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Choupi C.
23 abonnés
327 critiques
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4,0
Publiée le 9 octobre 2022
Très bien mené. La première ministre évolue de façon remarquable tout au long de la série.. très bonne série bien jouée.. panier de crabe de politique et vie privée..
Une première saison et 3 premiers épisodes... ça se mets en place ; le décorum, le contexte sont présentes, les personnages également sont présentés. Pour l instant on suit juste la délicate mise en place d un gouvernement au Danemark, c est complexe et sujet à pas mal de coups bas. Ça promet pour la suite. une note provisoire de 3,5/5 en attendant le développement ...
Une bonne série sur la vie politique du Danemark. Beaucoup de similitudes avec la France et ça fait l'intérêt de la série. Néanmoins ça devient un peu ennuyeux au bout d'un moment.
Alors moi j'applaudie et je remercie. D'habitude les séries ou films sur le monde politique m'ont toujours apparu totalement foirés parce que ne sachant pas mettre les pieds dans le plat. "Borgen", c'est l’anti-"conquête". Dans le film de Xavier Durringer on osait prendre des personnages politiques réels mais on fuyait devant toute possibilité d'exprimer une seule idée défendue par un camp ou par un autre (si bien qu'on se retrouvait dans un mini-sketch où une romance à deux balles devait cacher l'absence totale de fond), alors que dans "Borgen", on fait tout l'inverse. On prend des personnages et des partis fictifs, mais on y met de l'idée : on a des libéraux, des nationalistes, des centristes, des socialistes et des écolos, et tout ce petit monde se confronte déjà par l'idée. Mais "Borgen" ce n'est pas que ça. Subtilement, la série parvient à dresser les coulisses du pouvoir, le jeu perpétuel de rapport de force avec lequel tout homme de pouvoir doit savoir composer, et enfin et surtout il est question d'image et de com. Or, là où à mon sens, "Borgen" touche au but. C'est que chaque épisode sait se faire accessible, chaque épisode parvient à nous poser clairement dans le dilemme qui se présente à cette pauvre « Statminister », et surtout jamais la série n'occulte de question ou de point de vue par facilité. C'est presque dommage du coup que cette bien belle série soit au final aussi sage et rationnelle. Après la montée en puissance lors des quatre premiers épisodes (l'épisode "100 jours" est d'ailleurs pour moi le plus réussi et de loin), les six qui suivent stoppent l'escalade dans la cruauté politique. Même, je pense même pouvoir dire que la multiplication des prudences des scénaristes a pu quelque fois me frustrer. Entre les inventions de pays qui visent à ne froisser personne et une morale politique finalement pas si vicieuse que cela, "Borgen" m'a montré des champs dans lesquels cette série pouvait clairement exprimer davantage de mordant. Malgré tout, je me rends quand même à une évidence : cette mesure que la série observe aussi bien au niveau du vice que dans les coup bas aurait pu rentre cet univers de "Borgen" bien froid., surtout en prenant place chez nos nordiques voisins du Danemark ! Mais il n'en est rien, et c'est la dernière chose qu'il me semblait utile de signaler car, c'est – me semble-t-il – le dernier atout de cette série. A dire vrai, cet atout qui fait respirer cette série est essentiellement un atout charme car il s'agit en fait de l'incarnation solaire de la somptueuse Sidse Babett Knudsen, que je ne connaissais jusqu'alors que des tournages de Susan Bier. Posée et maîtrisée, la belle Scandinave a clairement su donner corps au projet en adaptant son interprétation à la sobriété de la démarche d’ensemble. Bref, voilà bien un petit miracle qui sait s'imposer doucement par son remarquable équilibre et sa sobre efficacité. Espérons maintenant que la saison 2 osera désormais rentrer encore davantage dans le vif et ainsi vraiment nous faire franchir le côté obscur. Autant dire que j’attends cela avec impatience.
