"Super 8" : hommage au cinéma des années 80
mardi 2 août 2011 - 05h00

C'est l'une des sorties événements de l'été cinéma 2011, la rencontre de Steven Spielberg et J.J. Abrams... et un vibrant hommage à l'esprit des eighties. Pleins feux sur le mystérieux "Super 8" mais aussi sur les classiques et les héros des années 80. Dossier réalisé par Corentin Palanchini

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Jeunes débutants dans les années 80, idolâtrés par les adolescents de l’époque, que sont-ils devenus ? Carrières oubliées ou acteurs confirmés, petit panorama de ces enfants/ados que l’on a jalousé ou admiré.

 

Barret Oliver (1973 - )
Bastien de L'Histoire sans fin, c’était lui ! Auparavant, le public américain l’avait découvert dans diverses séries télé (dont K 2000) et sur grand écran dans "Jekyll and Hyde… Together again" (1982). Les petits rôles vont s’enchainer jusqu’à sa starification dans L'Histoire sans fin (1984), dans lequel il tient le premier rôle pour sauver le pays de Fantasia de la destruction. Beaucoup de jeunes garçons de l’époque l’envient, et Barret est propulsé sur le devant de la scène. Si bien propulsé qu’il se fait remarquer par Tim Burton, qui le fait jouer dans son court-métrage Frankenweenie. C’est l’année suivante que Barret triomphe dans D.A.R.Y.L., dans lequel sa performance en androïde à la recherche d’une famille est saluée. La télévision lui ouvre ses portes, et il tient le rôle du petit-fils modèle de Cocoon (1985) et Cocoon : le Retour (1987), puis, après un dernier film en 1989, sa carrière s’arrête. Peu d’informations filtrent sur sa nouvelle vie, mais l’on sait que Barret est devenu photographe (il a notamment été photographe de plateau sur Retour à Cold Mountain) et qu’il enseigne la photographie à Los Angeles depuis 2008.

 


Zach Galligan (1964 - )
Zachary Galligan commence à jouer à 6 ans, et apparaît pour la première fois au cinéma dans Gremlins deJoe Dante (1984) dans le rôle du jeune Billy, à qui l’on offre Guizmo. Il reprendra son rôle en 1990 pourGremlins 2, du même réalisateur. Hélas, après un Waxwork réussi en 1988, dans lequel il est aux prises avec les héros classiques de la littérature et du cinéma fantastique, sa carrière échoue dans les séries B voire Z : Cyborg 3, Prince Vaillant et autre "Sous le charme du mal" (1997). Néanmoins, précisons que ces mauvais films lui permettent d’être encore présent dans le circuit. En 2011, il est apparu dans un polar britannique, et tourne en moyenne deux films par an depuis ses débuts. Il n’a cependant plus obtenu une tête d’affiche depuis le désastreux Infested (2002), qui le confrontait à des insectes tuant leurs victimes de l’intérieur…

 


Sean Astin (1971 - )
Fils de John Astin (le Gomez de la série La Famille Addams), Sean Astin connaît sa première expérience sur grand écran avec Les Goonies qu'il préféra au projet Explorers tourné au même moment. Il multipliera par la suite les seconds rôles (La Guerre des Rose, Memphis Belle, L'école des heros, California Man, A l'épreuve du feu, Bulworth) tout en menant une carrière de réalisateur/producteur (son court métrage "Kangaroo Court" a été cité à l'Oscar en 1995). De 2001 à 2003, il a été de l'aventure Le Seigneur des anneaux dans le rôle de Sam, avant de revenir vers des productions plus modestes à la télévision et au cinéma.

