Un petit régal : des dialogues fins et humoristiques, des décors nocturnes d'ambiance et une excellente adaptation du livre. Sans oublier de grands acteurs, y compris les seconds rôles. Une ambiance, de la fantaisie, une pointe de fantatstique. Que du plaisir!
Josée Dayan réussit à nous plonger dans l'oeuvre de Vargas mazlgré quelques raccourcis scénaristiques laissant apparaitre des situations improbables quoique passionnantes. Anglade au top, accompagné d'un casting qui mérite le respect. Une très bonne série française.
Il ne s'agit pas vraiment d'une série, mais d'adaptations de livres de Fred Vargas n'ayant en commun qu'une équipe de détectives, menant diverses enquêtes indépendantes. Anglade et Spiesser sont excellents dans les rôles de policier. Réalisation très professionnelle de Josée Dayan; personnages secondaires marquants (ex: le commissaire québécois, ou Jean-Pierre Léaud dans les cercles bleus). Humour assez finement distillé. Vargas a des idées originales et vraisemblables, ce qui est rare, mais les développements sont alambiqués, et l'on retrouve ce défaut dans les quatre épisodes achevés à ce jour, à savoir: sous le signe de Neptune, 2 épisodes tournés en partie au Canada, l'homme aux cercles bleus, l'homme à l'envers. Par ailleurs, filmer une enquête conduit presque toujours à produire un spectacle trop verbeux (problème de l'explication finale), et c'est un peu le cas ici aussi, malgré les efforts visibles de Dayan pour obvier cet inconvénient. Ces deux points soulignés, les grandes qualités de la production restent, et l'on attend avec impatience une nouvelle mise en image, preuve que l'ensemble est une réussite.
Adaptation d'un bon roman de Fred Vargas, « Un lieu incertain » ne convainc pas et s'avère même étonnamment banal, loin de l'univers singulier et riche de l'écrivaine, d'autant que niveau interprétation, Jean-Hughes Anglade est en-dessous de son niveau habituel, lui qui avait pourtant joué ce personnage de manière tout à fait correcte auparavant. Reste une intrigue qui, bien que sous-exploitée, n'en demeure pas moins intrigante, parfois de beaux paysages et quelques seconds rôles convaincants (Josselin en tête, que Pascal Greggory joue d'ailleurs de manière très acceptable). Pas un ratage complet donc, mais on a connu Josée Dayan nettement plus inspiré que pour ce téléfilm inégal et pas très bien rythmé. Une déception.
J'avais plutôt apprécié « Sous les vents de Neptune » signée Josée Dayan, nettement moins « Un lieu incertain » de la même réalisatrice. Heureusement, « L'Homme aux cercles bleus » s'avère nettement plus proche du premier cité, ces 90 minutes se suivant avec plaisir. Univers singulier, répliques parfois savoureuses, personnages croqués avec intelligence... On retrouve bien l'univers des romans de Fred Vargas, entourant joliment une intrigue par ailleurs loin d'être inintéressante. Le mystère est d'ailleurs entretenu jusqu'au bout et difficile pour quiconque de découvrir le meurtrier avant la résolution finale. Malheureusement, comme dans « Sous les vents de Neptune » d'ailleurs, la réalisatrice bâcle de façon incompréhensible sa fin, nous privant ainsi d'explications claires pour nous laisser sur un sentiment de frustration bien regrettable... Heureusement, une excellente interprétation (sauf Jean-Pierre Léaud, risible) et un Paris toujours aussi cinégénique viennent définitivement nous convaincre de la qualité de l'entreprise, à laquelle il n'aura pas manqué grand chose pour être une réussite totale.
"Un lieu incertain" n'est pas le meilleur polar de Fred Vargas. L'adaptation n'arrange pas les choses. L'ambiance est certes un peu mieux retranscrite que dans l'adaptation de "Pars vite reviens tard" avec José Garcia mais le scénario ne brille pas par sa crédibilité et manque de suspense. Le découpage n'est pas très bon. Et mis à part les acteurs expérimentés, le reste du casting est hésitant.
Une vraie réussite pour découvrir les personnages de Fred Vargas. Un casting premier choix avec quelques guests bien vues et une histoire passionnante et envoutante.
Loin d'égaler sous les vents de Neptune, l'homme aux cercles bleus est un polar correct qui ne vaut que pour le duo Anglade / Rampling. Un final qui ne surprend rien, des effets de manche et une réalisation dans la lenteur.
Dayan réalise de pire en pire la collection Vargas, oublie ses acteurs, rend les histoires improbables et même grotesques... Les doublages sont catastrophiques et la saga prend sérieusement un tournant pourri...
Ce 4ème volet remonte un peu le niveau de la collection après un 2ème épisode moyen et un 3ème catastrophique. On est loin du chef d'oeuvre mais cette enquête nous intéresse tout de même pour connaitre le final. Un bon polar.
L'homme aux cercles bleus est à la base un livre lent qui se termine sur une pirouette, une belle histoire de manipulation. Ici, reste la lenteur. J'ai rarement vu d'adaptation aussi mauvaise. Oh, tout ce qui a dans le livre y est, certes. Mais de façon tellement littéral et littéraire que tout sonne faux. Avec mention spéciale pour le rôle de "Clémence" ici doublé à la voix par une femme, ce qui rend toute cette histoire pitoyable et grotesque. Autant j'avais été convaincu par la précédente adaptation de l'oeuvre de Vargas, que là, même si les acteurs principaux sont les mêmes, je n'ai absolument pas accroché. Anglade et Rampling sont très bien, mais cela tourne tellement en rond (un comble pour un Homme aux cercles bleus), c'est tellement mou, cela sonne tellement faux que je n'en croyais pas mes yeux et mes oreilles. J'attends de voir le 4e volet de la collection, l'Homme à l'envers, mais avec beaucoup moins d'enthousiasme qu'auparavant !