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Zoumir
67 abonnés
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Critique de la série
4,5
Publiée le 3 mai 2014
Il n'y a qu'une seule chose qui empêche Boss d'être un chef d'oeuvre: son annulation. Cette série en 2 saisons de la chaîne Starz traite avec brio de la dépendance au pouvoir à travers les agissements du maire de Chicago, formidablement interprété par Kelsey Grammer. Atteint d'une maladie incurable qui l'handicapera physiquement et mentalement, le charismatique Thomas Kane est bien décidé à tout faire pour garder son poste. Traîtrise, intimidation, manipulation, tout est bon pour ne pas céder et l'on se surprend à être presque impressionné par l'intelligence avec laquelle cet homme violent et rongé par la grandeur se sort des situations les plus délicates. Tout le monde veut la peau de Tom Kane et la première saison qui s'intéresse de près à l'opposition entre les différentes circonscriptions et aux communautés derrière l'histoire de cette ville a une portée bien plus grande que le simple drame psychologique. Et c'est ce qui fait toute la force de Boss et rappelle à certains moments The Wire quand elle met en lumière la politique au sein de Baltimore. Ca, c'était pour le fond. Car si Boss est intelligente, elle n'en reste pas moins superbement réalisée. D'une sobriété exemplaire et d'une simplicité qui vous envoûte. Le pilote de Gus Van Sant nous colle au plus proche des personnages avec des plans serrés, marque de fabrique du réalisateur d'Elephant et Paranoïd Park. Les acteurs sont à leur place, dans leur rôle, tous sans exception. Kelsey Grammer bien sur mais aussi la magnifique Connie Nielsen, Troy Garity et la sculpturale Kathleen Robertson. De bout en bout, avec ses personnages travaillés dont les visages parlent tout autant que les dialogues, Boss est un petit bijou de la télévision comme on aimerait en voir plus souvent. Si Starz nous gratifiait d'une véritable fin, nul doute que l'ensemble gagnerait ses gallons de chef d'oeuvre.
Maire de Chicago, Tom Kane est atteint d'une dégénérescence mentale incurable. Cachant sa maladie à tout le monde et se sachant en sursis, il met un point d'honneur à rester à son poste, affrontant ses détracteurs qui deviennent de plus en plus nombreux. Avec "Boss", Farhad Safinia nous plonge dans l'univers pourri de la politique et ne nous épargne rien. La série montre le combat d'un vieux lion qui veut à tout prix rester roi, n'hésitant pas à frapper là où ça fait mal quitte à utiliser des moyens illégaux et peu reluisants... La corruption, la manipulation, la trahison, tous les moyens sont bons pour se défendre. En plus de nous montrer un versant intéressant de la politique américaine, la série s'attache énormément à ses personnages en particulier celui du Boss en question, incarné à la perfection par Kelsey Grammer capable de nous terrifier un moment pour nous émouvoir celui d'après. Autour de lui évoluent de superbes seconds rôles dont on retiendra surtout sa femme (Connie Nielsen, impeccable) et son plus proche conseiller. Si la série met un petit moment à nous accrocher (notamment à cause de sa réalisation qui opte pour beaucoup de plans à l'épaule et des amorces floues) et que le personnage de la fille de Tom n'est pas très bien exploitée, elle se révèle vite passionnante quand on est plongés dedans, surtout grâce à sa qualité d'écriture qui met la barre assez haute lors des trois derniers épisodes de la saison.
Critique saison 1. Après un démarrage un peu mollasson qui fixe néanmoins le ton et l'ambiance de la série, "Boss" gagne rapidement en intérêt grâce à un scénario qui rappelle parfois l'écriture de "The Wire". Les acteurs, tous excellents, ont de beaux personnages à défendre, tout particulièrement Martin Donovan épatant en homme de main. A voir sans hésitation !
Mais pourquoi avoir annulé cette série? Les acteurs, le scénario, la photographie, tout est top dans Boss. C’est captivant, intense et subtil. Qui a pris la décision d’arrêter ça et pourquoi?!
Série injustement méconnue en France. Il s'agit pourtant de l'un des meilleurs dramas du moment Outre-Atlantique. Si le principe du stéréotype "tous pourris en politique" est vu et revu... et reste globalement le fond de la série, celle-ci affiche justement d'autres intentions. La réal, pour une série, est vraiment brillante et rappelle la justesse de Breaking Bad à ce niveau. Idem pour le jeu d'acteurs, impeccable et une intrigue qui ne cesse d'être crescendo. Vraiment à découvrir.
