Exclu. Laura et Romain (Pékin Express) nous dévoilent l'ambiance entre les binômes et ce qu'ils vont faire de leurs gains !
    Sébastien J.
    Sébastien J.
    -Rédacteur
    Sébastien est passionné par les émissions de divertissement : Danse avec les stars, The Voice, Les 12 Coups de midi, rien ne lui échappe. Les histoires d'amour et les clashs de la téléréalité n'ont aussi aucun secret pour lui.

    Interview - Laura et Romain, les grands vainqueurs de Pékin Express saison 18, sont revenus en exclusivité sur leur aventure pour TV Actu et ils nous ont parlé de leurs relations avec les autres binômes, de leurs gains et bien plus encore !

    Capture d'écran M6

    Laura et Romain ont remporté la saison 18 de Pékin Express : sur les traces du tigre d'or. Après des semaines à parcourir des kilomètres à travers l'Indonésie, la Malaisie et le Vietnam, le coiffeur et sa cliente sont parvenus au bout de cette folle aventure, laissant derrière eux les Corses Patricia et Jessica. Tout au long du jeu, le binôme a réussi à se hisser dans le haut du classement et à éviter le sprint final. Le stop ne leur a pas fait peur, malgré les enjeux de la compétition. En exclusivité, Laura et Romain se sont confiés à TV Actu afin de revenir sur leur expérience au sein de l'émission d'M6.

    Tv Actu : Vous avez intégré le jeu suite à l’abandon des jumeaux belges, votre participation était-elle prévue avant ? Comment avez-vous été castés et appelés ?

    Romain : Alors, c'est moi qui ai reçu l'appel, c'était le samedi 2 septembre 2023. Il était 11h00 quand mon téléphone a sonné. J'avais enregistré tous les numéros de toute la production sauf un... et forcément, c'est ce numéro qui m'a appelé ! Heureusement, j'ai quand même décroché, alors que très souvent quand je connais pas le numéro, je ne décroche pas. Et là : grande surprise, c'était une dame de la production qui m'a demandé si on était prêts à partir, car il y avait un vol pour le soir même, à 21h00. Je n'en revenais pas. Franchement, c'était incroyable.

    Vous étiez prêts à partir au pied levé ?

    Romain : Laura, un peu plus que moi. Elle avait sa valise de prête quand même au cas où. Et moi, je n'avais pas préparé ma valise, rien du tout.

    Laura : Quand on est binôme de remplacement comme ça, on se dit que jamais on intègrera la course. C'est fini pour nous. On se fait une raison, donc psychologiquement, on n'était pas prêts du tout.

    Comment vous est venue l’idée de participer à Pékin Express ensemble ?

    Romain : C'est parti d’une blague. En fait, moi, ça fait plusieurs années que je m'inscris avec mon conjoint et Laura avec son conjoint également. Et là, à l'ouverture du casting, je vais chez elle pour lui faire sa couleur et je lui dis : 'Je me suis inscris hier soir avec mon conjoint, ça ne tenterait pas de faire une candidature ensemble ?'. Et forcément, c'est pas tombé dans l'oreille d’une sourde, elle a tout de suite accepté. On a posé le téléphone, on a fait une petite vidéo de deux minutes où on s'est présentés et le soir, notre candidature était envoyée, mais jamais on s'est dit que ça allait marcher. Il y a énormément de gens qui postulent tous les ans. Donc pourquoi nous ?

    Comment était l’ambiance avec les autres binômes ?

    Laura : On est arrivés en deuxième étape et c'est vrai qu'on appréhendait beaucoup avec Romain parce qu'on s'était dit : arriver comme ça après les autres, ils ont quand même eu un épisode ensemble, ils ont peut-être déjà créé des premiers liens. Et c'est vrai qu'on s'est dit qu'on allait être le binôme à abattre. Et en fait, pas du tout. Quand on arrive sur le premier plateau devant Stéphane, on a une rangée de binômes qui nous applaudissent et, vraiment, ils ont été bienveillants et on s'est sentis tout de suite dans la famille Pékin Express.

    Y’avait-il de la rivalité entre vous ?

    Laura : Non, on ne l’a pas ressenti.

    Romain : Cette année, il y avait vraiment une bonne entente entre tous les binômes. Il n'y avait pas de jalousie. Non, je trouvais qu'on était vraiment une bonne saison et avec de bons binômes.

    Avec quels candidats de cette saison êtes-vous restés en contact ? Avez-vous eu des coups de cœur amicaux ?

    Romain : On a un groupe de messagerie instantanée où il y a tous les binômes, donc on échange assez régulièrement, mais on a quand même eu un coup de cœur : on aime beaucoup les Suisses et les Corses !