 


Josh Brolin (1968 - )
Fils de James Brolin, Josh Brolin débute sa carrière cinématographique avec le rôle de Brandon dans Les Goonies. Il a alors 17 ans. Après ce film culte, il s'illustre beaucoup à la télévision et sur scène. Il revient sur le devant de la scène à partir du milieu des années 90 (Le Veilleur de nuit, Mimic, Hollow Man) mais donne véritablement un nouveau souffle à sa carrière à la fin des années 2000. Les frères Coen (No Country for Old Men, True Grit), Oliver Stone (W. - L'improbable Président, Wall Street : l'argent ne dort jamais), Ridley Scott (American Gangster), Woody Allen (Melinda et Melinda, Vous allez rencontrer un bel et sombre inconnu), Gus van Sant (Harvey Milk) : Josh Brolin est désormais courtisé par les plus grands est s'est imposé comme une gueule incontournable du cinéma américain. Marié à Diane Lane, il tourne actuellement dans Men In Black 3 où il incarne l'agent K (Tommy Lee Jones) jeune.

 


Jeff Cohen (1974 - )
Les Goonies marquera la seule expérience cinématographique du rondouillard Jeff Cohen, qui enchaînera ensuite quelques expériences télévisées (dont deux épisodes de Histoires Fantastiques). Il s'éloignera des plateaux au début des années 90 et entrera à Berkeley, où il animera les matchs de football grâce à la danse du bouffi-bouffon. Il est depuis devenu avocat spécialisé dans l'entertainement.

 


Jonathan Ke Quan (1971 - )
Révélé par son rôle de Demi-Lune dans Indiana Jones et le Temple maudit (1984), ce jeune Américain d'origine vietnamienne rejoint les rangs des Goonies peu de temps après. Par la suite, il apparaîtra régulièrement dans quelques séries (notamment Sois prof et tais-toi) et dans un épisodes des Contes de la Crypte avant de recroiser son ami Sean Astin sur California Man. Jonathan Ke Quan s'est depuis spécialisé dans les cascades, en travaillant notamment sur X-Men et The One.

 


Corey Feldman (1971 - )
Corey Feldman commence au cinéma à huit ans dans C'était demain (1979). Il enchaine ensuite avec Rox et Rouky, Vendredi 13 - Chapitre 4, Gremlins. Après le succès des Goonies, il poursuivra sa carrière avec Stand by Me, Génération perdue (sur lequel il rencontre son meilleur ami Corey Haim), Les Banlieusards ou Les Tortues Ninja. Il disparaîtra un temps des écrans, afin de lutter contre sa dépendance à la drogue, et reviendra dans des productions plus modestes : séries B voire Z comme Bikini Bandits, ou Génération Perdue 2 où il reprend son rôle. Il mène parallèlement une carrière musicale avec son groupe The Truth Movement.

 


River Phoenix (1970 – 1993)
Après des débuts au cinéma dans le rôle d’un petit génie dans Explorers (1985), River Phoenix tourne successivement le succès Stand by Me, qui lui permet de jouer le fils d’Harrison Ford dans The Mosquito Coast... et Harrison Ford jeune dans Indiana Jones et la Dernière Croisade (1989). Son talent sera salué dans le trop méconnu A bout de course (1988) de Sidney Lumet, pour lequel il est nommé à l’Oscar du meilleur second rôle. Les critiques le comparent alors à James Dean. Après un tournage avec Gus Van Sant (My Own Private Idaho, 1991). Alors qu’il tourne Dark Blood, un thriller sur un jeune veuf qui vit près d’un site d’essai nucléaire, il part fêter Halloween dans le nightclub de Johnny Depp à Los Angeles. Il meurt dans la nuit d’une overdose (11 jours avant la fin du tournage), et Dark Blood ne sera jamais terminé.

 


Ethan Hawke (1970 - )
Ethan Hawke commence sa carrière avec Explorers, puis quatre ans plus tard crève l’écran dans Le Cercle des poètes disparus (1989) avec Robin Williams. À partir des années 90, les rôles se multiplient sous le signe de l’éclectisme. Film familial (Croc-Blanc), science-fiction (Bienvenue à Gattaca), gangsters (Le Gang des Newton), ou comédie romantique (Génération 90). Ethan Hawke s’épanouit également durant la première décennie 2000 en passant à la réalisation le drame Chelsea Walls en 2001 puis The Hottest State cinq ans plus tard. Il n’en demeure pas moins acteur, en choisissant soigneusement ses rôles : le polar Training Day, Before Sunset, Lord of War avec Nicolas Cage, le collectif New York, I Love You ou L'Elite de Brooklyn. Il sera prochainement au générique du remake de Total Recall.

