Les deux derniers entretiens donnés par le réalisateur Jean Rouch, contemporain de la Nouvelle Vague et inventeur du cinéma-vérité. Il y raconte sa vie et son rapport au cinéma.
Le déroulement d'une grève dans une petite ville de Caroline du Nord. Le réalisateur engage un dialogue avec son père, ancien correspondant d'un journal anglais aux Etats-Unis à l'époque de Martin Luther King.
Cecilia, Armelle, Gibbo et Sisco sont saisonnier·es, travaillent dans des champs de monoculture, fabriquent des campements temporaires sur des terres en friche.
L’histoire du Portugal depuis la révolution républicaine de 1910 jusqu’à la période révolutionnaire qui a suivi le coup d’État militaire du 24 avril 1974, racontée dans une perspective marxiste, à l’aide de documents sonores et cinématographiques historiques. Le titre fait référence à une trilogie de valeurs proclamée par Salazar, premier ministre du Portugal en 1936.
La ville d’Ebensee, en Haute-Autriche, est devenue tristement célèbre lorsque, en mai 2009, un groupe d’adolescents a “perturbé” la cérémonie de commémoration organisée chaque année dans l’ancien camp de concentration de la ville. “And There We Are, In The Middle” suit quatre adolescent·es du village sur toute une année.
Atlantic Produce Togo est une entreprise qui produit et exporte des plantes ornementales. Grâce aux avantages qu’elle garantit à ses 90 employés, elle est considérée comme un modèle social au Togo. Mais en août 2006, elle est au bord de la faillite. Tony, un jeune métis franco-togolais, décide de la racheter pour sauver les employés. Toutefois, la situation reste précaire. Acculé par les difficultés financières et la pression de ses clients européens, il se voit obligé de remettre en cause les acquis sociaux qu’il était venu préserver.
Tourné à Naples et à Rome en décembre 1993, le film dresse une cartographie du paysage politique italien à l’occasion de la campagne pour les élections présidentielle et municipales. À Naples, les principaux candidats sont la petite-fille du Duce, Alessandra Mussolini et son rival progressiste, Antonio Bassolino.
A partir d’archives très peu connues, les historiens Miguel Chueca et Charles Jaquier (chargé de la collection “Mémoires sociales” aux Editions Agone) racontent l’histoire des luttes syndicales, à travers les idées et les actes qui ont marqué cet âge d’or et ont abouti aux conquêtes sociales qui fondent le monde du travail d’aujourd’hui.
Des portes et des déserts relate l’Odyssée des migrants, ceux d’hier et d’aujourd’hui. Film muet, néanmoins sonore, il associe un texte défilant sur l’écran à des archives d’exode, aux tableaux agités de Turner et de ses contemporains ou encore à des enregistrements plus actuels, pris sur leur chemin par ceux qui quittent leur pays. Des mots et des images qui, ensemble, convoquent les fantômes de l’histoire de l’exil.
L’artiste britannique Jeremy Deller retrace l’histoire sociale du Royaume-Uni entre 1985 et 1993, à travers le prisme de l’Acid house et du mouvement Rave. Dans un dispositif documentaire inédit, il fait défiler des archives extraordinaires et interroge le monde contemporain. (Avec l’aimable autorisation de l’artiste ; The Modern Institute/Toby Webster LTD, Glasgow ; Art : Concept, Paris)
Dans l’avion qui les ramène d’Alger se croisent un travailleur algérien qui revient à son travail en France et une jeune fille algérienne née en France venue visiter son pays pour la première fois. Ils se perdent de vue puis se retrouvent. Chacun d’eux évolue dans un univers différent et doit faire face à des problèmes propres à sa condition. À travers le cheminement parallèle des deux personnages, ce film militant, parfois proche du documentaire, entend susciter la prise de conscience de problèmes sociaux et politiques.
ll était une fois dans les années 60, un jeune garçon qui fréquentait frénétiquement les cinémas de quartier pour y dévorer des yeux tous les westerns. Un jour, il vit apparaître sur l’écran de nouveaux héros dont les exploits avaient été imaginés du côté de Cinecittà. Coup de foudre pour ce westernophile : Django, Sartana, Trinita' et les autres envahirent son imaginaire...
Entre Ouagadougou, Niamey, Kigali et Dakar, Éléonore Yameogo suit quatre réalisateur·rices africain·es en compétition au Festival international du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO) de 2021.