Galactica est la première série à avoir produit des épisodes coûtant 1 million de dollars (plusieurs chiffres circulent à propos du budget réel), la majeure partie de ce budget colossal passant dans les effets spéciaux. Un tel coût poussait parfois les producteurs, et les monteurs, à réutiliser des images d'un épisode à un autre. Il n'y a pas de petites économies, surtout quand on dépense 1 million de dollars...
Mark Hamill, l'interprète de Luke Skywalker dans la première trilogie Star wars, a refusé le rôle du Commandant Adama que lui avaient proposé les producteurs. Lorne Greene a récupéré le rôle, faisant d'Adama un homme plus mûr.
A l'origine, Glen A. Larson avait conçu Galactica comme une mini-série en 3 parties. Mais après avoir visionné les premières images, les dirigeants d'ABC en décidèrent autrement. Une version remontée du pilote (en 3 parties) devint un long-métrage distribué au Canada et aux Etats-Unis et une série télévisée fut développée.
Galactica a acquis ses lettres de noblesse en partie grâce à la qualité de ses effets spéciaux, supervisés par John Dykstra qui avait auparavant travaillé sur ceux de Star wars.
En lice pour 3 Emmy Awards en 1979, Galactica en ramène 2 : Meilleurs Effets Spéciaux (supervisés par John Dykstra) et Meilleurs Costumes (pour le français Jean-Pierre Dorléac). La même année, la série de Glen A. Larson était nommée deux fois pour les Golden Globes : Meilleure Série Dramatique et Meilleur Acteur (pour Richard Hatch).
Le 31 décembre 1978, un jeune garçon de 4 ans meurt après une mauvaise manipulation d'un jouet dérivé de Galactica. Deux semaines plus tard, la société Mattel, qui commercialise ces produits dérivés, rappelle certains articles jugés dangereux. Le 23 mars 1979, les parents du petit garçon tragiquement disparu intentent un procès contre la marque de jouets. L'affaire fit grand bruit aux Etats-Unis et toucha directement l'exploitation des produits dérivés de Galactica mais aussi ceux de Star wars.
Pour expliquer sa décision d'annuler Galactica, ABC argua que les audiences étaient trop basses pour une série au budget aussi colossal et que le programme lui faisait donc perdre de l'argent. Cette version des faits n'a jamais été acceptée par Glen A. Larson (le créateur de la série). Tout en mettant en avant les difficultés "historiques" de la case horaire d'ABC (le dimanche à 20h), Larson indiqua que les résultats de Galactica n'étaient pas aussi catastrophiques que le network le laissait entendre (au classement des 100 programmes de prime-time, Galactica se classait 24ème) et que faire confiance à la série sur la durée aurait été la décision la plus sage. Pour la petite histoire, la sitcom Mork and Mindy remplaça la série de science-fiction dans la case horaire et... obtint des audiences encore plus basses !
L'annulation de la série déchaîna la passion des fans qui se fendirent de milliers de lettres de protestation, de coups de téléphone et même de manifestations devant le siège d'ABC. Deux semaines après l'officialisation de l'annulation, le network annonça la mise en chantier d'un téléfilm Galactica et promit même un tournage pour l'automne suivant. Le projet évolua et donna naissance au spin-off Galactica - 1980.
Bien que n'ayant duré qu'une seule saison, Galactica a eu le temps de recevoir la visite de très nombreuses stars : Ray Milland, Lloyd Bridges, Fred Astaire, Patrick MacNee, Jane Seymour, Roy Thinnes ou encore Larry Manetti.
Lorsqu'ABC annula Galactica en 1979, NBC et CBS se déclarèrent intéressés par l'achat de la série. Mais en fin de compte, aucun des deux networks ne donna suite...
En juin 1978, la Twentieth Century Fox, bientôt rejointe par Lucasfilm, intente un procès pour plagiat contre Universal Studios. Selon le plaignant, 34 éléments de Galactica sont en tous points similaires à La Guerre des étoiles. S'ensuit une véritable guerre judiciaire entre les deux studios... qui se termine en 1980 avec un jugement rendu en faveur d'Universal : Galactica n'est pas un plagiat de Star wars !
En 1999, Richard Hatch met la dernière main à Battlestar Galactica : The Second Coming. Un film ? Une série ? Non : une bande-annonce d'une durée de 4 minutes, co-produite, co-écrite et co-réalisée par Hatch lui-même, destinée à présenter son concept pour une nouvelle série ou un nouveau long-métrage. L'acteur dévoile les premières images lors du Comic-Con de San Diego, essayant de créer un buzz autour du projet avant d'aller démarcher Vivendi Universal alors propriétaire des droits de la franchise... qui ne donnera jamais suite à sa proposition.