Avis Jack Hunter et le trésor perdu d'Ugarit

Un petit téléfilm assez minable que cette histoire de Jack Hunter, qui tente de lorgner plus qu’évidemment sur Indiana Jones, mais qui ne ressemble vraiment à pas grand-chose, étant inférieur à bien d’autres aventuriers du genre, et pas que des vedettes !
Tout ou presque manque dans ce téléfilm. Et d’abord un véritable acteur comme héros. Ivan Sergei est une catastrophe dans ce rôle. Charisme en berne, inexpressif au possible, je rejoins certains avis qui le comparent à une endive. On peut difficilement dire qu’il a volé cette critique. Acteur calamiteux, malgré un peu plus de bonnes volontés, Joanne Kelly ne peut pas grand-chose, et c’est sans compté sur l’assommant, le ridicule Mario Naim Bassil, sorte de sidekick comique de service, et qui vient complètement ruiner les possibles ambitions sérieuses de ce métrage qui à cause de lui ressemble à une grosse farce nanarde. Les Charlots sont presque de petits joueurs par rapport à l’abattage qu’il nous propose.
Le scénario ne suit pas non plus. Ah ça, de l’action on en colle partout, mais ça ne suffit pas ! Chasse au trésor totalement pas prenante, pas ludique, qui accumule les clichés, et ne parvient jamais à susciter la moindre évasion. En fait on assiste aux rebondissements d’un film de Seagal ou de Van Damme, avec course poursuite, combats, fusillades, mais à part dans les cinq dernières minutes il n’y a pas de pièges exotiques, de vilaines bestioles, d’énigme à résoudre. Clairement je me suis vite embêté royalement, car en plus sur la forme Jack Hunter ne vole pas haut du tout.
De la mise en scène totalement illisible (les combats à mains nues sont une sommité de ce qu’il faut éviter), aux décors risibles (la cité c’est une cave à vin ou à champignon), en passant par un héros qui a totalement pompé les habits d’Indiana Jones, Jack Hunter est un film assez moche et manquant complètement d’ambiance. Deux couchers de soleil et quelques plans larges sur des montagnes arides ça ne suffit pas à créer une ambiance exotique prenante, et on se retrouve donc dans le summum du téléfilm sans âme, auquel il faut ajouter une bande sans intérêt.
En somme un téléfilm à mettre dans la catégorie des catastrophes du genre aventure. Il y en a d’autres, celui-ci est à ranger dans la veine de Chris Quatermain (à ne pas confondre avec Allan !), c’est-à-dire très bas dans la pile ! 0.5

Cette mini-série de 3 épisodes s'aventure dans un domaine cent fois émulé : le film d'aventures. Alors que Les aventures de Flynn Carson pastichait surtout le fringuant Benjamin Gates en y rajoutant des éléments fantastiques, ce Jack Hunter s'intéresse en revanche beaucoup plus à son ainé Indiana Jones. Même costume pour notre héros, nom à coucher dehors (Jack Hunter le chasseur de trésor, c'est d'un mauvais goût...), courses-poursuites et trésors enfouis, le réalisateur Terry Cunningham n'y va pas par quatre chemin. Avec beaucoup d'action de téléfilm allemand, des dialogues de bas étage et des personnages caricaturaux, cette mini-série amuse plus qu'elle ne divertit. A consommer avec modération donc.

Une mini série de trois épisodes pour un Indiana Jones de pacotille aussi charismatique qu'une endive, des scènes d'actions tournées à coup de truelle, des rebondissement téléphonés...non vraiment, pas terrible du tout.

Beaucoup critique les mises en scene, ... perso, les 3 episodes sont assez sympa a suivre et donne envi de les suivre pour connaitre la fin.

Deuxième partie de la trilogie Jack Hunter tournée sous forme de mini-série, Le tombeau d'Akhenaton est plus réussi que son prédécesseur. Pourtant, c'est la même équipe, le même réalisateur, les mêmes interprètes et c'est tourné la même année mais on sent que des efforts ont été ici fournis. Des efforts d'écriture au niveau des dialogues et du scénario surtout, même si on reste dans du téléfilm avec des méchants pas gentils, des cascades approximatives et des acteurs quasiment en roue libre (Dieu que cet Ivan Sergei est énervant !). Suite directe du Trésor perdu d'Ugarit qui nous laissait entrevoir une nouvelle aventure, cette deuxième partie nous entraine en Égypte (quelle originalité) où l'on suit Jack Hunter le prétentieux accompagné de ses désormais fidèles acolytes Nadia la potiche et Tariq le comique afin de retrouver l'oeil de l'astre et arrêter le méchant Albert Littmann. Mais force est d'admettre que l'on s'ennuie rarement et dont la trame si peu recherchée arrive néanmoins à nous tenir éveillé.

Tourné sous la forme d'une mini-série composée de 3 téléfilms, la saga Jack Hunter aurait pu s'avérer divertissante si elle n'était pas aussi prétentieuse. Car avant toute chose, les clichés sont omniprésents, les scénaristes ne s'étant pas creusé les méninges pour trouver quelque chose d'original. Look à la Indiana Jones, noms caricaturaux (Jack Hunter, Nadia Ramadan...), méchant blondinet tout droit sorti de Benjamin Gates : rien n'a été épargné. Ajoutez à cela des scènes d'action certes nombreuses mais hélas mal chorégraphiées, des figurants qui en font des tonnes, des dialogues d'un pathétique alarmant et les personnages auraient pu être attachants si les acteurs étaient bien dirigés. La palme revenant à notre héros, aussi charismatique qu'une huître et franchement agaçant dans son rôle d'aventurier autant qui n'a pas sa langue dans sa poche pour débiter des absurdités. Le tout sent atrocement le réchauffé mais, à défaut d'être original, Jack Hunter et le trésor perdu d'Ugarit distrait laborieusement grâce à un rythme bien mené et un scénario un tant soit peu intéressant.