"Super 8" : hommage au cinéma des années 80 - Page 9

Steven Spielberg commence à tourner dès 1957, lorsque sa mère offre une caméra Super 8 à son père pour la fête des pères. Le petit Steven s'en empare et réalise des films courts : "The last train wreck" (3 minutes) ou "The last gun" (9 minutes) ou "A day in the life of thunder" (9 minutes). En 1960, les films sont plus longs, déjà un peu plus construits : "Fighter squad" et "Scary hollow" (15 minutes chacun). Ces œuvres de jeunesse touchent à tous les genres (du western à l'horreur), puis viennent deux films plus aboutis, encore qu'amateurs : Escape to Nowhere (tourné sur trois ans) et Firelight. Le dernier film de Spielberg au Super 8 sera "Senior sneak way", en 1965, puis le futur papa d'E.T. passera à la pellicule 16 millimètres. Le réalisateur garde jalousement ces films dans ses tiroirs. Les verra-t-on un jour ? Spielberg nie leur intérêt et reste attaché pour le moment à les garder secrets. Seuls des extraits de deux d'entre eux ont été montrés au public. Les voici :

"Escape to Nowhere" (1959-1962) durée 40 minutes

Entre ses treize et quinze ans, le jeune Spielberg écrit et réalise Escape to Nowhere, une lutte perdue de jeunes soldats combattant les nazis en Afrique de l'Est.

Extrait du film

Présentation par Spielberg (VO seule)

"Firelight" (1964) durée 140 minutes.
Spielberg a 16 ans, lorsqu'il réalise ce film avec un budget de 500 dollars. Le film raconte l'histoire d'un groupe de scientifiques enquêtant sur l'apparition d'étranges lueurs dans le ciel et sur des disparitions. Parmi les victimes de l'enlèvement : une compagnie militaire, une jeune fille et un chien.

Extrait du film

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