Un très bel ensemble de court métrage , un vrai régal ,d’ une homogénéité dans la haute qualité, rare pour ce genre d’exercice. Le court d’Arielle Dombasle ,plutôt réussi, flashy, très musical, électro, un peu délirant , Arielle à la recherche d’une poupée Barbie à New York ; une scène d’essayage dans un magasin de sous vêtements, avec un très belle vendeuse /mannequin, très sexy. Hommage à « l’Origine du monde » de Courbet, puis la recherche du plus beau « bijou », avec une émeute , de toute la société pour le voir. Un brin de surréalisme, pour un film très personnel. Lola Doillon : Joli scène d’un couple qui rentre d’une soirée, la femme est fatiguée veut dormir. Mais l’homme veut regarder un film porno en cachette, Du coup la femme va quand même participer à un ébat amoureux .Idée très astucieuse , très représentative d’un vécu au quotidien, qui montre comment le désir peut renaître vite. Les scènes explicites sont bien filmées, très natures , mais très fortes dans la stimulation de différentes positions. Laetitia Masson :, nous montre une JF au chômage qui pense à se tourner vers un boulot d’Escort girl. Mais elle se pose de questions sur la sodomie qui l’inquiète. Beaucoup d’humour sur ce thème, très décalé, des dialogues très bons. La scène avec sa sœur et son beau frère est un must, des dialogues désopilants. Hélène Fillières est excellente, jouant une candide inquiète et naïve, vraiment une actrice que l’on adore, le charme à l’état brut. Sa danse nonchalante sur une très belle chanson de Jean-Louis Murat est un « must ». Ensuite les deux interviewes avec les 2 call girls , très bien aussi, et puis le passage au deuxième niveau, avec auto-analyse de Masson qui ne veut pas faire de l’explicite, dialogue très intelligent, très intéressant : qu’est-ce la représentation de l’érotisme et des interdits ?. Une vraie pépite de film, juste, et intelligent, percutant aussi, par la côté cru du discours. Le meilleur de la série. Le Noguera, où une JF emmène son copain dans un Peep Show pour lui faire une surprise est bien aussi, Du sexe très explicite, très bien filmé, avec des effets très soignés et une belle image. Mélanie Laurent : Dans un bar , un homme fantasme accoudé au bar voit passer une très belle femme et phantasme sur elle. Il va la suivre au sous sol, dans un dédale d’escaliers ,Il ouvrira des portes successives, A chaque niveau descendu, un nouveau fantasme se découvre à lui, . très bien filmé.
Caroline Loeb nous offre un très joli duo lesbien, très feutré , tout en douceur , en soupirs, et en gémissements Un bel éclairage à la bougie, et des rouges carmins envoutants, une attention particulière à filmer la vulve féminine, et son plaisir. . Zoe Cassavetes : après une soirée chez des amis, un jeune couple rente chez lui , tous deux très excités. Ils prennent quelques substances, puis font l’amour, avec passion . Après plusieurs exercices ils décident de pratiquer une inversion des rôles . C’est très bien joué, très juste , superbe , dans un érotisme « border line » , Le plus « pervers » de la série , et un 5 étoiles. Le Marshall : une JF seule chez elle rêve ,un voisin , imaginaire qui lui donnerait des ordres, et lui demanderait d’exécuter toute sorte de fantasmes. Explicite et bien filmé. Le dernier de Mougalis est le seul inintéressant. Une vraie réussite pour cette compilation (disponible en DVD) , bien au dessus de toutes les tentatives masculines du genre ( même de grands maîtres du cinéma ), comme : « Destricted » ou « Eros »