la citadine et "l’homme des bois". C’est rafraîchissant, et prouva cette année-là qu’un film étranger pouvait atteindre la première place du box office américain. Dépaysement assuré !
Dark crystal de Jim Henson & Frank Oz (1982)
Retour vers le pitch : Jen et Kira, seuls survivants de la race des Gelfings, partent à la recherche d'un éclat de cristal gigantesque, qui donne force et puissance aux Mystiques, un peuple sage et pacifique.
Pourquoi le (re)voir ? Parce qu’il a reçu à l’époque le Grand Prix du Festival du Film Fantastique d’Avoriaz. Oz co-réalise le film avec Jim Henson, le créateur du Muppet Show. Dark Crystal est un des premiers films de fantasy, par ailleurs tourné (l’année où sort le révolutionnaire Tron), entièrement avec des marionnettes. Est-ce que ça a vieilli ? Oui ! Est-ce un grand classique à (re)voir ? Ouiiiii !
D.A.R.Y.L. de Simon Wincer (1985)
Retour vers le pitch : Daryl, un jeune garçon, est trouvé partiellement amnésique et sans parent. Une famille l’adopte, et découvre les facultés extraordinaires du garçon. Seulement, un couple apparait et revendique la paternité de Daryl.
Pourquoi le (re)voir ? Pour cette histoire magique d’un petit garçon vraiment pas comme les autres, 15 ans avant A.I. Intelligence artificielle de Steven Spielberg. Le jeune Barrett Oliver sera récompensé aux Saturn Awards pour son interprétation sincère et sensible.
Delta Force de Menahem Golan (1986)
Retour vers le pitch : Un avion avec des citoyens américains est pris en otage par un groupe de terroristes palestiniens. Pour tenter de les sauver, on fait appel à un commando spécial, le "Delta Force".
Pourquoi le (re)voir ? Pour s’amuser de ce quasi nanar doté d’une bande originale qui fleure bon les années 80 (écouter la BOF) ! C’est également le plus gros succès de Chuck Norris (à l’époque la relève en matière de films d’action) qui fait face à des vétérans comme Lee Marvin (dans son dernier rôle), Martin Balsam, George Kennedy, Joey Bishop ou Shelley Winters.
Dirty Dancing de Emile Ardolino (1987)
Retour vers le pitch : Bébé passe des vacances familiales monotones jusqu'au jour où elle rencontre un groupe de danse. Pour la jeune fille sage, c'est le début de l'émancipation grâce au "dirty dancing", cette danse ultra-sensuelle, et la rencontre avec Johnny Castle, le professeur de danse.
Pourquoi le (re)voir ? Pour Jennifer Grey et Patrick Swayze, sa bande originale parmi les plus vendues dans le monde et ses chorégraphies endiablées ! Sa scène finale culte sur la chanson oscarisée "Time of my life" a été vue plus de 100 millions de fois sur Youtube, et récemment reproduite dans L'Arnacoeur (2010)... et chez les Black Eyed Peas.
E.T. l'extra-terrestre de Steven Spielberg (1982)
Retour vers le pitch : Un extra-terrestre oublié sur Terre par les siens, est recueilli par Elliot, un petit garçon d’une banlieue de Los Angeles.
Pourquoi le (re)voir ? Ce film culte, vainqueur de quatre Oscars, est un fleuron de la science-fiction au cinéma. E.T. surprend par son originalité et son émotion, remporte un succès considérable et permet à Spielberg d’être définitivement consacré à Hollywood. Un incontournable dont les répliques mythiques ("Téléphone maison") sonnent encore aux oreilles des jeunes spectateurs de l’époque.
Evil Dead de Sam Raimi (1982)
Retour vers le pitch : Cinq jeunes vacanciers s'installent dans une baraque au cœur d'une sinistre forêt. Les deux garçons de la bande découvrent un vieux magnétophone qui, une fois remis en marche, émet une incantation magique. Laquelle réveille les forces du mal, déclenchant ainsi une horreur sans nom...
Pourquoi le (re)voir ? Un film légendaire à la production chaotique qui marque les débuts de la collaboration du réalisateur Sam Raimi et de l’acteur Bruce Campbell. C’est gore, complètement barré et surtout réussi. Un chef d’œuvre artisanal du cinéma fantastique, tourné avec 350 000 dollars de budget.
Explorers de Joe Dante (1985)
Retour vers le pitch : Trois gamins trouvent le moyen de fabriquer un engin spatial et se rendent dans une autre galaxie. Ils y côtoient des extraterrestres moins hostiles que ceux auxquels ils s’attendaient…
Pourquoi le (re)voir ? Ce film surfe habilement avec la mode des années 80 : un trio d’enfants stéréotypés (le passionné, le génie et le bagarreur), l’espace, des extraterrestres et un amour adolescent. L’occasion de vivre un voyage dans les étoiles, en compagnie d’Ethan Hawke et River Phoenix alors âgés de quinze ans.
Flashdance de Adrian Lyne (1983)
Retour vers le pitch : Alex Owens vit à Pittsburg où le travail se fait rare. Elle a dû se faire embaucher comme soudeur sur un chantier. Le soir, pour arrondir ses fins de mois, elle se produit dans un cabaret. Mais la vraie vie d'Alex, c'est la danse.