 


C. Thomas Howell (1966 - )
Né d’un père cascadeur, Christopher Thomas Howell (déjà aperçu dans E.T. l'extra-terrestre) a fait l’objet d’une véritable idolâtrie par les jeunes ados des années 80 pour sa performance dans Outsiders (1983) de Francis Ford Coppola. Son rôle, à la fois sensible et bagarreur parla à tout une génération. Il enchaina avec le drame L'Aube rouge, Hitcher ou dans le controversé Soul Man (1986), une comédie dans laquelle un gosse de riche blanc se déguise en noir pour obtenir une bourse et accéder à Harvard (ce que fera vraiment Barack Obama deux ans plus tard). Le film crée la polémique et est un échec. Les années 90 sont des direct-to-video, ponctués de prestations intéressantes, comme dans Gettysburg, une épopée au succès phénoménal outre-atlantique. La particularité d’Howell : être passé très tôt (1996) à la réalisation, essentiellement pour des nanars de science-fiction ou de l’action de série Z. Son dernier en date : le drame The Genesis Code (2010) avec Ernest Borgnine. Encore très actif, on retrouvera l’acteur dans huit films sur deux ans, notamment The Amazing Spider-Man, prévu pour 2012.

 


Michael J. Fox (1961 - )
Michael J. Fox est âgé de 24 ans lorsqu'il tourne Retour vers le futur. Après avoir joué dans les deux suites de la saga et s'être marié, il tente d'abandonner l'image de l'éternel adolescent qui commence à lui coller à la peau. Il est ainsi au générique du Outrages de Brian De Palma, mais sa carrière connaît un brutal coup d'arrêt lorsqu'il découvre qu'il est atteint de la maladie de Parkinson en 1991, sur le tournage de Doc Hollywood. Pour autant, il continue de tourner et possède un capital sympathie total auprès du public : La Manière forte, Fantômes contre fantômes, la série Spin City, une voix pour Stuart Little, il tourne peu mais reste très populaire... Aujourd'hui, sa maladie l'a un peu plus éloigné des plateaux, mais Michael J. Fox est très occupé à défendre la lutte contre Parkinson, notamment via sa fondation, destinée à récolter des fonds afin de soutenir la recherche.

 


Anthony Michael Hall (1968 - )
Lorsqu’il débute dans les années 80, il est cantonné au personnage de geek (Seize bougies pour Sam) ou de surdoué (The Breakfast Club). Quoiqu’il en soit, ces films attirent les spectateurs, et il se retrouve également en tête d’affiche de Une créature de rêve (1986). Par la suite, les succès s’amenuisent alors que son "personnage" évolue. On le voit tour à tour beau gosse et sportif dans Toutes folles de lui (1988), flic improbable dans le navet "Galacticop" (1990), ou fiancé agressif de Winona Ryder dans Edward aux mains d'argent de Tim Burton. Les années 90 et 2000 sont dures pour Hall, qui apparaît dans de petits films, mais il obtient un rôle dans The Dark Knight, celui du journaliste Mike Engel. Anthony Michael Hall a pu revenir en haut de l’affiche avec le drame Last Man Standing (2011), prochainement en France, probablement en DVD.

 


Molly Ringwald (1968 - )
Il n’y avait pas que des petits garçons dans ces années 80, mais également la craquante Molly Ringwald, révélation féminine de l’année aux Golden Globes 1983 pour Tempete de Paul Mazursky. Par la suite, elle apparaît en jeune bourgeoise dans The Breakfast Club, fête un anniversaire catastrophique dans Seize bougies pour Sam et se retrouve en Andie, pauvre lycéenne d’un riche bahut dans Rose bonbon (1986), sur un scénario de John Hughes. En 1990, après des déconvenues certaines (elle a été refusé pour le rôle titre de Pretty Woman et celui de Ghost), la belle Molly se retrouve dans des comédies de moindre importance, et peine à en sortir. Elle obtient en 2008 le rôle de la mère de Shailene Woodley, enceinte à 15 ans dans la série La Vie secrète d'une ado ordinaire, toujours en cours à l’heure de ces lignes.

