La jeune Daria Morgendorffer n'a pas une existence facile. Adolescente brillante et sarcastique, elle peine à s'adapter au monde tristement banal qui l'entoure. Affublée de larges lunettes, de vêtements sombres et arborant en permanence un visage impassible, elle doit notamment s'accomoder de parents béats qui ne parviennent pas à comprendre l'austérité et le cynisme dont elle fait preuve. Et puis il y a le lycée de Lawndale, peuplé de professeurs indifférents et d'élèves décérébrés dont le plus éminent prototype est sa propre soeur, Quinn, populaire, égoïste et superficielle, quintessence de tout ce qui horrifie Daria.
Accompagnée de Jane, son amie artiste, Daria jette un regard désabusé et ironique sur la société occidentale et les tares qu'elle engendre (il ne faut pas oublier que la première apparition de l'héroïne désabusée remonte à Beavis et Butt-Head, le cartoon le plus détesté de la télévision américaine parce que le plus choquant dans ce qu'il montre de l'adolescent américain).
Daria n'est pas "cool", Daria n'est pas populaire, Daria n'est surtout pas branchée, mais elle s'en fiche totalement et c'est ce qui la rend si intéressante...