je me souviens avoir regardé homicide toute l'année 2001. Serie club, du temps où elle avait encore de l'argent (ou des c**illes) nous gratifiait de series incroyables, twin peaks ou code quantum, oz et homicide. Difficile de résumer tant de saisons, mais homicide est d'abord une atmosphère, une bonne tranche de réel si particulière dans ce genre éculé qu'est la série policière. La vraie révélation est pour moi andré braugher, époustouflant d'énergie, de force et de vérité dans son incarnation de Franck Pembelton. Et puisqu'il s'agit de la vie d'un commissariat, d'enquêtes sordides dans les bas fonds de Baltimore, on ne peut que tirer le chapeau aux producteurs scénaristes : contrairement aux law and order, monk, columbo ou autres series policières, homicide tire sa force de ce parti pris de réalisme distillé aussi par la réalisation caméra à l'épaule, jamais mise en défaut, toujours strictement collée, engluée à cette réalité, cette fausse réalité qu'elle nous colle sous le nez avec une intensité reine, et juste ce qu'il faut d'humour pour reprendre son souffle.
toujours encensée par la critique américaine, c'est un autre joyau télévisuel perdu sur le cable, le temps d'une seule rediffusion, en cette année explosive, qui n'aura jamais eu la primeur de julie lascaut ou d'inspecteur moulu. Tant pis pour les ménagères de moins de 60 ans...