 


Emilio Estevez (1962 - )
Aîné des fils de Martin Sheen et frère de Charlie Sheen, Emilio Estevez commence sa carrière à dix-huit ans dans Outsiders de Francis Ford Coppola. Sa carrure d’athlète lui permet d’interpréter un jeune sportif dans The Breakfast Club en 1985. La même année, sa notoriété se confirme grâce à St. Elmo's Fire, et Repo Man d'Alex Cox, dans lequel il tient le premier rôle vedette. À l’aise à tous les postes, il écrit et réalise Wisdom (1987) avec sa compagne de l’époque, Demi Moore, puis Men at Work (1990) dans lequel il fait tourner son père. Dans les années 90, il s'essaie à la science-fiction (Freejack), joue dans la comédie familiale (Les Petits champions) et retrouve Richard Dreyfuss dans Indiscrétion assurée, la suite de Etroite surveillance. Il produit et signe The War at Home, un drame avec Charlie Sheen, qu'il retrouvera à l'occasion du tournage de Classé X. Récemment, Estevez a réalisé un hommage à Robert F. Kennedy, Bobby (2006), puis The Way (2010), toujours avec son père au casting. L’histoire d’un père qui part à la recherche du corps de son fils, étranglé alors qu’il suivait la route pour Saint Jacques de Compostelle (Espagne).

 


Corey Haim (1971 – 2010)
Peu connu en France, Corey Haim a son heure de gloire dans les années 80, apparaissant, aux côtés des stars en herbe Kiefer Sutherland, Winona Ryder, Charlie Sheen ou Heather Graham, dans des films pour adolescents comme Lucas (1986, inédit ou France), Génération perdue (1987) ou License to drive (1988). Mais dans les années 90, il enchaîne surtout les "direct to video"... et aussi les cures de désintoxication, comme nombre de ses collègues qui accédèrent très tôt à la notoriété (Voir notre dossier). Avec Corey Feldman (vu dans Les Goonies), son partenaire sur plusieurs films, il forme un duo populaire au point de se mettre en scène dans un reality show, The Two Coreys, diffusé en 2007 sur une chaîne câblée américaine. Il disparait en 2010, à seulement 38 ans, des suites d'une overdose.

 

Phoebe Cates (1963 - )
Découverte en 1982 avec deux films, "Paradis" et Ça chauffe au lycée Ridgemont , Phoebe Cates y apparaît également nue, ce qui a eu le mérite d’attirer doublement l’attention. D’autant plus qu’elle n’avait que 19 ans à l’époque (rappelons que la maturité est fixée à 21 ans aux Etats-Unis). Cela n’empêche pas la jeune et jolie jeune femme de faire carrière, et c’est ainsi qu’en 1984, elle joue dans Gremlins et sa suite (1990) sous la direction de Joe Dante. Elle chante également régulièrement des chansons dans les films dans lesquels elle joue comme "Paradis" (voir la vidéo) ou la comédie Private school. S’ensuivent alors des prestations théâtrales à Broadway ou à Los Angeles. Après des films discrets au box office comme Les Feux de la nuit avec Michael J. Fox ou "Les années copains", elle met fin à sa carrière en 1994, pour élever ses enfants. Elle est en effet mariée à Kevin Kline depuis qu’elle l’a rencontré en passant un casting (infructueux) pour Les Copains d'abord de Lawrence Kasdan (1984). Phoebe Cates a brisé une fois son vœu de ne pas refaire de cinéma pour jouer dans le film de sa meilleure amie Jennifer Jason Leigh : The Anniversary Party (2001). Phoebe dirige désormais un magasin à New York (Blue Tree) qui vend à peu près de tout, à tous les prix.

