Avis aux amateurs d'horreur ! Organiser une nuit de la peur pour vous et vos amis, c'est possible grâce à ce dossier qui vous aide à concocter votre programme à travers quarante thématiques... Attention, ce dossier est non-exhaustif : nous avons dû faire des choix... Certaines images peuvent par ailleurs heurter la sensibilité des lecteurs, notamment les plus jeunes.
Cannibal Holocaust de Ruggero Deodato (1980)
Le pitch - Une équipe de journalistes à la recherche de vrais cannibales disparaît dans la jungle amazonienne. Une équipe de secours retrouve les cassettes vidéos qui renferme le terrible secret de leur disparition...
Pourquoi le (re)voir ? Parce que vingt ans avant Blair Witch, Ruggero Deodato livre le tout premier film d’horror-reality, en adaptant au film de cannibales les enseignements du maître du néoréalisme Roberto Rossellini. Le film, toujours (très) efficace et malsain, fit scandale à sa sortie, en raison des images extrêmement violentes qu'il comporte, prétendument réalisées sans trucage.
C'est culte ! Parmi les nombreuses scènes marquantes/choquantes du film, on retiendra le massacre d’une tortue par l’équipe de journalistes. Réalisée "pour de vrai", la séquence risque de soulever le cœur du spectateur sensible… et d’horrifier les amis des animaux.
L'anecdote qui tue - A sa sortie, le film passa pour un véritable snuff-movie, d’autant que les comédiens, mis au secret durant un an, avaient disparu de la circulation. Poursuivi pour meurtres, Ruggero Deodato les fit venir au tribunal pour prouver qu’ils étaient encore en vie.
« Attention, ces images peuvent heurter la sensibilité du public »
Le Projet Blair Witch de Daniel Myrick & Eduardo Sanchez (1999)
Le pitch - En octobre 1994, trois jeunes cinéastes disparaissent en randonnée dans la forêt de Black Hill au cours d'un reportage sur la sorcellerie. Un an plus tard, on a retrouve le film de leur enquête.
Pourquoi le (re)voir ? Parce que si Blair Witch n’est pas le premier film "d’images retrouvées" (il avait été précédé en ça par Cannibal Holocaust), il s’est imposé comme la première œuvre à avoir généré un buzz sur un web encore tout jeune, l’équipe du film axant la campagne marketing sur le "Et si c’était vrai ?". Le film en lui-même divise : une expérience terrifiante pour les amateurs (ah, ce final…) et une balade mal filmée dans les bois pour les détracteurs. Choisissez votre camp !
C'est culte ! Souvent parodié, le monologue face-caméra de Heather Donahue, seule, perdue dans les bois, sous la menace de la sorcière de Black Hill…
L'anecdote qui tue - Heather Donahue, Joshua Leonard et Michael Williams, qui ont gardé leur nom dans le film, ont été lâchés pendant huit jours en pleine forêt, avec deux caméras et très peu d'instruction de la part des réalisateurs. Le résultat : 18 heures de rushes, que Daniel Myrick & Eduardo Sanchez passeront un an à monter.
[REC] de Paco Plaza & Jaume Balagueró (2008)
Le pitch - Accompagnée de son caméraman, une journaliste relate le quotidien de ceux qui travaillent la nuit. Ce soir, elle est dans une caserne de pompiers. La nuit est calme, aucune urgence. Jusqu'au coup de fil d'une vieille dame qui réclame du secours…
Pourquoi le (re)voir ? Parce que Blair Witch + 28 jours plus tard + L'Armée des morts = [REC]. En adaptant l’horror-reality au film de zombies, le tandem Paco Plaza / Jaume Balagueró livre une œuvre d’un genre nouveau, à la frontière de l’horreur, de la télé-réalité et du FPS. La peur est au rendez-vous… à tel point qu’Hollywood enclenchera un remake dès 2008.
C'est culte ! Le final, en night-shot, qui confronte l’héroïne et son cadreur à une horreur sans nom dans le noir total.
L'anecdote qui tue - La première bande-annonce de [REC], particulièrement originale, a grandement participé au buzz entourant le long métrage. Elle ne dévoilait aucune image mais filmait les réactions des spectateurs durant les avant-premières du film à l'aide de caméras infrarouge. Un concept repris par l’équipe-marketing de Paranormal Activity en 2009.