Mais qui a osé annuler cette série ? Boss est une série politique d’un genre sombre. Gouverneur de la ville de Chicago, Tom Kane tente de dissimuler sa dégénérescence mentale tout en manigançant les plus sales stratégies pour son égoïste avenir professionnel. Les acteurs sont formidables et on constate du génie dans l’écriture du scénario. Les deux saisons nous outrent et nous bluffs en même temps. Cependant nous resterons sur notre fin pour toujours. D'autres critiques sur ma page Facebook : Cinéphiles 44
une des meilleures séries qui soit avec une très belle interprétation et densité. Des coups de théâtre et une belle réalisation! juste 2 saisons, c'est dommage!
Après s'être sorti des ennuis de la première saison sans trop de problèmes, Tom Kane va devoir faire face à de nouveaux ennemis : sa maladie d'abord qui lui cause de plus en plus d'hallucinations mais aussi de plus en plus d'ennemis. Ses alliés se comptent sur les doigts de la main mais l'homme est bien plus malin qu'il ne le laisse paraître. Le seul reproche que l'on pourrait faire à cette deuxième saison est qu'elle comporte les défauts de la précédente (mise en scène un peu laide avec des choix de cadrages parfois étranges, les personnages de Darius et d'Emma sont toujours aussi peu intéressants) et qu'elle ne clôt pas la série, malheureusement annulée avant ce qui nous laisse vraiment sur notre fin. Mais pour le reste, la qualité est là, que ce soit dans la qualité de l'écriture des personnages ou des situations, cette saison ne nous laisse pas en reste de manipulations, de scandales et même de meurtres. Tirant toujours son épingle du jeu, Kelsey Grammer est particulièrement excellent dans son rôle de maire impitoyable qui semble toujours parvenir à s'en sortir malgré les dangers. Un régal.
Après avoir vu les quatre premiers épisodes, je peux enfin émettre un avis sur cette série américaine. La grande force de "Boss" réside dans sa photographie, qui est franchement, impeccable. Il n'y a vraiment rien à reprocher de ce côté là avec des gros plans sur les regards, des passages au ralentit, etc ... les acteurs ne sont pas particulièrement connus et c'est tant mieux. Je les trouve tous (ou presque) à la hauteur de leur rôle et je dois avouer que c'est assez rare de nos jours. Le synopsis est intéressant et moi, qui n'est pas du tout un adepte du monde politique, je dois avouer que je suis bien entré dans le sujet. On ne s'ennuie pas (malgré le format 50 min) et j'ai hâte, à chaque fois, de savoir ce qui va se dérouler par la suite. Quand je vous que Gus Van Sant fait partie des producteurs, je ne suis même pas étonné car je pense que sur le long terme, ce format pourra devenir culte. Pour l'instant je ne peux pas être trop critique (dans le bon ou le mauvais sans) car je n'ai même pas encore clôturer la première saison. Donc pour la suite, à voir ...
Je viens de voir les épisodes 7 et 8 de la saison 1, quelle outrance mais quelle force, et quel filmage magnifique. Je prendrai du temps pour la saison 2 puisque c'est hélas la dernière. Le pilote de G V Sant est aussi splendide. Ce cinéaste est décidement un des plus interessant réalisateur US
Je ne connaissais pas STARZ la chaine qui diffuse cette série, et pourtant elle est bien digne d'HBO tant cette série est excellente en tous points avec ses personnages très travaillés. On nous montre les coulisses de la mairie de Chicago avec son maire atteint d'une maladie incurable que bien sur personne ne doit se douter, Kelsey Grammer est incroyable dans le rôle de ce maire prêt à tout pour garder son pouvoir. Cette série dépeint très bien les coulisses de la mairie de Chicago avec ses complots, manipulations, chantage, elle en plus le mérite d’être réaliste et très cru .
Série politicarde sur la vie ennuyeuse comme la pluie d'un maire atteint d'une maladie incurable (c'est pour titiller la corde sensible, une ficelle grosse comme une maison) un maire qui se débat dans sa vie de politicard avec un tas d'autres tocards du même acabit dont on a rien à secouer.
C'est donc bourré de blablas sur une mise en scène à deux de tension. Le journal télé de TF1 en comparaison (une comparaison très affligeante mais appropriée) et ses chats écrasés s'avère infiniment plus intéressant à suivre que cette série à la godille qui donne envie de jeter sa godasse à la tronche de l'écran.