 


Henry Thomas (1971 - )
Le petit Henry Thomas commence le cinéma à 10 ans dans des petits rôles, avant d’être propulsé par sa prestation dans E.T. l'extra-terrestre (1982) de Steven Spielberg. Son interprétation du jeune Eliott, compagnon de route d’E.T. est saluée, tout comme le film, qui lance sa carrière. On le voit en haut de l’affiche d’un film par an de 1984 à 1990, ce qui n’est pas rien lorsqu’on a à entre 13 et 19 ans ! Les années 90 sont plus difficiles, malgré des participations intéressantes comme dans Légendes d'automne, Niagara, Niagara ou Suicide Kings. Martin Scorsese fait appel à lui pour un rôle secondaire de Gangs of New York, et l’année suivante, il joue dans le thriller 11 : 14. Hormis des apparitions ponctuelles dans quelques séries, la filmographie de Henry Thomas est constituée de "direct-to-dvd" dans lesquels il parvient cependant à obtenir le rôle titre. Aujourd’hui, il vient juste de terminer The Last Ride (2011), un biopic sur les derniers jours de la vie du chanteur country Hank Williams, dont la sortie n’est pas connue (et pas certaine) en France.

 


Matthew Broderick (1962 - )
Les années 80 sont les années Matthew Broderick ! Fils du comédien James Broderick, on peut le voir dès 1983, en génie de l’informatique dans War Games, et en écuyer de Michelle Pfeiffer dans Ladyhawke (1985). Mais son statut de stars montantes, Broderick l’obtient avec La Folle journée de Ferris Bueller, qui lui vaut une nomination aux Golden Globes. Dès lors, les rôles s’enchainent dans la comédie (Premiers pas dans la mafia) ou le film de guerre (Glory, 1989, film aux trois Oscars). Il s’essaye à la réalisation avec Infinity, un biopic sur la vie du prix Nobel de physique Richard Feynman, puis revient à l’affiche de Disjoncté de Ben Stiller ou Godzilla, il devient l'Inspecteur Gadget dans le film de 1999. S’ensuivent quelques comédies familiales ou plus adultes, avant que Broderick n’aille à Broadway interpréter sur scènes des comédies musicales (dont Les Producteurs, réadapté au cinéma en 2005). Au cinéma, on pourra le revoir en 2011 dans Tower Heist, l’histoire de victimes d'une énorme escroquerie boursière qui décident de se venger en cambriolant le luxueux appartement du responsable…

 


Lea Thompson (1961 - )
Petite dernière d’une famille nombreuse, Lea Thompson commence au cinéma avec Les Dents de la mer 3 (1983), puis suivent "Attention délires" ou L'Aube rouge de John Milius (1984). Elle est révélée au grand public grâce à son apparition dans la trilogie Retour vers le futur dans le rôle de Lorraine, la mère de Marty. Dès l’année suivante, c’est le désastre, lorsqu’elle accepte de jouer dans Howard... une nouvelle race de héros produit par George Lucas en 1986. Le film est descendu par la critique, de même que la prestation de Lea Thompson. Sa carrière s’en ressent, elle alterne alors des seconds rôles, notamment celui de la mère de Denis la Malice. La télévision lui redonne une chance pour quatre saisons à travers la série Caroline in the City (1995-1999), qui la montre dessinatrice à la recherche du grand amour. Après divers films et téléfilms comme Miss Détective dans les années 2000, elle apparaitra en 2011 dans le prochain film de Clint Eastwood J. Edgar, dans lequel elle interprète Lela Rogers, la mère de Ginger Rogers, une amie proche de l’ancien directeur du FBI.