    Laura : On a fait une demi-finale ensemble, donc ça nous a beaucoup rapprochés.

    Avec qui vous-êtes vous le moins bien entendu, et pourquoi ?

    Romain : Avec Mahdy et Manu.

    Laura : En fait, on les a croisés durant un seul épisode. On n'a pas pu apprendre à les découvrir.

    Romain : On n'a pas pu échanger. On les a juste croisés sur la course, mais c'est tout.

    Comment est Stéphane Rotenberg et quelles sont vos relations avec lui hors caméra ?

    Laura : Stéphane, il est pas mal pris quand même, donc c’est un peu compliqué de l'avoir. Mais par contre, pendant l'aventure, c'était vraiment une belle personne et il est passionné par ce qu'il fait, ça se sent directement. On l'a serré plein de fois dans nos bras... On était tellement content de le voir quand on arrivait sur le tapis rouge, à chaque fois.

    Quel pays avez-vous le plus apprécié traverser ?

    Laura : C'est vrai qu’en Indonésie, les gens étaient très chaleureux, c'était incroyable. Ils nous ont donné beaucoup d'amour. Et après, en termes de paysage, ça a été le Vietnam. C'était un dépaysement total, le Vietnam, la baie d'Halong. On a vu aussi la montagne de l'Oeil de l'Ange. Ce sont des décors de films. C'est incroyable.

    Comment avez-vous géré le stop ?

    Romain : Je pense que ça a été notre point fort, le stop, parce qu'on n'est jamais restés très longtemps sur le bas côté de la route et souvent, on partait avant les autres binômes. Donc, je pensais que ça aurait été un peu plus compliqué. Mais je trouvais que c'était quand même une chose assez facile, du moins pour nous.

    Avez-vous une anecdote à nous raconter, qui n’a pas été montrée à la télé ?

    Roman : Il y en a tellement. J'étais partie avec mes ciseaux et mon peigne. Et c'est vrai que plusieurs fois, j'ai fait quelques coupes en guise de remerciement à ceux qui nous ont offert le gîte et le couvert. Malheureusement, on va chez eux, ils n'ont pas grand-chose, ils nous donnent tout. Je trouvais que c'était la moindre des choses de faire un peu partager mon métier. Et ça, c'était trop cool. Et puis, toutes les soirées avec les enfants où on s'est amusés, c'était génial.

    Comment s’est déroulé le tournage pour vous ?

    Laura : Dans Pékin Express, on ne peut pas jouer un rôle. Déjà, il faisait 35, 40 degrés, le poids du sac, le stress de la compétition... Donc en fait, les caméras, on les oublie très, très vite. Et c'est vrai que je n'ai pas l'impression qu'on ait subi notre aventure, mais au contraire, on a plutôt bien mené la barque alors qu' on ne s'était pas du tout préparés. Donc moi, je suis plutôt fière de notre aventure et on ne regrette rien et on ne changerait rien.

    Quel est votre meilleur souvenir ? Et le pire ?

    Romain : Le meilleur souvenir ? Notre victoire forcément. Sinon, c’était notre arrivée lors de l'ascension du Kawah Ijen en Indonésie. La veille, on était chez nous et le lendemain, on se retrouve devant Stéphane [Rotenberg ndlr), on est dans Pékin Express. Ça a été trop vite. Pendant 5 heures on a monté ce volcan-là en tirant cette brouette de souffre. C'était vraiment hyper physique. Mais une fois arrivé au sommet, vraiment, on oublie toute cette souffrance. Et c'était juste un incroyable panorama, ce lac d'acide, c'était juste fou. Et le pire, moi, je dirais les piments, pour ma part. Je l'ai mal vécu.

    Lors de la finale, un chauffeur vous a remis un porte-bonheur (une pièce française), pensez-vous que cela ait joué en votre faveur ?

    Romain : Nous, on croit beaucoup à ces petites choses, au destin. Pour nous, de toute façon, notre histoire était déjà écrite. Finalement, c'était à nous de faire les bons choix. Sur le sprint final, Laura a pris le doudou de Louisa, sa fille, pour l'avoir dans les mains et courir avec et moi, j'avais la pièce que le monsieur nous avait donné. Du coup, dans la journée, je me suis dit : 'voilà, c'est nos deux porte-bonheurs. Il y a Louisa avec nous et il y a aussi le porte-bonheur du monsieur'. Je n'y croyais plus trop, mais j'avais quand même un petit espoir et sous les encouragements de Laura, j'ai quand même fini par y croire et on a gagné.

    La pression était à son maximum durant cette finale, puisque vous étiez tout le temps au coude-à-coude avec Patricia et Jessica. Comment avez-vous géré votre stress ?