Paranormal Activity de Oren Peli (2009)
Le pitch - Un jeune couple suspecte leur maison d'être hantée par un esprit démoniaque. Ils décident alors de mettre en place une surveillance vidéo durant leur sommeil afin d'enregistrer les évènements nocturnes dont ils sont les victimes…
Pourquoi le (re)voir ? Parce que le film, précédé d’un buzz énorme après sa projection dans divers festivals et l’adoubement de Steven Spielberg (qui refusa de garder la copie dans les environs de son domicile), a, comme Blair Witch en son temps, divisé les spectateurs. Pétard mouillé pour certains, condensé de terreur pour d’autres, le film reste, quoi qu’on en pense, une expérience cinématographique à tenter, le réalisateur Oren Peli parvenant à créer un vrai effet… à partir de plans fixes d’une chambre à coucher.
C'est culte ! L’attente… Le spectateur passe ainsi l’essentiel du film à tenter de discerner si oui ou non, quelque chose a bien bougé dans la chambre. Porte, drap, traces de pas : les manifestations paranormales peuvent venir de partout…
L'anecdote qui tue - Le film a énormément évolué depuis sa projection au Festival ScreamFest en 2007, Oren Peli apportant divers changements (une cinquantaine selon le producteur) à son film à chaque avant-première. C'est d'ailleurs Steven Spielberg qui lui aurait suggéré le final de la version définitive, ainsi que quelques coupes.
Face à la mort de John Alan Schwartz (1978)
Le pitch - Une compilation de scènes violentes, mettant en scène la mort d’animaux et d’êtres humains.
Pourquoi le (re)voir ? Parce que Face à la mort a acquis un statut d'œuvre culte dès sa sortie. Censuré dans une quarantaine de pays, loué comme n'importe quel long métrage dans d'autres (et notamment en France), le film proposait aux spectateurs un rendez-vous avec la mort durant 1h30, en compagnie d'un "spécialiste" de la Grande Faucheuse. On y découvrait notamment la mise à mort et la dégustation de singes, la mort d'un garde et d'une père de famille respectivement dévorés par un crocodile et un ours, l'exécution d'un condamné dans une chambre à gaz, la décapitation d'un touriste, une orgie sataniste à grand renfort de cadavres démembrés, ainsi que diverses images d'accidents et de visites de morgues. Cinq autres volets viendront compléter cette saga.
C'est culte ! Au choix, selon vos "goûts" macabres…
L'anecdote qui tue - Le film propose de véritables séquences (accidents, suicides, autopsies…) mais également de nombreux "fakes", le réalisateur incarnant par exemple le leader de la secte sataniste !
La bande-annonce
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Julien Rodriguez
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Romaing19
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zooballes
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Nico Peltier
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Nico Peltier
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Komamura
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ALysChant
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hibiscus30
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antono78
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Fr?d?ric Krebs
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cedrouck
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DreamCatcher4
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WinslowLeach666
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leon&levieuxfusil
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Tje Kong Haer
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rien-que-pour-vos-yeux
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clemence17
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dredi1993
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chips493
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christouf74
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Rafik Wagi
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audreychou83
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MarvelFlo95
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cinefoli
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DanyNiksha16
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Nekoch
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dedall59
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skynobi
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Swami D.
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Billy-the-muppet
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Psychopathe14
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melanie courchesne
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bigtony49
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hellmat
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Purple_Benicia
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leonardstern
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dydy-2306
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Sylvain B.
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jasonfreddyMyersca
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Ned Rifle
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nicolas B.
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JohnDante
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BenLCDC
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tony2009kl
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Tom-A
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UniqueMan
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Major-Saturn
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warrior36959
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PIXAR11
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hupercraft
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Nestorius
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Alfrid
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Adapted
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Jujumissmovies
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dunpeal75
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PonixHell
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Deathnote63
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Anne Di Lucca
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Aur??lien
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Wilde
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coucoucmoipoc
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morn
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Matmaa
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Liquid22
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dynasty
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lily-gothique
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dynasty
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Romdu93
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will b.
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cinekiller63
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- Terrifier 3 J-23
- Gladiator 2 J-2
- Sur un fil J-16
- Louise Violet J-16
- Vaiana 2 J-5
- Jamais sans mon psy J-26
- Wicked Part 1 J-5
- Mufasa: le roi lion J-26
- The Lord Of The Rings: The War Of Rohirrim J-19