Pourquoi le (re)voir ? Les chansons Maniac, What a feeling… des chorégraphies à couper le souffle, la magnifique Jennifer Beals, ça ne vous suffit pas ? Alors ajoutez une vision intéressante de l’ambition d’une jeune femme, un conte de fée moderne et des danseuses sublimes. C'est culte et plein d’émotion… Vous m’accorderez bien cette danse ?
Le Flic de Beverly Hills de Martin Brest (1985)
Retour vers le pitch : Alex Foley, lieutenant de police de Détroit, part à Los Angeles pour mener une enquête sur la mort de l'un de ses amis. Cette affaire le conduit à découvrir un vaste réseau de trafiquants de drogue.
Pourquoi le (re)voir ? Parce qu’il a élevé Eddie Murphy au rang de star et que c’est un classique des années 80 ! Sa bande originale est ancrée dans l’époque, et Murphy livre un véritable show à l’écran qui fait de cette comédie d’action une grande réussite du genre. Deux suites verront le jour, en 1987 et 1994.
La Folle Histoire de l'espace de Mel Brooks (1987)
Retour vers le pitch : Aidé du sombre Casque Noir, le Président Skroob décide de s'emparer de l'atmosphère de la pacifique planète Druidia. C'était compter sans l'intrépide Lone Starr et son fidèle Barf, la princesse Vespa et le mystérieux Yogurt, grand maître du "Schwartz"...
Pourquoi le (re)voir ? Formidable concentré d’humour absurde, ce film de Mel Brooks compte parmi ses meilleures parodies. Malgré le petit coup de vieux de l’ensemble, la parodie est toujours là, acerbe et hilarante. Que le Schwartz soit avec vous !
La Folle journée de Ferris Bueller de John Hughes (1986)
Retour vers le pitch : Un jeune homme décide de ne pas perdre sa vie à aller à l'école et de prendre une journée de congés pour faire tout ce qui lui passe par la tête.
Pourquoi le (re)voir ? Ce teen movie est bourré de répliques cultes, de scènes d'anthologie qu'il est bien dur d'oublier. La Folle journée de Ferris Bueller est le film de toute une génération, qui valu à Matthew Broderick d’être nommé aux Golden Globes pour sa performance dans les baskets du jeune Ferris !
Footloose de Herbert Ross (1984)
Retour vers le pitch : Passionné de rock et danseur effréné, Ren heurte les conceptions morales de la communauté de Beaumont et de son pasteur, maître à penser du lieu.
Pourquoi le (re)voir ? Inspiré d’un fait réel, Footloose oppose la liberté citadine (Ren vient de Chicago) au puritanisme campagnard (le pasteur de Beaumont), et surtout, la jeunesse au moralisme. Preuve qu’on peut se rebeller sans casser des voitures, et en dansant. Pas un chef d’œuvre du film musical, mais une B.O. à décoiffer la bande FM et un Kevin Bacon surprenant !
Génération perdue de Joel Schumacher (1987)
Retour vers le pitch : Une mère et ses deux fils, Sam et Michael, emménagent à Santa Clara, Etats-Unis. Michael, le plus âgé, fait la connaissance de Star, qui vit la nuit, avec une bande de motards. Après une soirée passée avec eux, Michael commence à changer…
Pourquoi le (re)voir ? Parce que c’est Twilight... sans la "guimauve" ! On retrouve Kieffer Sutherland et Corey Feldman un an après Stand by Me, Feldman imitant ici Rambo pour lutter contre les vampires. Les enfants sont au centre de cette aventure pleine de rebondissements sans prétention autre que raconter une histoire originale sur fond d’un morceau des Doors. Vous en serez mordus !
Les Goonies de Richard Donner (1985)
Retour vers le pitch : Data, Bagou, Choco, Mikey et d’autres enfants vont être chassés de leur quartier par un promoteur immobilier. Ils décident de vivre ensemble une dernière aventure : suivre une vieille carte menant au trésor du pirate Willie Le Borgne.
Pourquoi le (re)voir ? Parce que tout spectateur peut se reconnaître dans ces ados que l’aventure vient trouver, et qui va se révéler un parcours initiatique sur fond d’ambiance cartoon. C’est devenu culte, les jeunes acteurs sont incroyables et si vous avez gardé votre âme d’enfant, vous succomberez au charme de cette histoire écrite par Spielberg et Chris Colombus. Le film d’une génération !
Gremlins de Joe Dante (1984)
Retour vers le pitch : Le père de Billy lui offre pour Noël un Mogwaï, une petite créature à fourrure. Le paisible animal a des conditions de vie très strictes à respecter, et à la suite d’une erreur, d’autres Mogwaï, hostiles, font leur apparition.
Pourquoi le (re)voir ? Pour la performance technique de l’animation des Mogwaï, révolutionnaire à l’époque. Encore une production Spielberg (saurez-vous le trouver dans le film ?) qui tient ses promesses : une thématique fantastique et humoristique, avec un adolescent contraint d’être un héros.
Les Griffes de la Nuit de Wes Craven (1985)
Retour vers le pitch : Une vague de cauchemars secoue les jeunes de Elm Street. Après le meurtre de son amie Tina, Nancy se trouve en proie à des hallucinations : un homme défiguré armé de griffes semble vouloir sa mort.
