En route pour l’Europe (“…ce n’est pas le paradis, mais c’est le paradis d’Afrique”), Mohamed est sans cesse hanté par trois questions : “Vais-je me noyer dans la mer? Vais-je réussir? Ne vais-je pas être refoulé une fois arrivé là-bas?”
En 2011, le Ballet de l’Opéra national de Paris a présenté pour la première fois une chorégraphie d’Anne Teresa De Keersmaeker, “Rain”. Les cinéastes Olivia Rochette et Gérard-Jan Claes ont suivi les répétitions, des auditions à la première. Le documentaire se concentre sur la manière dont la chorégraphe transmet son vocabulaire gestuel à ces danseurs de formation classique. La rigidité du ballet cède la place à une autre forme de rigueur, à savoir la trame mathématique de “Rain”, qui recèle toutefois une importante dimension émotionnelle.
Entrepris il y a plusieurs dizaines d’années, le projet de développement de la vallée de la Narmada est le plus important complexe de barrages conçu à ce jour en Inde. Plusieurs millions de personnes sont affectées ou déplacées par le projet.
Parrain incontesté de la pègre de Boston, Whitey Bulger règna sur la ville pendant près de 50 ans avant d'être finalement arrêté, jugé et incarcéré. Malfrat et tueur redoutable, Bulger fut également un indicateur du FBI.
Tamara Trampe est née en pleine nuit, le 4 décembre 1942, près des rives glacées de la Volga. Son père était officier dans l’Armée rouge, sa mère infirmière sur le front russe. Elle filme le témoignage de cette dernière, arrivée à la fin de sa vie. Elles évoquent ensemble ce père que la réalisatrice n’a jamais connu, avec un regard lucide sur la vie pendant et après la guerre. Ces confidences apaisées sont brutalement interrompues par la mort de la vieille dame. Pour lui rendre un dernier hommage, sa fille décide de partir en Ukraine, à la rencontre d’autres anciennes combattantes.
Un centre de socialisation à Florence, fréquenté par des ex-toxicomanes, des gens sortis de prison, des sans abris, des personnes avec des problèmes psychiatriques. J'ai passé quelques années à fréquenter ce lieu comme si j'avais été adopté dans cette sorte de port de mer – d'où certains disparaissent, pour revenir après quelques ...
Loin de la grisaille et de l’agitation de la ville existe un autre territoire. Un territoire où se mêlent fête, escalade et nature sauvage. Un territoire où se réfugier, s’aventurer, vivre ensemble. Un territoire où l’on vit, où l’on respire ce qui en Russie n’a jamais existé : la liberté.
En plongeant dans les archives photographiques et le journal que son père a tenu pendant son service militaire dans le Sahara occidental en 1964, alors colonie espagnole, Pilar Monsell retrouve les lieux rêvés et idéalisés auxquels il a toujours voulu revenir. Dans les années 80 et 90, après l’échec de sa vie familiale, Manuel Monsell va commencer à retourner dans le Maghreb. À nouveau, avec son appareil photo, il va chercher à capturer la beauté, à travers des portraits qui pourraient le ramener à son paradis perdu.
Pouvoir étudier, travailler et vivre en Europe, c’est le but qui mobilise toutes les énergies de ces trois jeunes : un Afghan de 15 ans qui tente de s’introduire en Grèce, un Guinéen de 18 ans qui cherche désespérément à être régularisé en Belgique, et un jeune Syrien de 11 ans qui espère être accepté comme réfugié politique pour que ses parents puissent à leur tour s’installer en Belgique.