Juillet 1987. Robert Panaud assiste à la fermeture du haut-fourneau au pied duquelil a travaillé toute sa vie. Un enterrement de première classe qui met fin à cent vingt ansd'Histoire. À l'issue de la cérémonie présidée par son fils, jeune ingénieur, il se souvientet lui fait le récit de sa vie d'ouvrier métallurgiste. Elle débute en 1945 quand, à quinze ans,plein d'espoir et confiant en son avenir, il passe pour la première fois le portier de l'usine.Elle se termine sans gloire quarante années plus tard par une mise à la retraite anticipée, après un parcours souvent difficile.