Pourquoi le (re)voir ? Pour découvrir un des tueurs les plus immortels de l’histoire du cinéma, Freddy, et découvrir Johnny Depp (21 ans) dans son premier rôle sur grand écran. Le personnage de Freddy donna lieu à sept films et un remake en 2010, toujours affublé de son pull rouge et vert (sans doute tricoté main), de son chapeau tordu, de son visage brûlé et de ses mythiques et meurtrières griffes. Culte !
Hellraiser le pacte de Clive Barker (1988)
Retour vers le pitch : Un couple, Larry et Julia, et leur fille Kriisty s’installent dans une vieille maison. Julia découvre bientôt que la maison est habitée par une vieille connaissance…
Pourquoi le (re)voir ? Pour l’apparition de la "créature du grenier", ou encore pour "Pinehead", l’homme au crâne rasé et percé de clous. Angoisse, terreur et suspense sont proposés, et lancent une saga qui s’étalera sur près de huit films, toujours arrosés d’une bonne dose d’hémoglobine. À déguster à jeun !
Highlander de Russell Mulcahy (1986)
Retour vers le pitch : Connor MacLeod est un immortel. Il traverse les Ages depuis son Ecosse de 1536, affronte dans des luttes sans merci d'autres immortels pour remporter "Le Prix". C'est dans le New York de 1985 que Macleod prépare le combat ultime contre son ennemi juré : le Kurgan, qui fera de lui le dernier des immortels.
Pourquoi le (re)voir ? Pour revoir un film d’action saupoudré de fantastique accompagné d’une sensationnelle BO signée du groupe Queen. Christophe Lambert sorti de Greystoke donne toute sa décontraction à Connor (Conrad en VF) MacLeod, sans en faire un pantin. Des suites furent entreprises, mais pour les fans, il ne peut en rester qu’un.
Howard... Une nouvelle race de héros de Willard Huyck (1986)
Retour vers le pitch : Howard est un canard d’une autre planète. Après une tornade, il apparaît dans un bar punk de Cleveland, Ohio où il fait la connaissance de Beverly, une chanteuse de rock…
Pourquoi le (re)voir ? Pour les réparties d’Howard le canard, qui valent le détour ! C’est l’adaptation d’un comics, c’est produit par George Lucas, c’est du grand n’importe quoi, c’est même assez mauvais, mais assez méconnu pour qu’on vous le conseille ! Attention vraiment, car les scénaristes se sont lâchés… et George Lucas y a laissé des plumes !
Jeu d'enfant de Tom Holland (1989)
Retour vers le pitch : Karen achète à son fils Andy une poupée parlante nommée Chucky. Celle-ci, maudite, a d’autres envies que celle de jouer…
Pourquoi le (re)voir ? Parce que c’est le premier volet de la saga Chucky (5 films), et que ce film change la vision que l’on a des poupées enfantines… C’est effrayant, et Chucky crée vraiment le malaise à chacune de ses apparitions. C’est aussi l’occasion de voir, dans le rôle de la mère d’Andy, Catherine Hicks, la mère de famille modèle de la série 7 à la maison.
Karaté Kid de John G. Avildsen (1984)
Retour vers le pitch : Daniel quitte le Texas pour s'installer avec sa mère en Californie. Alors qu’il prend la défense d’une jeune fille face à des motards, Daniel est sérieusement blessé. Dès lors, il choisit de se défendre en apprenant le karaté.
Pourquoi le (re)voir ? Bien qu’il ait mal vieilli, on se laisse séduire par Karaté Kid et le tandem Ralph Macchio/ Pat Morita. Les scènes d’action sont efficaces, malgré des personnages stéréotypés. Combien de gamins à l’époque ont voulu s’inscrire aux cours de karaté après ce film ?
Le Jour des morts-vivants de George A. Romero (1986)
Retour vers le pitch : Les morts-vivants se sont emparés du monde. Seul un groupe d'humains, composé de militaires et de scientifiques, survit dans un silo à missiles. Deux solutions se présentent : fuir ou tenter de contrôler les zombies...
Pourquoi le (re)voir ? Divisant la communauté des fans du réalisateur de La Nuit des morts-vivants, ce film s’insère pourtant facilement dans l’univers de Romero. Derrière le film de zombies se cache comme toujours une critique de l’individualisme de l’humain face à l’union des monstres. Mais gare au gore !
L' Histoire sans fin de Wolfgang Petersen (1984)
Retour vers le pitch : Bastien, dix ans, est un passionné de romans d'aventures. Un jour, il dérobe un ouvrage merveilleux peuplé d'extraordinaires créatures. Il s'enfonce fébrilement dans l'univers fantastique de ce livre qui le fascine.
Pourquoi le (re)voir ? Pour vous embarquer dans un monde d’une richesse incroyable qui fut développé sur trois films coproduits avec l’Allemagne. Quel enfant n’a pas rêvé de survoler Fantasia avec Atreyu et Falkor le dragon porte-bonheur à tête de chien ? L' Histoire sans fin est un magnifique conte pour enfant dont on ne se lasse jamais.
Labyrinthe de Jim Henson (1986)
Retour vers le pitch : Sarah, une jeune fille romantique accède par son livre préféré à un monde parallèle peuplé de lutins dirigés par le séduisant et cruel Jareth. Ce dernier fait enlever Toby, le petit frère de la jeune fille.