La présidente danoise fait une politique réaliste, plus proche de l'idéaliste Tom Kirkman dans Designated Survivor que du machiavélique Frank Underwood de House of Cards. Les problèmes de ce petit pays ne sont pas au même niveau d'importance pour le monde que ceux des USA, pour autant, ils ne sont pas sans intérêt. Dans la première saison, sur le plan politique, l'accent est mis sur l'accession au rôle de premier ministre et sur son adaptation à la prise de décisions. Sur le plan familial, on assiste à des difficultés au sein de son couple car pour son mari, c'est vraiment très difficile d'accepter d'être celui qui s'occupe des enfants et de la maison. Excellente série politique.
On aborde forcément "Borgen" avec un niveau d'attente stratosphérique : entre notre passion pour "Forbrydelsen" et pour "The West Wing", il y a logiquement la place pour une nouvelle série favorite... La déception provoquée par les premiers épisodes s'avère du coup particulièrement sévère : il y a en effet quelque chose de furieusement simpliste dans le récit de l'accession au pouvoir d'un premier ministre femme , centriste, au Danemark, et la crédibilité de ces jeux de pouvoir en souffre. Au point qu'on a plutôt le sentiment d'assister à un téléfilm français de bas niveau qu'à la série scandinave inspirée par le modèle (indépassable certes) "sorkinien". Et puis, d'épisode en épisode, les scénaristes trouvent le ton juste, complexifient (légèrement) les dilemmes qui se posent à Birgitte Nyborg (Sidse Babett Knudsen, très jolie mais pas toujours très convaincante), et finissent par nous intéresser. Certes, ces histoires pas très originales de négociations entre partis alliés dans une fragile coalition, de services rendus et de bras de fer entre politiques et journalistes, et surtout - la grande faiblesse de cette première saison - d'impact sur la vie privée des protagonistes de leur travail et de sa médiatisation ne brillent ni par leur originalité ni par leur intelligence, mais "Borgen" nous embarque dans sa routine formatée d'une autre époque (un épisode, une intrigue qui se résout à la fin...). Finalement, s'il y a un vrai problème de fond dans "Borgen", c'est que la série conforte la vision contemporaine de la Politique, dénuée de toute idéologie, de toute aspiration "supérieure", et réduite à la gestion technocratique des affaires courantes et surtout à des jeux machiavéliques (au sens premier du terme) indispensables à l'exercice du pouvoir.
La série Borgen nous emmène dans les coulisses du pouvoir au Danemark où l'on suit l'accession au poste de premier ministre du personnage si formidablement interprété par Sidse Babett Knudsen. À l'opposé des Underwood de House of Cards, notre nouvelle première ministre est animée par une éthique et une intégrité qui la mettent face à des choix déchirants : comment naviguera-t-elle entre les devoirs de sa fonction et les besoins de son couple et de sa famille, entre sa soif d'idéaux et les conséquences économiques de ses décisions, entre son envie de préserver ses liens d'amitié et les intérêts du pays et de son cabinet? Et surtout comment évoluer en terrain miné quand on était une citoyenne ordinaire il n'y a pas si longtemps? La réussite de Borgen c'est justement de dépeindre la normalité absolue de cette héroïne malgré elle, ni canon de beauté, ni super woman, pour nous la rendre proche et nous permettre de nous identifier avec ses dilemmes. Autour d'elle les personnages de Katrine et de Kasper forment un joli duo. Jeunes, beaux, ambitieux et suprêmement intelligents, ils apportent toujours un supplément de piment et de sex-appeal aux épisodes et nous dévoilent les dessous de la couverture médiatique politique, entre transparence et communication sur l'image. Enfin, la plongée dans la société et la démocratie scandinaves sont un atout de plus à cette série sobre, très bien jouée et écrite, et complètement fascinante que l'on soit féru de politique ou pas.
Série qui décrypte les rouages d'une élection et des relations entre la politique et les médias c'est très réaliste les personnages sont au top et très dynamique ! une série à voir autant pour le coté divertissant que pédagogique