    Laura : C’était pas facile. Lors de la finale de Pékin Express, on s'était dit : 'on ne veut surtout pas croiser les filles' parce que déjà, c'est assez stressant et du coup, le fait de les croiser, ça rajoute une pression supplémentaire et en finale, on n'a pas le droit à l'erreur. On sait que la moindre erreur est fatale. On se dit qu'on ne va pas stresser, on va essayer de se contenir, mais c'est très difficile. On sentait cette pression, on était vraiment à bout. Ce n'était pas facile à gérer. Même les émotions, on voit que Romain, à un moment donné, il craque dans la voiture et moi pareil, on s'effondre. Parce que c'est le dernier véhicule, on se dit que c'est la fin de tout. Et puis surtout, on sait qu'on doit se préparer psychologiquement et physiquement au dernier sprint. Deux kilomètres, c'est très long, c'est très physique, c'est très cardio. En plus, nos gourdes étaient vides. On n’avait plus d’eau pour faire ce sprint, c’était l’enfer.

    Romain, pensez-vous que sans Laura, vous seriez allé si loin dans cette aventure ?

    Romain : C'est vrai qu'elle m'a beaucoup porté. Je suis quelqu’un de très sensible.. Et c'est aussi pour ça que je lui ai demandé de faire l'aventure, parce que j'aurais pu proposer à d'autres clientes de m'inscrire à Pékin Express. Je sais que Laura a ce côté compétitrice et elle est quand beaucoup plus sportive que moi, il faut le dire, elle a un meilleur cardio. Et je n'imaginais personne d'autre que Laura pour m'accompagner dans cette aventure. Je pense que sans elle, effectivement, je n'aurais peut-être pas été aussi loin. Comme elle, d'ailleurs, parce que vraiment, on a été complémentaires dès le début. Quand elle allait mal, j'allais bien et j'étais là pour elle. Quand j'allais mal, elle était là pour moi. Mes faiblesses étaient ses forces, mes forces étaient ses faiblesses. Et vraiment, je trouve que sans l’un et l’autre, on n'aurait pas décroché le titre de grands vainqueurs de Pékin Express.

    Quelle a été votre réaction en voyant que vous étiez les premiers à arriver à la Pagode lors du sprint final ?

    Romain : Il n'y a pas un mot assez fort pour expliquer ce qu'on ressent à ce moment-là. Vraiment, c'est un truc de dingue. Laura, quelques mètres avant, elle me dit : 'Loulou, la toile, elle n'est pas craquée.' Je ne l'avais pas encore vue. Et quelques secondes après, effectivement, je suis devant la toile et je réalise. On était tellement au coude-à-coude que forcément, ça allait être soit nous, soit les filles. J'ai eu une dose d'énergie en moi qui est revenue. On a fait des grandes foulées et j'ai crié de toutes mes forces. C'était un cri que j'avais à l'intérieur de moi depuis le premier jour. Et voilà, tout est sorti, on a traversé cette toile et là... Une fois qu'on a traversé cette toile, le corps, il comprend que c'est terminé, il peut lâcher et on s'est effondrés au sol et on n'en revenait pas. Franchement, c'est dingue.

    Qu’allez-vous faire de vos 77 660 euros de gains ?

    Laura : Grâce à mon conjoint, j'ai pu partir à l'autre bout du monde vivre mon rêve, parce qu'il faut savoir que j'ai une petite fille de quatre ans. Et du coup, il fallait que son papa puisse s'occuper d'elle. Ce n'était pas facile. Pour les remercier, j'ai prévu un petit voyage en Thaïlande, en road trip avec un sac à dos, pour faire découvrir aussi à ma fille le voyage autrement… On a hâte !

    Romain : Moi pareil, voyager. J'ai eu la chance de faire trois pays de la course où je n'avais jamais mis les pieds. Donc, j'y retournerai avec mon conjoint pour lui faire découvrir, faire un petit Pékin Express ensemble.

    Laura : Et pourquoi pas refaire un voyage avec Romain ?

    Romain : Oui, mais ça, c'est prévu. Il faut trop qu'on se refasse un voyage.

    Romain, quelle relation avez-vous aujourd’hui avec Laura : l'aventure vous a rapprochés ?

    Romain : On se parle tous les jours. Je suis fils unique, mais Laura, c'est un peu comme ma sœur. Ça a vraiment été mon repère tout au long de cette aventure. J'ai vécu des choses avec elle en 45 jours que jamais je n'ai vécues avec des amis de longue date ou même avec des gens de ma propre famille. Donc oui, clairement, notre lien, on peut dire qu'il a complètement changé. Ce n'est plus ma cliente, mais c'est une super copine.

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