Pourquoi le (re)voir ? Pour voir David Bowie en perruque blonde peroxydée et au maquillage outrancier face à Jennifer Connelly, alors âgée de seize ans. Surtout, Labyrinthe s’impose par son univers. Co-produit par George Lucas, le film marque les esprits pour être un des premiers films de fantasy, mais aussi par ses effets spéciaux et les scènes de poésie pure qui l’émaillent.
Ladyhawke, la femme de la nuit de Richard Donner (1985)
Retour vers le pitch : Ensorcelés par le cruel et jaloux évêque d'Avila, les amants Etienne de Navarre et Isabeau d'Anjou vivent un amour impossible. Avec le secours du voleur Philippe Gaston et du vieux moine Imperius, ils se lancent dans une quête pour combattre le diabolique homme d'église.
Pourquoi le (re)voir ? Pour son histoire d’amour impossible entre le chevalier Rutger Hauer et la belle Michelle Pfeiffer, et sa musique rock décalée. C’est une romance médiévale fantastique portée par ses acteurs (dont Matthew Broderick), mêlant joie et tristesse. Un conte mélancolique à redécouvrir.
Legend de Ridley Scott (1985)
Retour vers le pitch : Alors que la paix dépend de la survie d’un couple de licornes magiques, le démon Darkness souhaite leur mort pour plonger le monde dans les ténèbres. La princesse Lily et le jeune Jack vont tout faire pour l’en empêcher.
Pourquoi le (re)voir ? Parce que tout ceux qui ont vu ce film jeunes ont alterné les sentiments de joie, de tristesse, de bien-être et de peur (mention spéciale au terrifiant monstre cornu Darkness). Tout ce qu’il faut à un film de fantasy pour être réussi. À voir avec ses yeux d’enfants !
Mad Max 2 de George Miller (1982)
Retour vers le pitch : Dans un futur non défini, les réserves de pétrole sont épuisées et la violence règne sur le monde. Max se porte aux secours d'une communauté de fuyards aux prises avec des pirates de la route. La bataille se concentre autour d'une raffinerie.
Pourquoi le (re)voir ? Parce que c’est sombre, sec, et violent. Mad Max (Mel Gibson), en cuir et canon scié, affronte des punks sortis d’un univers post apocalyptique. Le désert australien à perte de vue illustre encore un peu plus la difficulté qu’il y a à survivre dans l’un des mondes les plus individualistes jamais décrit. À savourer en pensant au prix de l’essence…
La Mouche de David Cronenberg (1987)
Retour vers le pitch : Un jeune biologiste met au point la "téléportation" qui consiste à transporter la matière à travers l'espace. Les essais sur un babouin sont peu convaincants et le scientifique décide de se téléporter lui-même. Seulement, il ne s'aperçoit pas qu'une mouche fait partie du voyage.
Pourquoi le (re)voir ? Parce que La Mouche boucle la période horrifique de David Cronenberg, avant qu’il s’attache au cinéma expérimental. Avec ce film, il sort de la série B pour toucher à l’épouvante façon "La métamorphose" de Kafka. Un petit bijou de réalisation, et une très grande réussite du genre.
New York 1997 de John Carpenter (1981)
Retour vers le pitch : En 1997, Manhattan est devenu une immense île-prison ou trois millions de détenus sont organisés en bandes rivales. A la suite d'un attentat, l'avion du Président des Etats-Unis se crashe dans le pénitencier. Le chargé de sécurité Bob Hawk décide d'envoyer un prisonnier, Snake Plissken, pour le récupérer.
Pourquoi le (re)voir ? Pour son scénario intelligent, qui compense des effets spéciaux un peu moins éclatants qu’autrefois. Les extérieurs de Manhattan sont sublimes, Lee Van Cleef, Kurt Russel et Donald Pleasence formidables. Du bon post-apocalyptique sur une excellente musique de Carpenter !
Outsiders de Francis Ford Coppola (1983)
Retour vers le pitch : Dans la ville de Tulsa, deux bandes s’affrontent : les Greasers (les pauvres) et les Socs (les riches). Un jour, deux jeunes Greasers, Ponyboy et son ami Johnny, sont impliqués dans un meurtre.
Pourquoi le (re)voir ? Pour y retrouver un casting typiquement eighties : Matt Dillon, Patrick Swayze, Rob Lowe, Tom Cruise, Emilio Estevez. Ils sont au service d’une histoire de guerre des gangs, visuellement soutenue par des plans magnifiques de Coppola. La jeunesse rebelle des années 60 y est parfaitement rendue grâce aux costumes et décors, faisant de ces acteurs des idoles pour l’époque.
Pee Wee Big Adventure de Tim Burton (1987)
Retour vers le pitch : Pee Wee est un excentrique farceur qui ne vit que pour une chose : sa bicyclette. Lorsqu’elle lui est volée, Pee Wee part à sa recherche, et va vivre de grandes aventures…
Pourquoi le (re)voir ? Parce que c’est le premier film de Tim Burton, et qu’il travaille sans effet numérique. Son passé d’animateur chez Disney marque ce film du sceau du délire visuel et cartoonesque. Très touchant est ce personnage d’enfant qui ne veut pas grandir, bien que son numéro de cabotin puisse agacer…
Piège de cristal de John McTiernan (1988)
Retour vers le pitch : John McClane, policier new-yorkais, est venu rejoindre sa femme pour les fêtes de Noël. Il la retrouve alors qu’elle participe à une soirée en l'honneur de ses employés. C’est alors qu’un commando investit l'immeuble et coupe toutes les communications avec l'extérieur...
