Avis aux amateurs d'horreur ! Organiser une nuit de la peur pour vous et vos amis, c'est possible grâce à ce dossier qui vous aide à concocter votre programme à travers quarante thématiques... Attention, ce dossier est non-exhaustif : nous avons dû faire des choix... Certaines images peuvent par ailleurs heurter la sensibilité des lecteurs, notamment les plus jeunes.
Freddy - Chapitre 1 : Les Griffes de la Nuit de Wes Craven (1984)
Le pitch - Nancy est une jeune adolescente qui fait régulièrement des cauchemars sur un homme au visage brûlé, avec un vieux pull déchiré et cinq lames tranchantes à la place des doigts. Elle constate d'ailleurs que parmi ses amis, elle n'est pas la seule à faire ces mauvais rêves. Mais bientôt, l'un d'entre eux est sauvagement assassiné pendant son sommeil. C'est ainsi que le groupe fait la connaissance de l'ignoble Freddy Krueger, qui se sert des cauchemars pour assassiner les gens qui rêvent de lui. Nancy comprend qu'elle n'a plus qu'une seule solution : si elle veut rester en vie, elle doit rester éveillée...
Pourquoi le (re)voir ? Parce que loin, très loin de ses premiers excès (La Dernière maison sur la gauche), Wes Craven signe ici le premier volet des aventures de Freddy, et fit entrer ce cultissime Boogeymen au panthéon des tueurs increvables. Brûlé au 10e degré, habillé d'un pull miteux bariolé en rouge et vert, d'un chapeau de feutre cramoisi et d'un gant pourvu de lames rasoirs au bout des doigts pour mieux écorcher ses victimes, Robert Englund donne le meilleur de lui-même dans un rôle dont il fut tellement imprégné, que jamais il ne put s'en départir dans le reste de sa carrière. Si les sept films (huit si l'on compte le remake) suivants sont de qualités très inégales, on pourra décerner une mention spéciale à Freddy sort de la nuit, qui offre une saisissante et glacante mise en abîme du personnage.
C’est culte ! Les passages cultes sont légion dans le premier opus. De la fameuse scène de la baignoire sans fond de Heather Langenkamp au meurtre de Johnny Depp, en passant par l'affreuse et obsédante comptine (One, two, Freddy's coming for you...), on ne sait finalement pas très bien que choisir...
L’anecdote qui tue - Pour quelle raison Wes Craven a-t-il nommé ainsi Freddy Krueger ? Le réalisateur des Griffes de la Nuit aime à dire qu'il lui a tout simplement donné le nom du jeune garçon qui le brutalisait lorsqu'il était enfant. Un étrange et lointain écho à l'enfance torturée de Freddy Krueger ?
Halloween, La Nuit des masques de John Carpenter (1978)
Le pitch - La nuit d'Halloween 1963. Le jeune Michael Myers se précipite dans la chambre de sa soeur aînée et la poignarde sauvagement. Après son geste, Michael se mure dans le silence et est interné dans un asile psychiatrique. Quinze ans plus tard, il s'échappe de l'hôpital et retourne sur les lieux de son crime. Il s'en prend alors aux adolescents de la ville...
Pourquoi le (re)voir ? Parce que sans Michael Myers, pas de boogeymen possible. Véritable force de la nature (il mesure 2 mètres !), il porte un masque blanc dont l'explication sur son origine a été réactualisée par Rob Zombie avec Halloween. Michael Myers ne court jamais après ses victimes, mais se contente de marcher. De toute façon, il finit toujours par les rattraper...Froid, silencieux, méthodique, il aime se tapire dans les recoins sombres des pièces pour mieux fondre sur ses victimes. En dépit de ses nombreuses blessures par balles, d'un corps à moitié brûlé, d'une aiguille à tricoter enfoncée dans le cou, de défenestrations, etc...il reste increvable. La réincarnation du Mal absolu donc. Plus de 30 ans après sa sortie, le film de John Carpenter est toujours le maître-étalon du genre : toujours copié, jamais égalé.
C’est culte ! Notre coeur balance entre le thème musical glacant composé par Carpenter himself, et la scène d'ouverture du film où Michael Myers alors jeune enfant, poignarde à mort sa soeur, alors que le spectateur suit la scène en vue subjective, derrière le masque du tueur...Stress garanti.
L’anecdote qui tue -une économie de moyen pour un chef-d'oeuvre du genre : le film coûta 320.000 dollars. La moitié de cette somme alla à la location de la caméra Panavision; 20.000 dollars pour le cachet de Donald Pleasence (pour cinq jours de tournages !). Résultat : plus d'argent pour les costumes, si bien que tous les acteurs du film portent leurs propres vêtements !
