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Synopsis & Info
La série, qui met en scène une firme de consultants et lobbyistes politiques à Washington, s'inspire de l'actualité et intègre au casting de véritables personnalités politiques.
D'un commun accord, les producteurs de K Street et les dirigeants de HBO n'ont pas prolongé l'aventure au-delà de la première saison. Plusieurs raisons peuvent être avancées pour expliquer cette annulation précoce : les audiences et la disponibilité de messieurs Soderbergh et Clooney. Les 10 épisodes ont été suivis par une moyenne de 2,2 millions de téléspectateurs : en clair, K Street a d'abord et avant tout été un succès d'estime. D'autre part,
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Quasiment en temps réel
Steven Soderbergh s'est amusé à concevoir une série diffusée quasiment en temps réel et fiévreusement en prise avec l'actualité. Ecrit le lundi, l'épisode de la semaine était tourné le mardi et le mercredi puis monté les 2 jours suivants en vue d'une diffusion... le dimanche ! De ce fait chaque élément de l'actualité (événement politique, débat...) pouvait être traité quasiment en direct.
Le discours de la méthode
Deux scènes du premier épisode de K Street montrent à quel point la série a réussi à rendre poreuse la frontière entre fiction et réalité tout en mettant en lumière l'influence directe des communicants sur les politiques. Lors de sa séance de coaching du gouverneur Howard Dean, James Carville souffle au candidat à l'investiture démocrate une réplique pour évacuer toute question gênante sur la proportion d'hommes de couleur dans l'Etat du Vermont
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