Pourquoi le (re)voir ? Parce que premier d’une longue série des aventures de John McClane, ce film d’action teinté de l’ironie de son protagoniste principal est un régal qui n’a pas pris une ride. Chaque moment d’espoir pour le héros est systématiquement suivi avec une aggravation de la situation générale du building : un modèle inaltérable du film d’action des eighties.
Police Academy de Hugh Wilson (1984)
Retour vers le pitch : L’Académie de police devient ouverte à tous. C’est l’occasion pour un ramassis d’incapables d’intégrer la formation, pour des résultats souvent catastrophiques…
Pourquoi le (re)voir ? Premier opus (et le meilleur) d’une série de sept films, Police Academy est un film à l’humour enfantin qu’il vaut mieux voir jeune, mais qui peut aussi satisfaire les nostalgiques et ceux qui veulent simplement passer un bon moment, sans se prendre la tête. À regarder tout de même avec indulgence.
Poltergeist de Tobe Hooper (1982)
Retour vers le pitch : Une famille américaine est confrontée à un "Poltergeist", un esprit frappeur.
Pourquoi le (re)voir ? Spielberg producteur a supervisé le tournage, et aurait eu beaucoup d’influence sur le travail du réalisateur. Mais voyons le film pour ce qu’il est : un exercice réussi qui réactualise le fantasme de la maison hantée, agrémenté d’une sensibilité quant à la famille qui se déchire. On a rarement vu le mythe du fantôme mieux traité. Du grand cinéma fantastique !
Predator de John McTiernan (1987)
Retour vers le pitch : Parti à la recherche d'une équipe de conseillers militaires américains dans la forêt équatorienne, un commando de mercenaires dirigé par Dutch Schaefer est attaqué par un ennemi invisible et indestructible.
Pourquoi le (re)voir ? Pour suivre une simple mission se transformer en survival face à une créature inconnue et surpuissante, et découvrir Arnold Schwarzenegger (pour une fois) en grande difficulté. John Mc Tiernan donne toute la pêche nécessaire à ce film d’action horrifique simple et efficace. "T'as pas une gueule de porte-bonheur..."
Princess Bride de Rob Reiner (1988)
Retour vers le pitch : Dans le pays imaginaire de Florin, la belle Bouton d'Or se languit après le départ de son bien-aimé Westley. Cinq ans plus tard, elle accepte d'épouser le prince Humperdinck pour qui elle n'éprouve aucun amour. Mais peu avant son mariage, elle est enlevée par trois bandits et entraînée dans une aventure mouvementée…
Pourquoi le (re)voir ? Parodie, anachronisme et délires sont le lot de cette histoire abracadabrante, qui voit défiler des personnages hauts en couleurs dans un univers volontairement kitch. Action, humour, répliques cinglantes sont réunis sans temps mort pour une excellente comédie alliant conte de fée et cape et épée.
Rambo de Ted Kotcheff (1983)
Retour vers le pitch : Fraichement revenu du Vietnam, et traumatisé par ce qu’il y a vécu, le soldat John Rambo arrive dans une petite ville des Etats-Unis. Emprisonné injustement par le shérif local, Rambo s’évade et entre en guerre contre les autorités.
Pourquoi le (re)voir ? Parce que Rambo est un appel au secours. Un cri de détresse de ces vétérans de guerre qui reviennent à la civilisation traumatisés par ce qu'ils ont vécu au Vietnam. C'est également une dénonciation de la façon dont ont été accueillis ces vétérans une fois de retour chez eux. Le meilleur film de la saga.
Retour vers le futur de Robert Zemeckis (1985)
Retour vers le pitch : 1985. Le jeune Marty McFly accompagne son ami l'excentrique professeur Emmett Brown pour une expérience de voyage dans le temps via une DeLorean modifiée. La démonstration tourne mal : Marty se retrouve transporté en 1955. Là, il empêche malgré lui la rencontre de ses parents, et doit tout faire pour les remettre ensemble, sous peine de ne pouvoir exister...
Pourquoi le (re)voir ? Parce que Retour vers le futur compte parmi les légendes de la science-fiction des années 80. Tout y est parfait. Aventure, comédie, émotion se bousculent dans ce scénario qui va à 88 miles à l’heure ! C’est sans aucun doute une formidable réussite et un film qui plaira à toute la famille. "Nom de Zeus !"
Robocop de Paul Verhoeven (1988)
Retour vers le pitch : A l'aube de l'an 2000, Detroit est la proie du crime et de la corruption. Pour pallier ce terrible état, les services de police inventent une nouvelle arme infaillible, Robocop, mi-homme, mi-robot chargé de sauvegarder la tranquillité de la ville.
