Cette série était l'occasion de voir le mythe du super-héros américain sous un nouveau jour, en plus avec l'arrivée des séries produites par des médias internet (ici, la boutique PlayStation), pouvant être capable de mettre au monde des séries originales et ambitieuses à l'image des chaînes du câble comme AMC ou HBO.
Mais non, on se coltine une série B fauchée à deux doigts d'un sentaï, tant la production semble être au bord de la cessation de paiement.
On nage en plein nanar, entre des costumes mal fait, des décors loués une journée, d'où des plans identiques dans chaque épisode, un parking abandonné pour figurer la prison des Powers, des figurants filmés en boîte de nuit comme dans un reportage France3.
Tout suinte la médiocrité, la facilité et la fainéantise des auteurs. Car si un certain Peter Jackson était capable d'en mettre plein la vue avec des courts-métrages, le réalisateur ne sait pas filmer, installer les personnages ou l'intrigue, transmettre la moindre émotion aux spectateurs.
Idem pour le scénario, à la fois linéaire et bordélique, plat et dénué de tout enjeu, comme un vulgaire feuilleton de dimanche après-midi.
Seul point positif de la série son casting. Même s'il n'y a pas de stars hollywoodiennes, il y a quand même quelques acteurs habitués aux rôles secondaires qui sont bons et savent jouer, même avec peu de moyens : on pense à Sharlto Copley, acteur fétiche de Neill Blomkamp, à l'éternel second rôle Eddie Izzard ou encore à Noah Taylor, connu par les fans de Game of Thrones pour son rôle de Locke.
On comprend, au vu du résultat, qu'aucun chaîne américaine n'ai produite le show.