Vendredi 13 - Chapitre 2 : le tueur du vendredi de Steve Miner (1982)
Le pitch - Alors qu'on le croyait mort noyé au fond de Crystal Lake, Jason Vorhees revient se venger du sort réservé à sa mère. Après avoir assassiné Alice, seule survivante du premier opus, il massacre les innocents campeurs présents, puis doit faire face à Ginny, dotée de pouvoirs psychiques, et son ami Paul.
Pourquoi le (re)voir ? Parce que même si le premier volet est hors course pour cause d'absence de Jason, ce tueur fait surtout surface dans le second volet de la très très longue franchise (11 films !). Avec près de 180 meurtres officiels au compteur, Jason Voorhees est aussi l'archétype du boogeymen increvable. Habillé régulièrement d'un bleu de travail, il est armé de son éternelle machette, qu'il porte amoureusement depuis ses premiers exploits. Mais Jason aime aussi se mettre au bricolage ou au jardinage, et n'hésite pas à employer tournevis, marteau, scie, râteau, débroussailleuse, etc...
C’est culte ! Le masque de hockey du tueur évidemment, qu'il porte depuis le troisème volet de la saga, d'ailleurs fendu d'un coup de hache et perclu de trous de balles...
L’anecdote qui tue - Le personnage et son look sont tellement devenus des icônes qu'ils ont directement inspiré le personnage du jeu Splatterhouse, un jeu culte développé par Namco et sorti en 1988 en borne d'arcade !
Hellraiser le pacte de Clive Barker (1987)
Le pitch - Durant un voyage, un homme entre en possession d'une boîte maléfique qui lui ouvrira les portes d'un monde de plaisir et de terreur...
Pourquoi le (re)voir ? Parce qu'il s'agit du premier essai au cinéma de l'écrivain britannique Clive Barker. Hellraiser reflète toutes les obsessions de l'auteur : sexe, mort, douleur. C'est aussi la première apparition d'un monstre devenu classique, le fameux Pinhead, à la tête transpercée de clous. Il a ensuite promené sa silhouette cauchemardesque et increvable à sept reprises jusqu'en 2005. Mais la plupart de ses tribulations au pays de la souffrance ne sont sorties qu'en direct to video. La première vision du personnage glace le sang : son corps martyrisé (pour sa plus grande joie) porte six blessures béantes au thorax, maintenues ouvertes à l'aide de crochets écarteurs...
C’est culte ! La toute première apparition de Pinehead lorsque la combinaison de la boîte des lamentations a été trouvée.
L’anecdote qui tue -L'acteur principal du film, Andrew Robinson, prête ses traits au vicieux tueur psychopathe Scorpio, que traque Clint Eastwood dans L' Inspecteur Harry.
Jeepers Creepers, le chant du diable, le chant du diable de Victor Salva (2002)
Le pitch - ? Les vacances d'été sont enfin arrivées et, comme chaque année, Trish et Darry, deux étudiants, frère et soeur, prennent la route pour rendre visite à leurs parents. Sur le chemin, un routier agressif emboutit l'arrière de leur voiture sans raison apparente. Quelques kilomètres plus loin, Trish et Darry revoient le même camion, à côté d'une église abandonnée. Ils aperçoivent le conducteur, entièrement vêtu de loques, qui jette un corps dans une canalisation. Malgré les protestations de Trish, Darry veut en avoir le coeur net. Dès que la voie est libre, il va voir et s'engage dans le conduit. Il va y faire une découverte terrifiante.
Pourquoi le (re)voir Parce qu'avec 300 morts, Jason Voorhees fait figure d'amateur à ses côtés. Le film doit surtout énormément à la prestation et l'abattage (sic !) de Jonathan Breck sous les traits du Creepers.
C’est culte ! L'une des caractéristiques les plus perturbantes de la Créature est sa façon de humer ses victimes pour déterminer leur qualité, leur attrait, à la manière d'un amateur qui respire un vin rare. Son odorat surdéveloppé lui permet de sentir au sens littéral du terme la peur chez ses victimes. Ces dernières émettent en effet des phéromones qui aident le Creepers a repérer les organes de ses victimes dont il a besoin pour se nourrir...
L’anecdote qui tue - Loin, très loin de l'univers du Parrain et d'Apocalypse Now, le grand Francis Ford Coppola officie sur le film en tant que producteur exécutif !
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