Pourquoi le (re)voir ? Alors que la violence règne en maître, le film présente les dérives sécuritaires mises en place pour y remédier. Quoiqu’on en dise, Robocop est un grand film de science-fiction signé Paul Verhoven, à la limite du film de super-héros, avec en fond une critique sociale finement dosée... et toujours d’actualité.
Rocky III de Sylvester Stallone (1983)
Retour vers le pitch : Rocky est maintenant champion du monde, et néglige les entraînements. Surgit alors Clubber Lang, un jeune boxeur ambitieux et surentraîné qui triomphe de l’Étalon italien. Dès lors, Rocky veut sa revanche…
Pourquoi le (re)voir ? Écrit, joué et réalisé par Stallone, Rocky III n’est pas à la hauteur des précédents mais possède un charme eighties indéniable. À commencer par une BO parmi les plus célèbres du cinéma, des combats improbables et violents, et de l’émotion. "Eye of the tiger, man !" Trois ans plus tard sortira la suite, Rocky IV.
Qui veut la peau de Roger Rabbit ? de Robert Zemeckis (1988)
Retour vers le pitch : Roger Rabbit est au trente-sixième dessous. Autrefois sacré star du cinéma d'animation, le lapin blanc est fortement préoccupé pendant les tournages depuis qu'il soupçonne sa femme, la sublime Jessica Rabbit, de le tromper. Le studio qui emploie Roger décide d'engager un privé, Eddie Valliant, pour découvrir la vérité.
Pourquoi le (re)voir ? Parce que Walt Disney s’alliant à Spielberg pour un film de Robert Zemeckis incluant un personnage de dessin animé dans un monde "réel", c’est pas courant ! Le film remportera l’Oscar des meilleurs effets spéciaux, son et montage, et entrera dans l’histoire pour avoir su mélanger les personnages cartoon de la Warner avec ceux de Disney. Jubilatoire !
Le Secret de la pyramide de Barry Levinson (1986)
Retour vers le pitch : A Londres en 1870, le jeune John Watson fait son entrée dans une nouvelle école. Il y rencontre un autre adolescent à l'esprit de déduction très développé : un certain Sherlock Holmes. Ensemble, ils vont vivre leur première enquête…
Pourquoi le (re)voir ? Élémentaire, mon cher Watson : parce que le film est un classique qui n’a pas vieilli. Les effets spéciaux de John Lasseter, nommés aux Oscars, ont permis de créer le tout premier personnage entièrement animé en images de synthèse, et inséré dans un plan avec de vrais acteurs.
Silverado de Lawrence Kasdan (1985)
Retour vers le pitch : Quatre aventuriers que le destin rassemble décident de libérer la ville de Silverado du joug d’un malhonnête shérif et de sa bande.
Pourquoi le (re)voir ? Remonter un western dans les années 80, havre de la science-fiction, n’était pas aisé. Kasdan y parvient, réunit un casting quatre étoiles (Kevin Cline, Scott Glenn, Danny Glover et Kevin Costner) pour un film d’action familial, amusant et solidement réalisé.
Spinal Tap de Rob Reiner (2000 en France, 1984 aux USA)
Retour vers le pitch : Un réalisateur de documentaire suit la tournée des "Spinal Tap", un groupe de heavy métal britannique.
Pourquoi le (re)voir ? Le groupe est bidon, le documentaire est bidon, et on se bidonne ! Rob Reiner parodie d’un œil incisif les documentaires (très à la mode à l’époque) sur les tournées des groupes et des stars de la musique. Spinal Tap est un groupe en déclin régi par deux egos surdimensionnés, et Reiner s’amuse de ces personnages, tout en déclarant sa flamme à la musique métal. Let’s rock !
S.O.S. Fantômes de Ivan Reitman (1984)
Retour vers le pitch : Peter, Raymons et Egon effectuent des recherches sur la parapsychologie. Virés par le Doyen de la faculté, ils fondent une société destinée à chasser les revenants : S.O.S. fantômes. Le succès frappe tant et si bien à leur porte qu'ils en sont bientôt à travailler à la chaîne.
Pourquoi le (re)voir ? Parce que ce film met la banane ! On rit du début à la fin aux aventures de ce trio improbable, aux prises avec des fantômes. Quel gamin n’a pas rêvé de porter la fameuse combinaison beige ? Avec une bande originale mythique et inséparable du film, S.O.S. Fantômes a gagné, comme Bill Murray à l’époque, le cœur des petits et des grands enfants.
Stand by Me de Rob Reiner (1987)
Retour vers le pitch : Quatre jeunes (Wil Wheaton, River Phoenix, Jerry O'Connell et Corey Feldman) âgés d’une quinzaine d’années, forment un groupe d’amis qui part à la recherche d’un cadavre dans le but de devenir connus après l’avoir retrouvé.
Pourquoi le (re)voir ? Pour son sujet à la fois emprunt de nostalgie, drôle, dramatique et touchant, Stand by Me touche une génération, qui se reconnaît encore aujourd’hui dans ce film oscarisé pour son scénario en 1987 et son générique célèbre. Une perle.
Star Trek II : La Colère de Khan de Nicholas Meyer (1982)
Retour vers le pitch : L'amiral Kirk et son "Enterprise" servent désormais de vaisseau d'entraînement pour les élèves pilotes. Envoyé avec M. Spok en mission de routine, il croise la route de son vieil ennemi Khan.
