Je suis née en 1946 en lorraine. Mon époux et moi avons dû changer de région plusieurs fois depuis, suite à la fermeture de la sidérurgie. Nous attendions ce téléfilm avec impatience: il vivait dans les cités de Gauraincourt et moi de l'autre côté de la frontière entre les usines d'Athus et de rodange. J'ai grandi dans une cité au pied de l'usine d'Athus. J'ai retrouvé certeines choses, mais beaucoup de choses ont été "édulcorées" pour ne pas choquer. La promixuité, la misère, l'alcool, l'électricité de mauvaise qualité fournie par l'usine. Le peu de chances des enfants d'ouvrier, indépendemment de leur qualités intellectuelles de faire des études. La souffrance des épouses, des enfants...Leur souhiat qu'un jour la bouche de ce monstre cesse de dmander des bras et la peur qu'il cesse d'en demander. Les pluie de polluants, les rivières détruites, le sinondations car on privilégiait le besoin d'eau pour l'usine aux risques pour la population. J'y suis allée..j'ai vu, vécu et je n'ouvlierai jamais. Entre la mine et la sidérurgie, car mes grand-parents ont connu la mine: quel enfer chosir...A peine sortis, à peine en retraite, car il fallait aller jusqu'à 65 ans...la prochaine réunion d'anciens était à l'église et au cimetière...On survivait peu à la sidérurgie et à la mine.
Je suis heureuse qu'un film comme le Cri ait été fait en mémoire de ces anciens...
Une ardeur d'avance était la devise chez nous..à l'usine d'Athus...L'ardeur a été rasée et un joli parc paysager remplace le site, où les chômeurs viennent échanger. La lorraine a été sacrifiée, comme si souvent.