 


Elisabeth Shue (1963 - )
Elisabeth Shue commence à tourner en 1981, et dès son deuxième film, elle participe au premier Karaté Kid (1984). Après une participation à une série éphémère ("Call to glory"), elle tourne diverses comédies d’aventures comme Nuit de folie (1988) ou sentimentales comme Cocktail avec Tom Cruise. Elisabeth rencontre le succès en interprétant la petite amie/la femme (selon l’époque) de Michael J. Fox dans Retour vers le futur II & III. Ses apparitions suivantes se font dans des films honnêtes mais mineurs tels Drôles de fantômes (1993), A fleur de peau de Steven Soderbergh (1995) ou Le Saint avec Val Kilmer (1997). Woody Allen fait appel à elle pour un second rôle de Harry dans tous ses états (1997), puis Paul Verhoeven la fait jouer dans Hollow Man (2000). La première décennie 2000 est similaire, mais lui permet de vivre de son métier. En 2010, elle est à l’affiche de Piranha 3D, dans le rôle d’une sheriff peu commode débordée par l’arrivée des créatures. On parle d’elle pour retrouver Val Kilmer dans le western "The hard ride" (2012), et jouer dans House at the End of the Street (2012), un film d’horreur avec Jennifer Lawrence.

 


Ralph Macchio (1961 - )
Ralph Macchio fait ses débuts dans des publicités (voir la vidéo), puis la série Huit, ça suffit ! en 1981. Après un bouleversant rôle de blouson noir dans Outsiders de Francis Ford Coppola, c’est en 1984 qu’il triomphe dans Karaté Kid. Cette présentation inédite du sport de combat, et la qualité des relations maître-élève du kung-fu font de ce film une réussite. Deux suites seront tournées avec Macchio, en 86 et 89, et une troisième sans lui, Miss Karaté Kid avec Hilary Swank ainsi qu'un remake. C’est le succès pour Macchio, qui tourne avec Joe Pesci dans Mon Cousin Vinny (1992), mais c’est également un handicap. Le public l’identifie tant au petit Daniel LaRusso (le héros de Karaté Kid) que sa carrière décline au milieu des années 90. Grand danseur depuis l’âge de 3 ans, il apparaît dans une comédie musicale au théâtre, mais le cinéma le boude. Des prestations comme celle du politicien Archie Rodriguez dans la série Ugly Betty (2008) sont rares, et il peine à trouver des rôles. En 2011, il a été recruté pour l’émission télé Dancing with the stars diffusée par la chaine ABC.

 

 

Page suivante, le son des eighties avec une sélection de BOF cultes des années 80

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Commentaires

  • Noritaka S.

    NON MAIS IL FAUT ARRETER LA !!!! J'en reviens à peine, et complètement décevant, reprenons vos points :
    - d'accord pour le premier point,
    - des jeunes héros comme on en voit de plus en plus au ciné,
    - il y a mieux comme second rôle,
    - non mais je rêve !!!! Etes vous allé au cinéma en 2011 pour oser dire que la scène de train elle la meilleure de l'année ? Comment une voiture peut elle provoquer un accident pareil ? il faut revenir sur terre !!!
    - elle est bonne celle la, l'attaque de la station service, on n'y voit rien...strictement rien !!!
    - le mystère du film, mouai... rien d'original, cf. les derniers Spielberg, rien d'original !!
    - ouaaaaaaa les scènes d'amours......ce sont des gamins !! ces scènes ne valent rien des plus célèbres...
    - le film dans le film, déjà vu, il n'y a rien de savoureux...

    En résumé, si vous avez vu ET de Spielberg, vous avez vu Super 8 !!!!! Il est à la hauteur de ce que fait Spielberg ces dernières années : des films ennuyeux, et purement commerciales.

  • keox

    merci pour avoir traité ce sujet... pleins de référence des années 80, je suis aux anges...

  • Abyme Cin?ma

    ET est une allégorie de Jésus !

  • marjan

    "Stadn by me" est surtout tiré d'une nouvelle du maître King, Stephen King.
    Ne pas le mentionner est une infamie.

  • SuckerPunch

    Merci d'avoir fait un dossier entier sur "Super 8", que j'avais beaucoup aimé car je l'ai trouvé interressant, surtout le fait que les héros soient des jeunes sans que ça soit neuneu : cela fait du bien ! ^^

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