Pourquoi le (re)voir ? Parce que les fans de la série originale considèrent à raison ce film comme l’un des plus marquants de la saga. Les images de synthèse sont révolutionnaires pour l’époque, et le film fidèle à la série. A réserver aux Trekkies malgré tout.
Star Wars : Episode V - L'Empire contre-attaque d’Irvin Kershner (1980)
Retour vers le pitch : Parvenus à s'échapper après un assaut des troupes impériales, la princesse Leia, Han Solo, Chewbacca et C-3P0 se dirigent vers une cité gouvernée par un ancien compagnon de Han, tandis que Luke Skywalker se rend à Dagobah, où il doit recevoir l'enseignement du dernier maître Jedi, Yoda.
Pourquoi le (re)voir ? Le meilleur épisode de la saga Star Wars, et un divertissement proche de la perfection. Cette suite de La Guerre des étoiles se fait plus sombre, mais paradoxalement plus drôle, avec toujours autant de batailles (spatiales ou dans la neige), pour offrir une quasi-perfection et une révélation finale terrible. Ajoutons une musique sensationnelle de John Williams, pour un film passé à la postérité.
Starfighter de Nick Castle (1985)
Retour vers le pitch : Un jeune adolescent, Alex, passe sa vie sur un jeu vidéo, Starfighter. Lorsqu’il en vient à bout de façon magistrale, il est contacté par un alien qui vient lui proposer d’empêcher l’invasion de la galaxie.
Pourquoi le (re)voir ? Parce que Starfighter contient ce mélange d’onirisme et de réalisme, compensant le fait que les effets spéciaux aient passablement mal vieillis. Les grands enfants lui pardonneront tous ses défauts rien que pour réentendre : "Salut Starfighter, vous avez été recruté par la ligue stellaire pour défendre la frontière contre Xur et l'armada Ko-Dan."
Teen Wolf de Rod Daniel (1985)
Retour vers le pitch : Scott Howard découvre à la puberté qu’il est un loup garou. Il va se faire accepter, rencontrer le succès, puis le rejet. Son aventure va lui faire comprendre bien des choses…
Pourquoi le (re)voir ? Michael J. Fox déguisé en loup garou avec un maquillage qui le fait ressembler à un échappé de La Planète des singes, ça n’a pas de prix ! Pour le reste, c’est un teen movie trop classique, à revoir pour son acteur principal, au look si proche du Marty de Retour vers le futur qu’on croirait assister à un prequel du film ! À noter qu’une série a été tournée en 2011, reprenant les mêmes héros.
Terminator de James Cameron (1984)
Retour vers le pitch : Un cyborg, le Terminator, arrive du futur pour supprimer Sarah Connor, dont la vie aura une grande importance pour les années à venir.
Pourquoi le (re)voir ? {Toc, toc, toc} "Sarah Connor ?" est une réplique mythique de Terminator, une saga toujours en cours aujourd’hui. C’est un film violent dans un Los Angeles glauque et essentiellement filmé de nuit. La puissance du cyborg est effrayante et le suspense continu jusqu’au final, grandiose. Un monument de science-fiction !
The Thing de John Carpenter (1982)
Retour vers le pitch : une équipe de chercheurs isolés au beau milieu de l’Antarctique se retrouvent confrontés à une fture extraterrestre capable d’imiter n’importe quelle forme de vie.
Pourquoi le (re)voir ? Remake d'un classique de 1951, The Thing a marqué les esprits et a réussi à se hisser au rang des films importants de cette décennie 1980. Malgré un scénario banal, Carpenter nous emporte avec lui dans ce terrifiant huis clos paranoïaque, soutenu par une sublime musique d’Ennio Morricone. Et n’ayez crainte, la "Chose" n’a pas pris une ride. D'ailleurs, la peur a-t-elle un âge ?
Top Gun de Tony Scott (1986)
Retour vers le pitch : Les rivalités amoureuses d'un professeur et de Maverick, un pilote hors pair et tête brûlée dans une école de haut niveau, "Top-Gun", de l'aéronavale US.
Pourquoi le (re)voir ? Le premier gros succès de Tom Cruise, qui lança sa carrière avec ce film. Beau gosse, Maverick triomphe avec patriotisme des embûches, en réalisant de magnifiques figures aériennes. Tout dans ce film rappelle les années 80, en particulier sa bande son inoubliable ("Take my breath awaaaaaay…").
Tron de Steven Lisberger (1982)
Retour vers le pitch : Flynn, un concepteur de jeux vidéos qui s'est vu voler ses jeux par son ex-employeur, veut à tout prix récupérer une preuve qui lui ferait valoir ses droits. Avec l'aide de deux de ses anciens collègues, il infiltre le MCP (Maître Contrôleur Principal), un ordinateur avide de pouvoir à l'intelligence artificielle surdéveloppée.
Pourquoi le (re)voir ? Film qualifié d’expérimental à sa sortie, Tron fut un échec commercial. Pourtant, il est l’un des pionniers dans l’utilisation d’images générées par ordinateur et l’inventeur des avatars. Aujourd’hui film culte, Tron est daté, mais était à sa sortie en avance sur son temps, et à ce titre seul, mérite d’être (re)découvert !
Une créature de rêve de John Hughes (1985)
Retour vers le pitch : Deux lycéens mal dans leur peau, Gary et Wyatt, créent une femme magnifique pour assouvir tous leurs fantasmes. Cette dernière, dotée d’une grande intelligence, va plutôt tenter de leur donne confiance en eux.
Pourquoi le (re)voir ? Une créature de rêve est un pionnier des teen movies, nos deux héros préfigurant le personnage du geek mal dans sa peau des années 2000. Le film part très vite dans le grand n’importe quoi, donnant lieu à quelques scènes d’anthologie. À noter Robert Downey Jr et Bill Paxton dans des seconds rôles.
Vendredi 13 de Sean S. Cunningham (1980)
Retour vers le pitch : En 1957, un jeune garçon, prénommé Jason, meurt noyé au camp de Crystal Lake. L'année suivante, les deux responsables du camp sont tués. Crystal Lake ferme. Mais en 1980, Steve Christy décide de le rouvrir un vendredi 13, jour anniversaire des décès survenus vingt-trois ans auparavant. Monumentale erreur !
Pourquoi le (re)voir ? Parce qu’il a établi les règles des slasher movies et inventé un personnage mythique de l’horreur ! Le spectateur est constamment sous pression, et "joue" à trouver qui est le tueur : une recette miracle du cinéma de genre, et ici, Cunningham "noie" joliment le poisson !
Le Vol du Navigateur de Randal Kleiser (1986)
Retour vers le pitch : 1978. Le jeune David part chercher son petit frère qui tarde à rentrer mais tombe dans un ravin. Lorsqu’il se réveille, toujours au fond du ravin, il découvre que s’il n’a pas changé, pour tout le monde huit années ont passé…
Pourquoi le (re)voir ? Parce que Le Vol du Navigateur explore une facette souvent inexploitée de la science-fiction : le passage du temps dans l’espace. David croit être parti depuis quatre heures alors qu’il a été absent 8 ans. Ses proches ont vieilli, alors que David est resté adolescent. Ses fans noteront la présence de Sarah Jessica Parker dans un petit rôle.
War Games de John Badham (1983)
Retour vers le pitch : Un jeune passionné d'informatique, voulant pirater des jeux vidéos, se branche sur un ordinateur secret de l'armée américaine. Croyant être aux commandes d'un jeu virtuel, le garçon déclenche sans le savoir le compte à rebours d'une troisième guerre mondiale.
Pourquoi le (re)voir ? Parce que ce film nous présentait (déjà) internet et ses dérives ! Réalisé par John Badham (La Fièvre du samedi soir), War Games anticipe avec brio l’ère du piratage des réseaux, et propose un "thriller informatique" qui tient en haleine du début à la fin, avec un Matthew Broderick excellent.
Willow de Ron Howard (1988)
Retour vers le pitch : Le nain Willow est chargé de la protection d’un bébé très spécial, dont la maléfique reine Bavmorda veut la mort.
Pourquoi le (re)voir ? Tourné parce que les droits de Bilbo le hobbit (écrit par Tolkien) n’étaient pas libres, Willow reste une référence pour les amateurs de fantasy au cinéma. Tiré d’une histoire de George Lucas, on retrouve les ingrédients du genre : nain, sorcière, troll, magie et chevalier pour un plaisir toujours intact.
Y a-t-il un pilote dans l'avion ? de Jim Abrahams, David Zucker et Jerry Zucker (1980)
Retour vers le pitch : Une intoxication alimentaire décime la moitié des occupants d'un boeing. L'avion, sans pilote, est bientôt en perdition. A bord : deux terroristes, un général japonais qui se prend pour un kamikaze et une pléiade de personnages complètement fous.
Pourquoi le (re)voir ? Pour son amour absurde et décalé, mais aussi sa volonté de "détourner" les films d’aviation. Le film est émaillé de références, et pastiche des films catastrophes comme Airport. Avec un tel problème de pilote, il est normal que certains gags ne volent pas haut, mais les ZAZ (initiale de chacun des réalisateurs) assument leur volonté de nuire. De la grande parodie !
Young Guns de Christopher Cain (1989)
Retour vers le pitch : Dans l'Ouest américain, un éleveur recueille de jeunes marginaux, pour la plupart des as du pistolet, pour l'aider à travailler à son ranch. Mais l'éleveur va être assassiné, ces amis veulent le venger, et l’un d’eux n'est autre que William Bonney alias le célèbre Billy le kid.
Pourquoi le (re)voir ? Young Guns c’est une autre façon de présenter les marginaux : fini les blousons noirs, place aux colts et aux stetsons ! Les frères Emilio Estevez et Charlie Sheen sont de la partie, comme Kiefer Sutherland et même Tom Cruise dans un caméo ! Jeunesse rebelle et musique eighties sont au programme.
Page suivante, retour sur les carrières de nos héroes des eighties
-
Noritaka S.
-
keox
-
Abyme Cin?ma
-
marjan
-
SuckerPunch
-
- Avatar 3 J-385
- Captain America: Brave New World J-77
- Thunderbolts J-154
- Blade J-343
- Mufasa: le roi lion J-21
- Avengers 5 J-518
- Avengers: Secret Wars J-889
- Les Quatre Fantastiques J-238
- Avatar 4 J-1848